La lettre ouverte du cardinal Ouellet à Mgr Viganò : lettre de commande, cynisme ou amnésie ?


Dans une lettre ouverte publiée le 7 octobre sur le site Vaticannews​.va, le car­di­nal Marc Ouellet [Photo ci-​dessus], Préfet de la Congrégation pour les Evêques, répond aux accu­sa­tions for­mu­lées par l’ancien nonce à Washington Mgr Carlo Maria Viganò qui visaient le Pape François et le Saint-​Siège, à pro­pos de la ges­tion du cas Mc Carrick.

Si le Cardinal ne dément pas que le Pape a été infor­mé des faits scan­da­leux qui se sont pro­duits, il essaie mal­adroi­te­ment de dédouan­ner ce der­nier en décla­rant que le Souverain Pontife a reçu une telle quan­ti­té d’in­for­ma­tions après son élec­tion, qu’il il n’a pas pu tout rete­nir et sur­tout pas sur un obs­cur arché­vêque émé­rite de 82 ans…

La défense est mal­hon­nête, peu cré­dible et frise le cynisme d’Etat. Notre confrère Luc Perrin écrit sur le « qu’il est facile de réfu­ter com­plè­te­ment l’af­fir­ma­tion pre­mière du Cardinal :

« Venons-​en aux faits. Tu dis avoir infor­mé le Pape François le 23 juin 2013 sur le cas McCarrick lors de l’audience qu’il t’a concé­dée, de même qu’à tant d’autres repré­sen­tants pon­ti­fi­caux qu’il a ren­con­trés alors pour la pre­mière fois. J’imagine la quan­ti­té énorme d’informations ver­bales ou écrites qu’il a dû alors recueillir sur beau­coup de per­sonnes et de situa­tions. Je doute fort que McCarrick l’intéressait au point où tu vou­drais le faire croire, puisqu’il était un Archevêque émé­rite de 82 ans et sans office depuis sept ans. »

Or, un article à la louange du car­di­nal McCarrick paru le 21 juin 2014 dans le très pro-​bergoglien National Catholic Reporter démo­lit tout cela point par point.

- le Pape tout juste élu s’est pré­oc­cu­pé de la san­té de McCarrick vic­time d’une attaque car­diaque à Rome la veille de son intro­ni­sa­tion pon­ti­fi­cale par un appel per­son­nel, preuve que la for­mule « je doute fort … » est com­plè­te­ment réfutée, 

- le Pape François a char­gé McCarrick d’une mis­sion en Chine en 2014, 

- les nomi­na­tions car­di­na­lices de 2016 sont la preuve écla­tante que le car­di­nal Ouellet n’est pas très au cou­rant des affaires de la Curie visi­ble­ment, si on en croit sa version.

Ajoutons que la confé­rence publique don­née en octobre 2013 à l’u­ni­ver­si­té Villanova (USA) par celui qui était le car­di­nal McCarrick contre­dit aus­si tota­le­ment la ver­sion du car­di­nal Ouellet, d’un McCarrick sans lien avec le car­di­nal Bergoglio, « one of my friends » et depuis des années dit McCarrick.

Sans comp­ter la Papal Foundation dont McCarrick était membre fon­da­teur du conseil car­di­na­lice qui pre­nait les grandes déci­sions et est inter­ve­nu pour le don de 25 mil­lions de dol­lars deman­dé par le pape François en … 2017. » 

Rappellons aus­si que McCarrick est tel­le­ment peu impor­tant et qua­si incon­nu du Pape que c’est lui qui orga­nise en 2014, avec le car­di­nal O’Malley membre du « C9 » , la ren­contre dis­crète entre le car­di­nal Ortega, arche­vêque de Cuba et émis­saire du Pape François et … le Président des Etats-​Unis d’Amérique Barrack Obama.

Par cha­ri­té nous pas­se­rons sur les innom­brables vidéos et pho­tos mon­trant le pape François embras­sant cha­leu­reu­se­ment le bon car­di­nal McCarrick, « son vieil ami ».

