20 mai 2017 : reportage photos du pèlerinage breton à Sainte Anne la Palud

L’an pas­sé a vu les fidèles du prieu­ré Saint Yves sur les che­mins du Finistère neuf mois de suite pour une neu­vaine de pèle­ri­nages pour la France. Cette année, nous nous retrou­vons sur la route de Sainte Anne la palud, pour prier notre bien­heu­reuse patronne.

« Le pre­mier pèle­ri­nage se situe­rait ain­si vers l’an 500 après les pre­mières entre­vues entre le Roi Gradlon et Saint Guénolé qui ont lieu entre 485 et 490. (A.de La Borderie, Hist de Bret. T.1 P326) Ce pèle­ri­nage date donc main­te­nant de plus de 16 siècles. Le Grand Pardon qui, depuis l’an­ti­qui­té, ras­semble des mil­liers de pèle­rins, le der­nier week-​end d’août de chaque année, est cer­tai­ne­ment le plus authen­tique et le plus ancien d’Armorique. Â»

M. l’ab­bé Benoît LAURENT élance nos âmes dans la fer­veur dans la splen­dide église du Menez Hom

Notre reportage


M. l’ab­bé Louis Pieronne élève nos âmes par la méditaton

Partis de l’église Sainte Marie du Menez Hom (chez nous on l’appelle Ti ar Werc’hez – la Maison de la Vierge), après une petite visite artis­tique et reli­gieuse, nous arpen­tons les che­mins jusqu’à l’oratoire Saint Corentin, lieu véné­rable de l’ermitage de ce saint fon­da­teur du diocèse.


Le pas­sage de la porte triom­phale de Sainte Anne

L’arrivée devant la sta­tue de Sainte Anne 

Le ser­mon du père Crispin sur l’es­prit contemplatif

Les ser­vants four­bus par la marche mais atten­tifs à la Messe

Ô salu­ta­ris Hostia ! 

La relève de la Sainte Eglise…

Après le pique-​nique sur place, le groupe de pèle­rins avance sous un ciel clé­ment (!) au rythme des Ave Maria. Arrivés au sanc­tuaire de Sainte Anne, nous pas­sons sous la porte triom­phale en pro­ces­sion, avant de nous age­nouiller aux pieds de celle qui fai­sait l’ob­jet de nos sou­pirs : Sainte Anne, notre pro­tec­trice, notre grand-​mère, notre patronne et notre reine. Celle que beau­coup d’entre nous prient chaque dimanche à Brest…

Sa sta­tue date de 1458, elle est en poly­chrome et en pierre de Kersanton. Son poids est de 235 kg. On n’en connait pas l’o­ri­gine. Les abbés y récitent quelques prières en notre nom à tous, l’ho­norent par l’en­cen­se­ment tra­di­tion­nel, et tous se retrouvent au pied de l’au­tel pour la Sainte Messe chan­tée par un reli­gieux capu­cin, le père Crispin. Respirant la fer­veur, une joie pro­fonde se lisait sur les visages…

La jour­née fut clô­tu­rée par un goû­ter bre­ton au milieu d’une ribam­belle d’enfants égayés.

Deo gra­tias !

Sources : Abbé Guillaume Gaud, Prieur du prieu­ré Saint-​Yves de Brest-​Guipavas /​La Porte Latine du 1er juin 2017