Histoire et restauration de l’église Notre-​Dame-​de-​Toutes-​Grâces de Périgueux

Première acquise par la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X en Périgord en 1982, la cha­pelle consa­crée en 1872 sous le vocable de Notre-​Dame-​de-​Toutes-​Grâces, fut long­temps appe­lée par les fidèles « Chapelle Saint-​Joseph », signe de l’in­té­rêt que le prince des biens du Seigneur lui porte.

Historique

Acquisition providentielle – Mystères joyeux

C’est en tout cas ain­si que l’on peut com­prendre l’acquisition de la cha­pelle. Saint Joseph, par le tru­che­ment d’un direc­teur de banque local de la Tradition, dai­gna en effet confier l’achat de l’ancien couvent des Petites Sœurs des pauvres aux mes­sieurs BRUN et DEVILLE. Ce der­nier avait été confir­mé par Mgr Lefebvre à Dakar. Apprenant que les fidèles atta­chés à la Fraternité fon­dée par l’évêque étaient inté­res­sés par la cha­pelle qu’il venait de rache­ter, le rap­pel du nom du pré­lat ne le fit pas hési­ter long­temps, et la poten­tielle salle de loi­sirs fut don­née à la Fraternité pour rede­ve­nir un lieu de culte !

Les heures dures – Mystères douloureux

Comme toute action fon­dée sur la croix, la cha­pelle connut ses heures dures, les oppo­si­tions, les incom­pré­hen­sions. Pour elle cela se concré­ti­sa par des départs nom­breux vers la Fraternité Saint-​Pierre, ins­tal­lée depuis 1990, mal­gré les mises en garde de M. l’abbé Delpech que les anciens aiment à rap­pe­ler avec l’accent qui lui était propre : « N’allez pas chez les Clarrrisses !» [1]

Par deux fois, la cha­pelle vit ses fidèles dimi­nuer brus­que­ment, mais cer­tains sont res­tés, non­obs­tant les difficultés.

Les heures d’espérance – Mystères glorieux

Mais au milieu des plus grandes dif­fi­cul­tés, il faut conser­ver l’espérance, et c’est ce qui per­met aux fidèles de conti­nuer, mal­gré les effec­tifs encore peu nom­breux, à envi­sa­ger de nom­breux tra­vaux, pour rendre cette cha­pelle don­née par la Providence tou­jours plus digne du Saint-​Sacrifice qui s’y célèbre deux fois par semaine, et pour por­ter les âmes vers le ciel.

De nom­breux pro­jets ont étés pro­po­sés. Mais le nerf de la guerre man­quant, peu ont abou­ti. Il a donc été déci­dé de faire les choses bien et sur le long terme, avan­çant en fonc­tion des finances disponibles.

Les projets

Il est pré­vu deux gros projets :

- la réno­va­tion de l’intérieur de la cha­pelle, par deux jeunes artistes de la Tradition, par des pein­tures à la chaux et des fresques,

- la réha­bi­li­ta­tion de la mai­son Notre-​Dame-​de-​Fatima, rue des Commeymies, un autre cadeau de la Providence (incar­née en l’occurrence en M. Arloing), pour ser­vir de pied-​à-​terre pour les prêtres, et de mai­son de paroisse.

C’est l’alliance de la bonne volon­té (et des bonnes volon­tés !) aux finances [2] qui per­met­tront à ces pro­jets de s’accomplir. Prions Notre-​Dame de Toutes-​Grâces, et saint Joseph, qu’ils daignent accé­lé­rer la venue de l’heure où nous pour­rons contem­pler une cha­pelle restaurée.

Abbé Michel Morille, des­ser­vant de Périgueux.

Notes de bas de page
  1. Avant de des­ser­vir l’église du Toulon, la FSSP était dans l’ancienne cha­pelle des Clarisses[]
  2. Vous pou­vez aider à cette res­tau­ra­tion en envoyant vos dons au : Prieuré Sainte-​Jeanne-​d’Arc 2, rue de Clairat 24100 BERGERAC. Chèques à l’ordre de FSSPX-​Eglise de Périgueux.[]