Peut-​être qu’une méchante épi­dé­mie a subi­te­ment frap­pé cer­tains membres de la Curie atteints d’une « amné­sie car­di­na­lice », mala­die sou­vent diag­nos­ti­quée dans les cas les plus graves de panique générale…

Lettre de com­mande, cynisme ou amné­sie volon­taire proposions-​nous ? Les trois cer­tai­ne­ment et « lors­qu’on voit des gens très ins­truits contem­pler sans bron­cher l’op­pres­sion et la per­sé­cu­tion, on ne sait ce qu’il faut mépri­ser le plus de leur cynisme ou de leur aveu­gle­ment. » (1)

Enfin, tout ceci n’au­gure rien de bon quant au résul­tat de la soi-​disant « enquête appron­fon­die(2) dans les archives du Vatican » annon­cée dans un com­mu­ni­qué offi­ciel – la veille de la paru­tion de la lettre ouverte de Mgr Ouellet – pour faire toute la lumière (3) sur cette sombre affaire de moeurs qui frappe le cœur du Siège apostolique ! 

Quant à nous, sans nous exo­né­rer de nos propres fai­blesses, sachons regar­der tout ceci avec le regard sur­na­tu­rel qu’une sainte Catherine de Sienne y met­tait.

La Porte Latine

La lettre ouverte du cardinal Ouellet sur les récentes accusations contre le Saint-Siège

Cher confrère Carlo Maria Vigano,

Dans ton der­nier mes­sage aux Media pour dénon­cer le Pape François et la Curie romaine, tu m’exhortes à dire la véri­té sur des faits que tu inter­prètes comme une cor­rup­tion endé­mique qui a enva­hi la hié­rar­chie de l’Église jusqu’à son plus haut niveau. Avec la per­mis­sion pon­ti­fi­cale requise, j’offre ici mon témoi­gnage per­son­nel comme pré­fet de la Congrégation pour les Évêques, sur les faits concer­nant l’Archevêque émé­rite de Washington Theodore McCarrick et sur ses liens pré­su­més avec le Pape François, qui font l’objet de ta dénon­cia­tion publique reten­tis­sante, ain­si que de ton exi­gence de démis­sion à l’égard du Saint Père. Mon témoi­gnage s’appuie sur mes contacts per­son­nels et sur les docu­ments d’archive de la Congrégation qui font actuel­le­ment l’objet d’une étude pour éclai­rer ce triste cas.

Permets-​moi tou­te­fois de te dire d’abord en toute sin­cé­ri­té, à cause de la bonne col­la­bo­ra­tion qui a exis­té entre nous quand tu étais nonce à Washington, que ta posi­tion actuelle m’apparaît incom­pré­hen­sible et extrê­me­ment regret­table, non seule­ment à cause de la confu­sion qu’elle sème dans le peuple de Dieu, mais à cause des accu­sa­tions publiques qui lèsent gra­ve­ment la répu­ta­tion des évêques, suc­ces­seurs des Apôtres. Je me sou­viens d’avoir joui un cer­tain temps de ton estime et de ta confiance, et je constate que j’aurais main­te­nant per­du à tes yeux la digni­té qui m’était recon­nue, pour la seule rai­son que je suis res­té fidèle aux orien­ta­tions du Saint Père dans le ser­vice qu’il me confie dans l’Église. La com­mu­nion avec le Successeur de Pierre n’est-elle pas l’expression de notre obéis­sance au Christ qui l’a choi­si et qui le sou­tient de sa grâce ? Mon inter­pré­ta­tion d’Amoris Laetitia que tu dénonces, s’inscrit dans cette fidé­li­té à la tra­di­tion vivante dont François nous a don­né un autre exemple en modi­fiant récem­ment le Catéchisme de l’Église Catholique sur la ques­tion de la peine de mort.

