Province Est
Une jeune coréenne rencontrée providentiellement discute avec un animateur de l’équipe. De père athée et de mère catholique, celle-ci est intéressée par les principes de l’animateur, et semble partante pour rencontrer un prêtre dès que l’occasion se présentera.
Après sa deuxième réunion d’équipe, une jeune fille de Strasbourg repart avec un paquet de tracts sous le bras. A la réunion suivante, une de ses amies nous a déjà rejoints et nous apprenons qu’elle est allée tracter seule devant sa faculté.
A Nancy, une jeune fille présente aux activités depuis novembre a découvert la messe de saint Pie V peu de temps après. Depuis, elle ne l’a manquée que rarement. Elle se familiarise avec le rite tridentin. Elle a réellement le souci de chercher la vérité, de plaire à Dieu et de se perfectionner. Elle pose beaucoup de questions sur la crise de l’Eglise. Mi-mars, elle a fait son premier stage premier et s’initie progressivement à l’apostolat.
Dans l’équipe de Nancy depuis cinq ans sans faire beaucoup de progrès, un jeune garçon se montre méconnaissable depuis peu : il prend part activement aux discussions, rit maintenant avec nettement moins de retenue, accepte d’apporter le dessert, de faire un petit exposé, et surtout envisage de faire son premier camp d’été. La patience et la persévérance, ainsi que la volonté de l’équipe de mettre l’accent sur le jeu pour l’unir dans une atmosphère détendue, ont permis des résultats encourageants !
Province Centre-Loire
Suite à un stage 1er, un garçon arbore désormais fièrement son insigne, et emmène chaque dimanche à la messe en voiture un jeune issu du milieu conciliaire, qui commence à faire la pas vers la Tradition. Celuici doit effectuer une bonne dizaine de kilomètres à vélo pour le rejoindre à son domicile : la motivation pour la gloire de Dieu est au rendez-vous !
A Chartres, un embryon d’équipe débute avec un jeune animateur en 2ème année de prépa et 5 nouveaux (tous azimuts mais tous bien motivés) qu’il a lui-même recrutés. Le groupe se réunit dans l’enthousiasme une fois par mois le dimanche soir pour un topo souvent bien animé. Sans compter les collages…
A Orléans, si l’équipe saint Benoît est pour l’heure en panne de nouveaux, elle n’est pas en panne de colle. Ce qui vaut aux panneaux d’affichage de la Fac d’être recouverts par de bonnes affiches.
Une jeune fille, ayant pris l’insigne au stage 1er, ramène petit à petit toute sa classe par intermittence aux réunions. Du jeune gauchiste au jeune plutôt favorable, les questions et objections fusent en topo. Pas question de se reposer sur ses lauriers, l’heure est à la formation pour leur répondre !
A Tours, c’est le Choeur de chambre qui est envahi par les catholiques et progressivement par le MJCF ! L’équipe St Martin vole de concerts en concerts, avec à la clé de joyeuses retrouvailles et des discussions animées avant ou après. C’est ainsi qu’une jeune fille sédévacantiste participe désormais avec joie à toutes les activités d’équipe, heureuse d’avoir rencontré de vrais amis, et déjà pleine d’attentions et de délicatesse envers une nouvelle. Elle souhaite faire le camp d’été. Prions aussi pour notre jeune chanteur lyrique, qui a fait le dernier camp d’été et un camp d’hiver, et qui est désormais catéchisé par un pilier de l’équipe. Que Notre-Dame lui donne la force de persévérer dans sa démarche de conversion et de demande du baptême qu’il avait formulée !
Province Paris-Nord
Alors qu’une animatrice se rend chez une amie, ancienne résidente de l’aumônerie, celle-ci l’invite à pendre la crémaillère dans sa nouvelle demeure, avec de nombreux jeunes de l’aumônerie… C’est l’occasion de rencontrer certains étudiants et de leur parler du MJCF !
