C’est à M. l’abbé Benoît de Jorna, directeur du séminaire d’Ecône où le Frère Maximin-Marie est en poste,
qu’il revint de prendre l’engagement définitif du nouveau Profès, et de célébrer la messe solennelle
Kaysersberg, le 16 septembre 2017 : c’est dans l’église paroissiale du XIIIe siècle de ce charmant village viticole alsacien que le Frère Maximin-Marie Jaegle s’est engagé définitivement dans la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Le curé du lieu avait accepté de laisser son église à la Fraternité pour la circonstance : ce fut une joie pour tous, prêtres, religieux, famille et amis de voir la messe de toujours déployer ses fastes au pied du magnifique maître-autel surplombé d’un retable incrusté de bas-reliefs retraçant la vie du Rédempteur.
La procession comptait environ trente-cinq ecclésiastiques venus de quatre districts différents : France, Allemagne, Suisse et Grande-Bretagne, sans oublier le curé du lieu, tout heureux d’exhumer de sa sacristie ses plus beaux ornements et objets sacrés pour l’occasion. Trois des séminaires de la Fraternité étaient représentés : Ecône, Zaitzkofen et Flavigny, ces deux derniers comptant chacun un noviciat pour les frères. Plusieurs oblates de la Fraternité s’étaient également jointes à ce bel événement.
A travers son homélie, le prédicateur a manifesté comment les trois vœux de religion sont un moyen privilégié d’acquérir la vie éternelle par le rejaillissement qu’ils ont sur les vertus naturelles et surnaturelles.
Quelque 350 fidèles sont venus entourer le religieux, dont un bon nombre de personnes découvrant ou redécouvrant la liturgie traditionnelle. A noter la présence de Mme le Maire de Kaysersberg, accompagnée de trois conseillers régionaux ayant fait le déplacement pour l’occasion.
À la sortie de la messe, il suffisait de tendre l’oreille pour écouter les témoignages sur la beauté et la richesse de la liturgie traditionnelle ; cela faisait plus d’un demi-siècle que l’église du village n’avait pas connu une cérémonie aussi solennelle.
La journée s’est poursuivie sous le signe la convivialité et de l’action de grâces, illustrant de façon saisissante la croisade lancée par Mgr Lefebvre en 1979, appelant les jeunes à refaire une chrétienté en s’appuyant sur le Sacrifice de la Messe, et exhortant les prêtres à la fidélité à la Messe de toujours « pour l’amour de l’Eglise, pour l’amour du pape, pour l’amour des évêques, des prêtres, de tous les fidèles, pour le salut du monde, pour le salut des âmes » (Homélie de son Jubilé épiscopal, 23 septembre 1979).
Sources : FSSPX.news /Photos Jean Lorber