Venons-​en aux faits. Tu dis avoir infor­mé le Pape François le 23 juin 2013 sur le cas McCarrick lors de l’audience qu’il t’a concé­dée, de même qu’à tant d’autres repré­sen­tants pon­ti­fi­caux qu’il a ren­con­trés alors pour la pre­mière fois. J’imagine la quan­ti­té énorme d’informations ver­bales ou écrites qu’il a dû alors recueillir sur beau­coup de per­sonnes et de situa­tions. Je doute fort que McCarrick l’intéressait au point où tu vou­drais le faire croire, puisqu’il était un Archevêque émé­rite de 82 ans et sans office depuis sept ans. C’est pour­quoi les ins­truc­tions écrites de la Congrégation qui t’ont été don­nées au début de ta mis­sion à Washington en novembre 2011, ne disaient rien de McCarrick, si ce n’est que, ora­le­ment, je t’ai infor­mé de sa situa­tion comme évêque émé­rite devant obéir à cer­taines condi­tions et res­tric­tions à cause des rumeurs sur son com­por­te­ment dans le passé.

Depuis le 30 juin 2010 que je suis pré­fet de cette Congrégation, je n’ai jamais por­té en audience auprès du pape Benoit XVI ou du pape François le cas McCarrick, sauf ces jours der­niers après sa déchéance du Collège des Cardinaux. L’ex-cardinal, retrai­té en mai 2006, était exhor­té à ne pas voya­ger et à ne pas faire d’apparitions publiques afin de ne pas pro­vo­quer d’autres rumeurs qui cir­cu­laient à son sujet. Il est faux de pré­sen­ter les mesures prises à son égard comme des « sanc­tions » décré­tées par le Pape Benoît XVI et annu­lées par le Pape François.

Après révi­sion des archives, je constate qu’il n’y a pas de docu­ments à ce sujet signés par l’un ou l’autre pape, ni de note d’audience de mon pré­dé­ces­seur le Cardinal Jean-​Baptiste Re, qui don­ne­rait le man­dat d’obliger l’Archevêque émé­rite McCarrick au silence et à la vie pri­vée avec la rigueur de peines cano­niques. La rai­son en est qu’on ne dis­po­sait pas alors, à la dif­fé­rence d’aujourd’hui, de preuves suf­fi­santes de sa culpa­bi­li­té pré­su­mée. D’où la posi­tion de la Congrégation, ins­pi­rée à la pru­dence, et les lettres de mon pré­dé­ces­seur et de moi-​même l’exhortant, par l’intermédiaire des Nonces Apostoliques Pietro Sambi et toi-​même, à un style de vie dis­cret de prière et péni­tence pour son propre bien et celui de l’Église. Son cas aurait fait l’objet de nou­velles mesures dis­ci­pli­naires si la Nonciature à Washington ou une quel­conque autre source nous avait four­ni des infor­ma­tions récentes et déci­sives sur son com­por­te­ment. Je suis d’avis que, par res­pect des vic­times et exi­gence de jus­tice, la recherche en cours aux États-​Unis et à la Curie romaine four­nisse une ana­lyse cri­tique com­plète des pro­cé­dures et des cir­cons­tances de ce cas dou­lou­reux afin d’éviter que cela se repro­duise dans l’avenir.

Comment se fait-​il que cet homme d’Église dont on connaît aujourd’hui l’incohérence, ait été pro­mu à plu­sieurs reprises jusqu’à occu­per les très hautes fonc­tions d’Archevêque de Washington et de Cardinal ? J’en suis moi-​même fort éton­né, et je recon­nais des failles dans le pro­ces­sus de sélec­tion qui a été mené dans son cas. Mais sans four­nir ici de détails, on doit com­prendre que les déci­sions qui sont prises par le Souverain Pontife reposent sur les infor­ma­tions dont on dis­pose au moment pré­cis, et qui font l’objet d’un juge­ment pru­den­tiel qui n’est pas infaillible. Il me semble injuste de conclure à la cor­rup­tion des per­sonnes en charge du dis­cer­ne­ment préa­lable même si, dans le cas concret, cer­tains indices four­nis par des témoi­gnages auraient dû être davan­tage exa­mi­nés. Le pré­lat en cause a su se défendre très habi­le­ment des doutes sou­le­vés à son endroit. Par ailleurs, qu’il puisse y avoir au Vatican des per­sonnes qui pra­tiquent et sou­tiennent des com­por­te­ments contraires aux valeurs de l’Évangile en matière de sexua­li­té, ne nous auto­rise pas à géné­ra­li­ser et à décla­rer indignes et com­plices un tel et un tel, et même le Saint Père lui-​même. Ne faut-​il pas que les ministres de la véri­té se gardent avant tout de la calom­nie et de la diffamation ?