L’un d’entre eux, très intéressé par le concept des camps d’été, manifeste le désir de rencontrer l’équipe locale et de découvrir le mouvement en participant aux réunions de l’année. Au bout de deux réunions, le constat est très embarrassant : le nouveau est un jeune plein de fougue, très difficile à cadrer, plein d’une foi moderniste bruyante et cherche visiblement à « recruter » les jeunes du groupe pour les entrainer dans ses activités personnelles variées auprès de l’aumônerie. Par prudence, décision est prise de ne lui faire signe que de loin en loin pour les réunions d’équipe… Mais lui ne veut pas en rester là. Ayant bien sympathisé avec l’équipe, il leur fait signe lorsque le mouvement « Jeunesse 2000 » organise avec le diocèse un grand week-end porte ouverte de la Foi », avec messe et salut du Saint Sacrement. Il est persuadé que le MJCF a toute sa place au milieu des autres, pouvant montrer « un chemin de foi particulier ». Là, plus question d’éluder le sujet de la crise dans l’Eglise. Il va falloir lui expliquer, dans le détail, pourquoi la foi des jeunes du MJCF n’est pas une vision de la foi parmi d’autres, que la messe traditionnelle n’est pas une manière parmi d’autres de célébrer les saints Mystères, que les nouveautés issues du Concile ont vicié la Foi catholique de toujours, que le MJCF ne peut pas, par principe, cautionner par sa présence ces nouveautés en participant à ces cérémonies. Alors, après une activité détente à la patinoire à laquelle l’équipe l’a convié, on aborde la question de front : « alors, la Tradition, qu’est-ce que c’est ? ». La discussion est d’abord tendue. Mais à l’incompréhension succède l’écoute : il y a peut être un autre chemin que celui que propose l’Eglise conciliaire…
Depuis, notre nouveau revient aux réunions d’équipe. Il vient à la messe qui précède la réunion, participe au chapelet. Il ne parle plus de ses activités, il écoute. Il a même emmené avec lui un ami qui a dit avoir été émerveillé de la piété du groupe et qui en rend grâce à Dieu…
Province Paris-Sud
Sur le Champ de Mars un sondage permet d’engager rapidement la discussion avec deux jeunes filles. Avant que la pluie n’y mette fin, rendez-vous est pris pour un café-philo afin d’approfondir la question : « la liberté, est-ce faire ce qu’on veut ? ». A la surprise des trois animateurs ce ne sont pas deux mais sept jeunes qui les attendent ! Malgré un manque de préparation du sujet qui laisse la discussion s’éparpiller, le même bar nous accueille quinze jours pour un débat sur le bonheur avec d’autres contacts. De même deux semaines après, sur la nature humaine, avec toute l’équipe saint Louis cette fois, même si les réjouissances de la vie estudiantine, concours et examens du mois de mai, font diminuer la participation. Ce qui ne nous empêchera pas d’organiser d’autres cafés-philo, occasions de bonnes discussions !
Suite à une bonne journée de préparation de camp, et pour bien finir la journée, la province Paris-Sud organise un bon collage. Au programme : recouvrir en un minimum de temps, un maximum de surface parisienne avec des affiches « DIEU EXISTE ». Après ces quelques heures d’affichages intensifs, les animateurs passent près d’un groupe de jeunes assis devant le Panthéon. Après quelques instants d’hésitation, les animateurs décident d’aller à leur rencontre… Mais comment aborder ces jeunes ? Avec simplicité et une pointe d’audace. Sans compter sur ses forces. Un animateur s’avance, une affiche « Dieu existe » visible en main : « Bonjour, on vient pour vous convertir ! ». Temps d’attente puis « mouahahah » (rire). « C’est qui Dieu ? », nous dit-on. « Je ne le connais pas ! » La conversation était lancée… Au même moment, un jeune passant s’avance vers notre groupe nouvellement formé : « Excusez-moi, quelqu’un aurait une cigarette ? ». Un de ces jeunes lui en tend une et lui demande : « Il parait que Dieu existe, tu connais ? ». Le nouveau venu considère la question, puis il répond : « oui, il existe, c’est Notre Seigneur Jésus Christ mort pour nous sur la croix ! ». La conversation prend un nouvel essor, et évolue vers la question du mariage pour tous. Après une heure de discussion, les animateurs les saluent, après avoir pris le contact du nouveau-venu.
Province Rhône-Alpes
Chronologie d’une conversion éclair, du côté de la Savoie.
J 0 – vendredi : une jeune fille rejoint un week-end MJ, contente, mais sceptique.
