Le poids de la Sainte Messe : une histoire édifiante !

L’histoire sui­vante est VÉRITABLE. Elle a été racon­tée à Sœur Mary Veronica Murphy par une sœur âgée qui l’a enten­due des propres lèvres du défunt père Stanislas SS​.CC.

Un jour, il y a plu­sieurs années, dans un petit vil­lage au Luxembourg, un capi­taine de la « Forest Guards » était en grande conver­sa­tion avec le bou­cher alors qu’une vieille femme arriva.

Le bou­cher deman­da à la vieille femme :

« Qu’est-ce que je vous sers, madame ? »

« un petit mor­ceau de viande, mais je n’ai pas d’argent pour payer. »

Le capi­taine trou­va cela cocasse.

« Seulement un petit mor­ceau de viande, mais com­bien allez-​vous lui en don­ner ? », dit-​il au boucher.

La vieille dame dit alors au boucher :

« Je suis déso­lée de n’avoir pas d’argent, mais en échange, je vous pro­pose d’as­sis­ter à la messe pour vous.

Comme le bou­cher et le capi­taine étaient indif­fé­rents à la reli­gion, ils com­men­çaient à rire vraiment.

« Très bien », dit le bou­cher. « Allez à la messe pour moi, et reve­nez, je vous don­ne­rai autant que la valeur de la messe. »

La femme assis­ta donc à la messe et revint aus­si­tôt après. Elle s’approcha du comp­toir et le bou­cher dit :

« Maintenant, nous allons voir… voi­ci un papier, écrivez… »

La femme prit le mor­ceau de papier et écri­vit des­sus : « J’ai offert la messe pour toi. »

Le bou­cher pla­ça le papier sur un côté de la balance et un os sur l’autre côté… Le papier fut plus lourd. Ensuite, il mit un mor­ceau de viande au lieu de l’os, mais le papier était tou­jours plus lourd…

Les deux hommes com­men­cèrent à avoir honte de leur moque­rie mais conti­nuèrent leur jeu. Un gros mor­ceau fut pla­cé sur la balance mais le papier était tou­jours plus lourd. Inquiet, le bou­cher exa­mi­na la balance, mais elle fonc­tion­nait normalement.

« Que voulez-​vous, madame ? Devrai-​je vous don­ner un gigot de mou­ton entier ? »

Il pla­ça donc le gigot de mou­ton sur la balance, mais le papier fut tou­jours plus pesant. Il mit un mor­ceau de viande encore plus gros, mais le poids demeu­ra tou­jours du côté du papier. Cela impres­sion­na tel­le­ment le bou­cher qu’il pro­mit à la femme de lui don­ner de la viande chaque jour en échange d’une prière pour lui à la messe.

Il se conver­tit par la suite.

Le capi­taine s’en alla lui aus­si très ébran­lé et alla à la messe chaque jour. Deux de ses fils devinrent prêtres, un Jésuite et l’autre un prêtre du Sacré-Cœur.

Le père Stanislas finit de racon­ter son his­toire en disant :

« Je suis reli­gieux du Sacré-​Cœur et le capi­taine était mon père. Après cette démons­tra­tion, mon père devint un fervent de la messe quo­ti­dienne et nous, ses enfants, avons sui­vi son exemple…»

Allez à la messe chaque jour si vous le pouvez,
vous obtien­drez tout et vous vous transformerez.

Source : Bulletin du prieu­ré de Mantes-​la-​Jolie de juillet-​août 2013