Cher repré­sen­tant pon­ti­fi­cal émé­rite, je te dis fran­che­ment qu’accuser le pape François d’avoir cou­vert en toute connais­sance de cause ce pré­su­mé pré­da­teur sexuel, et donc d’être com­plice de la cor­rup­tion qui sévit dans l’Église au point d’être deve­nu indigne de pour­suivre sa réforme en tant que pre­mier pas­teur de l’Église, me semble à tous les points de vue incroyable et invrai­sem­blable. Je n’arrive pas à com­prendre com­ment tu as pu te lais­ser convaincre de cette mons­trueuse accu­sa­tion qui ne tient pas la route. François n’a eu rien à voir avec les pro­mo­tions de McCarrick à New York, Metuchen, Newark et Washington. Il l’a des­ti­tué de sa digni­té de car­di­nal dès qu’est appa­rue une accu­sa­tion cré­dible d’abus de mineur. Je ne l’ai jamais enten­du faire allu­sion à ce soi-​disant grand conseiller de son pon­ti­fi­cat pour les nomi­na­tions en Amérique, alors que le Pape ne cache pas la confiance qu’il accorde à cer­tains pré­lats. Je devine que ceux-​ci ne sont pas de ta pré­fé­rence ni de celle des amis qui sou­tiennent ton inter­pré­ta­tion des faits. Mais je trouve aber­rant que tu pro­fites du scan­dale reten­tis­sant des abus sexuels aux États-​Unis pour infli­ger à l’autorité morale de ton supé­rieur, le Souverain Pontife, un coup inouï et immérité !

J’ai le pri­vi­lège de ren­con­trer lon­gue­ment le pape François chaque semaine pour trai­ter les nomi­na­tions d’évêques et les pro­blèmes qui affectent leur gou­ver­ne­ment. Je sais très bien com­ment il traite les per­sonnes et les pro­blèmes, avec beau­coup de cha­ri­té, de misé­ri­corde, d’attention et de sérieux, comme tu en as fait toi-​même l’expérience. De lire com­ment tu ter­mines ton der­nier mes­sage appa­rem­ment très spi­ri­tuel en te moquant et en jetant un doute sur sa foi m’a sem­blé vrai­ment trop sar­cas­tique, voire blas­phé­ma­toire. Cela ne peut pas venir de l’Esprit de Dieu.

Cher confrère, je vou­drais bien t’aider à retrou­ver la com­mu­nion avec celui qui est le garant visible de la com­mu­nion de l’Église catho­lique ; je com­prends que des peines et des décep­tions aient jalon­né ta route au ser­vice du Saint Siège, mais tu ne peux pas ter­mi­ner ain­si ta vie sacer­do­tale dans une rébel­lion ouverte et scan­da­leuse qui inflige une bles­sure très dou­lou­reuse à l’Épouse du Christ, que tu pré­tends mieux ser­vir, en aggra­vant la divi­sion et le désar­roi dans le peuple de Dieu. Que puis-​je répondre à ton appel sinon te dire : sors de ta clan­des­ti­ni­té, repens-​toi de ta révolte et reviens à de meilleurs sen­ti­ments à l’égard du Saint Père au lieu de fomen­ter l’hostilité contre lui. Comment peux-​tu célé­brer l’Eucharistie et pro­non­cer son nom au canon de la messe ? Comment peux-​tu prier le saint Rosaire, Saint Michel Archange et la Mère de Dieu en condam­nant celui qu’elle pro­tège et accom­pagne tous les jours dans son lourd et cou­ra­geux ministère ?

