70 ans de profession religieuse à Lanorgard

« Adoramus Te, Christe, et bene­di­ci­mus tibi… Nous vous ado­rons ô très saint Seigneur Jésus-​Christ parce que vous avez rache­té le monde par votre sainte Croix ».

Lorsque le mar­di 12 février le chant de cette prière attri­buée au séra­phique Père Saint François reten­tit dans notre église, Mère Thérèse-​Marie, fon­da­trice du Monastère, vient de renou­ve­ler, selon le céré­mo­nial de la congré­ga­tion des Petites Sœurs de Saint François d’Assise, les vœux qu’elle a pro­non­cés il y a 70 ans, le 2 février 1949, en la cha­pelle de la Maison-​Mère, à Angers. Ce jour-​là, après avoir bai­sé les pieds du Christ en Croix entou­ré de lys imma­cu­lés, un cierge allu­mé à la main comme les vierges sages, elle s’est don­née tota­le­ment à l’Amour du divin Crucifié, dans la jeu­nesse de son âme, que les ans et les épreuves ne devaient pas enta­mer mais fortifier.

70 ans après, le regrette-t-elle ?

Si la Croix a été bien pré­sente dans sa vie liée à celle de l’Eglise, la grâce de Dieu n’a pas man­qué. Comme Saint François d’Assise, comme sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, il a fal­lu s’abandonner, « se lan­cer » dans les bras de Dieu. Secondée par son frère, M. l’abbé Coache, elle a dû mener le bon com­bat de la Foi, le com­bat pour res­ter fidèle à sa Profession reli­gieuse et à ses enga­ge­ments, le com­bat pour assu­rer la Messe tra­di­tion­nelle à la com­mu­nau­té venue se grou­per autour d’elle depuis 1971 – à Flavigny d’abord puis au Trévoux en Bretagne.

Source : La Porte Latine du 4 juillet 2019