J 1 – samedi : à la suite de la prière du soir, elle reconnaît s’être prise une « claque ».
J 2 – dimanche : elle assiste à sa première messe et repart enchantée.
J 4 – mardi : elle a déjà avalé « Connaître le christianisme ».
J 5 – mercredi : elle demande à son frère, converti depuis six mois (et baptisé à Pâques), de faire les prières du matin et du soir en commun.
J 6 – jeudi : elle fait 70 kilomètres pour discuter du baptême avec un prêtre et, pourquoi pas, faire une retraite spirituelle. Elle en profite pour contacter le chef d’équipe et adhérer au MJCF.
J 9 – dimanche : elle refait 70 kilomètres pour retourner à la messe (comme tous les dimanches, depuis ce jour-là).
Quelques semaines plus tôt, un autre Savoyard nous contacte : il est converti depuis moins de six mois, a déjà fait une retraite spirituelle et s’est mis en tête de convertir le monde entier. Il nous appelle pour savoir si l’on voudrait bien l’aider dans ce but, en nous expliquant que de toute manière, il fera cet apostolat « avec ou sans nous » ! Sans aucun doute, il a frappé à la bonne porte.
Face à un tel zèle, il est invité à sa première activité dès la semaine suivante… c’est un stage premier ! Bonne idée visiblement, puisqu’il n’hésitera pas une seule seconde, et y prendra même son insigne !
Ces trois convertis ont aujourd’hui lancé un chapelet commun hebdomadaire dans leur ville, qu’ils ont finalement transformé en chapelet quasi-quotidien. Leur ferveur est telle, que le chef a dû partir à leur recherche un soir de week-end MJ, alors que chacun était parti de son côté, en pleine nuit et en pleine nature, pour terminer impérativement son chapelet malgré l’extinction des feux. Ils sont de toutes les soirées « Alpha » pour parler de la Tradition, discutent de religion avec toutes leurs connaissances, collent, tractent… et finalement parviennent déjà à recruter quelques jeunes âmes. De quoi en prendre de la graine !
Province Bretagne
Lors de la nuit pascale, la province Bretagne a la joie d’entourer une jeune fille devenue Philomène par son baptême. De père musulman et de mère protestante, cette jeune fille a rencontré un jeune traditionaliste qui lui a parlé petit à petit de la religion catholique. Elle fait d’abord connaissance avec l’église Saint-Nicolas à Paris. C’est lorsqu’elle arrive à Brest pour ses études en septembre 2012, qu’elle prend la décision de mieux comprendre notre sainte religion. Elle cherche directement la chapelle Sainte Anne et se confie simplement au prêtre, qui nous donne le contact. Les activités vont alors se succéder pour elle : pèlerinage de Cléry, réunions d’équipe, retraite spirituelle à la suite de laquelle elle demandera à se faire baptiser. Deo Gratias !
Provinces Ouest
Un jeune, baptisé à sa naissance mais d’une famille nonpratiquante, avait tout oublié. Cependant, recherchant la vraie Foi, il décide étant adulte d’aller dans sa paroisse. Il est très surpris car on lui demande de distribuer la communion. Il en parle alors à un collègue de travail qui se trouve être un membre du MJCF. Celui-ci l’oriente vers une bonne messe et un bon prêtre qui l’instruit du catéchisme. Le dimanche in albis, ce jeune fait sa première communion. Il a demandé l’insigne et est maintenant un membre bien actif !
Dans une autre équipe, huit jeunes venant de milieux nationalistes sont invités à une réunion MJCF. Sur le chemin, ils croisent de leurs amis qui leur déconseillent d’aller chez les « intégristes ». Ils iront tout de même, et bien leur en a pris, car ils en sont ressortis enthousiasmés ! Ils ont d’ailleurs voulu participer immédiatement à une campagne d’assainissement par affichage de la ville concernée.
Enfin, pour les 800 ans de la naissance de saint Louis, l’équipe MJCF de Poitiers profite d’une occasion pour se faire connaître. Alors qu’une association locale organise une grande journée d’hommage à Poitiers avec une messe, des conférences et des ateliers, l’équipe MJCF dresse un stand de musique médiévale et fait une large publicité pour son camp d’été 2014 !
Source : LAB du MJCF de l’été 2014