Si le Pape n’était pas un homme de prière, s’il était atta­ché à l’argent, s’il favo­ri­sait les riches aux dépens des pauvres, s’il ne démon­trait pas une éner­gie infa­ti­gable pour accueillir toutes les misères et don­ner le géné­reux récon­fort de sa parole et de ses gestes, s’il ne mul­ti­pliait pas tous les moyens pos­sibles d’annoncer et de com­mu­ni­quer la joie de l’évangile à tous et à toutes, dans l’Église et au-​delà de ses fron­tières visibles, s’il ne ten­dait pas la main aux familles, aux vieillards aban­don­nés, aux malades de l’âme et du corps, et sur­tout aux jeunes en recherche de bon­heur, on pour­rait peut-​être lui pré­fé­rer, selon toi, quelqu’un qui adopte d’autres atti­tudes diplo­ma­tiques et poli­tiques, mais je ne peux pas mettre en cause son inté­gri­té per­son­nelle, sa consé­cra­tion à la mis­sion et sur­tout le cha­risme et la paix qui l’habitent, par la grâce de Dieu et la puis­sance du Ressuscité.

En réponse à ton attaque injuste et injus­ti­fiée dans les faits, cher Vigano, je conclus donc que l’accusation est un mon­tage poli­tique pri­vé de fon­de­ment réel incri­mi­nant le pape, et qu’elle blesse pro­fon­dé­ment la com­mu­nion de l’Église. Plût à Dieu que cette injus­tice fla­grante soit rapi­de­ment répa­rée et que le Pape François conti­nue à être recon­nu pour ce qu’il est : un pas­teur insigne, un père com­pa­tis­sant et ferme, une grâce pro­phé­tique pour l’Église et pour le monde. Qu’il pour­suive joyeu­se­ment et en toute confiance la réforme mis­sion­naire qu’il a entre­prise, en sachant qu’il peut comp­ter encore davan­tage sur la prière du peuple de Dieu et la soli­da­ri­té renou­ve­lée de toute l’Église unie à Très Sainte Vierge Marie, Reine du Saint Rosaire !

Marc Cardinal Ouellet Préfet de la Congrégation pour les Évêques,

En la Fête de Notre-​Dame du Rosaire, 7 octobre 2018. 

Source : Zenit​.org /​Vaticannews​.va /​Le Forum Catholique /​La Porte Latine du 7 octobre 2018

Notes de LPL

(1) In Vérité et men­songe de Eric Blair, dit George Orwell .
(2) Le pape François a annon­cé same­di 6 octobre une enquête appro­fon­die dans les archives du Vatican pour faire la lumière sur l’ex-​cardinal amé­ri­cain Theodore McCarrick, déchu en juillet après des accu­sa­tions d’a­bus sexuels. Le pape a sou­hai­té que soit com­plé­tée l’en­quête du Saint-​Siège qui a conduit à la démis­sion du car­di­nal McCarrick, à tra­vers l’é­tude de docu­ments se trou­vant « dans les archives des dicas­tères et dans les bureaux du Saint-​Siège » concer­nant le pré­lat déchu, selon un com­mu­ni­qué offi­ciel. « Le Saint-​Siège est conscient que pour­raient émer­ger de l’exa­men des faits et des cir­cons­tances, des choix qui ne seraient pas cohé­rents avec l’ap­proche contem­po­raine de telles ques­tions » (sic).
(3) Le com­mu­ni­qué pré­cise – sans iro­nie – que le Vatican entend pour­suivre la ligne fixée par le pape François à Philadelphie en 2015 : « Nous sui­vrons la route de la véri­té, où qu’elle nous conduise. »