Gratitude et charité envers Mgr Lefebvre au Barroux : le coup de pied de l’âne !

Dom Louis-​Marie, T.R.P. Abbé du Barroux, com­pli­mente M. l’ab­bé Wach, Supérieur de l’ICRSP.

Dans sa der­nière lettre aux amis et bien­fai­teurs [N° 151 du 14 sep­tembre 2014], Dom Louis-​Marie, le Très Révérend Père Abbé du Barroux, en digne fils du T.R.P. Dom Gérard [1], exprime d’une façon pour le moins inso­lite sa gra­ti­tude envers Mgr Marcel Lefebvre à qui les Bénédictins dont il a la charge doivent leur fondation.

Voici donc un extrait de cette LAB où brille avec éclat la cha­ri­té sacer­do­tale tant van­tée par cer­tains quand ils évoquent les milieux Ecclesia Dei Adflicta :

« Le 27 juin der­nier, en la fête du Sacré-​Cœur, nous avons eu la joie de célé­brer les 25 ans d’é­rec­tion de notre monas­tère en abbaye avec le car­di­nal Ouellet, pré­fet de la Congrégation pour les évêques, et en pré­sence de notre arche­vêque, Mgr Jean-​Pierre Cattenoz, et de Mgr Guillaume, évêque émé­rite de Saint-Dié.

[…] Notre gra­ti­tude va aus­si à, tous les pro­fes­seurs qui nous ont aidés à ouvrir les yeux à la lumière qui divi­nise […]. Comment ne pas men­tion­ner tous les évêques qui ont pro­fon­dé­ment contri­bué à bâtir la com­mu­nau­té par les ordi­na­tions ? Mgr Marcel Lefebvre a ordon­né tous les prêtres de la com­mu­nau­té avant 1988. Mais le choix que fit Dom Gérard et toute la com­mu­nau­té de ne pas le suivre dans son acte schis­ma­tique [2] fut le bon car, comme le disait le car­di­nal Joseph Ratzinger, « Mgr Lefebvre avait des rai­sons, mais il n’a­vait pas raison ».

Et, voi­là ! Pour une fois ce que susurrent tout bas, et pri­va­tim, de nom­breux prêtres ral­liés à leurs fidèles est enfin écrit par un de nos « meilleurs amis ».

Au lieu de dénon­cer les actes hété­ro­doxes, voire car­ré­ment héré­tiques, et les scan­dales contre la Foi per­pé­trés par de très nom­breux clercs depuis le Concile Vatican II, Dom Louis-​Marie pré­fère pru­dem­ment « don­ner le coup de pied de l’âne » à celui à qui sa congré­ga­tion doit tout !

A défaut de cou­rage ou d’un mini­mum de gra­ti­tude, le Père Abbé du Barroux aurait pu se taire. Il a pré­fé­ré don­ner des gages à ses « maîtres » conci­liaires. Il ne lui reste plus qu’à se terrer.

La Porte Latine

Quelques documents annexes

Lettre de Mgr Lefebvre à Dom Gérard du 21 avril 1988
Lettre du R.P. Fernando Arêas Rifan à Dom Gérard, du 3 juillet 1988
Régularisation de la situa­tion cano­nique du monas­tère Sainte-​Madeleine du Barroux le 25 juillet 1988
Mgr Lefebvre : « Je pose­rai mes condi­tions a une reprise éven­tuelle des col­loques avec Rome » – Septembre 1988
La grande illu­sion des ral­liés – « Celui qui m’a livré à toi est cou­pable d’un plus grand péché », abbé Aulagnier – Nov. 1993

Notes de bas de page
  1. « Le 30 juin 1988 demeure un moment grave car nul n’i­gnore les dou­lou­reuses peines qui vont pleu­voir des auto­ri­tés. L’attitude gênée de dom Gérard Calvet laisse déjà ima­gi­ner la peine que cau­se­ra la dis­tance prise par des com­pa­gnons de route, notam­ment par un brillant monas­tère, fleu­ron du mou­ve­ment tra­di­tion­nel. » in Le 30 juin 1988 : soleil sur le Valais, Côme de Prévigny.[]
  2. Lire aus­si : « Non, la Fraternité Saint-​Pie X n’est pas schis­ma­tique, Edward Cardinal Cassidy – 3 mai 1994 » []