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In memoriam
Mon cher Jean-Baptiste.
C’était ton heure, celle que le Bon Dieu avait prévue depuis toujours, mais que nous ignorions tous. Ce 11 février, pour toi et tes camarades séminaristes, la porte du Royaume s’est refermée. Clausa est janua. Tu y es entré avec ta lampe allumée.
Lorsque le Seigneur t’a appelé à son service : Viens et suis-moi, tu as répondu sans hésitation : Me voici ! Adsum ! Avec toute la générosité de ta jeunesse, tu t’es donné à Dieu sans retour. Quel bel exemple pour ceux qui restent !
Mais, alors que tu t’apprêtais à jeter le filet, le Seigneur t’as redit simplement : Viens !
Pourquoi t’a-t-il cueilli avant la moisson ? Pourquoi n’a-t-il pas attendu les abondants fruits sacerdotaux sur lesquels nous comptions ? Pourquoi si tôt ? Pourquoi si jeune ?
Mais qui sommes-nous pour sonder les desseins de la divine Providence ? Tout ce que le Bon Dieu fait ou permet est juste, bon et sage.
Ô vous qui passez sur le chemin, arrêtez-vous et voyez s’il est une douleur comparable à la mienne.
Douce Vierge Marie, ne laissez pas vos enfants sans les consolations de l’Espérance. Réunissez au Ciel notre grande famille de la terre.
Abbé Guillaume d’Orsanne