SOS Tout Petits du 26 juin 2013 – Comparution devant la 31e Chambre correctionnelle du TGI de Paris

Je suis poursuivi :

1 – pour avoir le 2 Avril 2011, « devant l’hôpital Saint Vincent de Paul, à Paris 14eme, dis­tri­bué des tracts et exhi­bé des images choquantes »,

2 – et le 25 et 26 Juin 2012, « m’être intro­duit dans les locaux du Planning fami­lial, 10 rue Vivienne, à Paris 2eme et avoir dis­tri­bué des tracts et des chaus­sons de bébé ».

La pour­suite se fonde sur les deux lois pro­mul­guées, suc­ces­si­ve­ment le 27 Janvier 1993, et, le 4 Juillet 2001, répri­mant le délit d’entrave à IVG par per­tur­ba­tion de l’accès aux éta­blis­se­ments de san­té et par l’exercice de pres­sions morales et psychologiques.

Ces deux lois s’opposent fon­da­men­ta­le­ment à la loi qui réprime le délit de non-​assistance à per­sonne à danger.

L’avortement pro­vo­qué ‑dési­gné par une circonlocution- n’est plus un crime à condam­ner mais une liber­té à protéger.

Contrairement à une tra­di­tion ancienne, l’enfant n’est plus recon­nu comme un être humain dés sa concep­tion. Désormais, la femme n’est plus au ser­vice de la vie mais elle est maître de la vie.

Le Serpent s’est adres­sé à Eve car la femme c’est l’enfant, la ten­dresse, le foyer, la socié­té. « Qui tient la femme, tient la socié­té » disait Lénine.

On ne peut la bles­ser plus pro­fon­dé­ment et, avec elle, la socié­té toute entière, qu’en lui fai­sant tuer ce qu’il y a de plus pré­cieux en elle. Tout est inver­sé, la civi­li­sa­tion ne pro­tège plus le plus faible et l’innocent, elle l’élimine. L’avortement est un acte révo­lu­tion­naire, il n’en est pas de plus grand. Il est le fer de lance de la Révolution.

°Au som­met de la pyra­mide, se trouve la Franc-​maçonnerie, Pierre Simon, deux fois grand maître de la Grande loge de France », écri­vait dans son livre « De la vie avant toute chose », (1979) :

« La vie n’est plus un don de Dieu mais un maté­riau qui se gère ». Au delà de la néga­tion, c’est le refus et le mépris de Dieu et de la vie elle-​même. Et, à pro­pos des banques de spermes ano­nymes : « C’est, en un sens, la socié­té toute entière qui féconde le couple ». Il n’y a plus ni filia­tion, ni famille.

Le maitre d’œuvre est l’IPPF (Internationnal Planned Parenthood Federation), fon­dé en 1952 à Bombay auquel s’est rat­ta­ché en 1960, le MFPF (Mouvement Français pour le Planning Familial).

Première des ONG, implan­tée dans la plu­part des pays, notam­ment les plus pauvres, intro­duite dans les rouages de l’ONU et des états, finan­cée par le grand capi­ta­lisme et les gou­ver­ne­ments, elle est la faux du mondialisme.

Ses méthodes sont :

1 – la contra­cep­tion qui sépare sexua­li­té et fécon­di­té, assèche la vie à sa source. Mis à part le pré­ser­va­tif, elle est sou­vent et par­fois exclu­si­ve­ment (sté­ri­let) abortive,

2 – la sté­ri­li­sa­tion, mas­cu­line et féminine,

3 – l’avortement, chi­mique et chirurgical,

4 – l’éducation sexuelle des plus jeunes, condi­tion­nant les esprits.

Les consé­quences sont incalculables :

1 – détresse de la femme qui a fait l’irréparable, du méde­cin qui a tué, du père de l’enfant, de la fra­trie et de la collectivité,

2 – dan­ger de la contra­cep­tion hor­mo­nale pour la femme et l’environnement,

3 – vide démo­gra­phique, but avoué de Population Council, le plus grand géno­cide jamais accom­pli par l’humanité elle-​même. Les vic­times, petites et inno­centes se comptent par mil­liards, 50 mil­lions d’avortements par an dans le monde (FNUAP 2000), 600 par jour en France,

4 – vide éco­no­mique qui sup­prime futurs consom­ma­teurs et pro­duc­teurs, bou­le­ver­sant le régime des retraites.

A la liber­té sexuelle, s’ajoute la liber­té scien­ti­fique que l’on vou­drait abso­lue contre les inter­dits moraux per­met­tant les mani­pu­la­tions embryonnaires.

Prise entre les deux branches de la tenaille maçon­nique « Solve et coa­gu­la », la conscience est dis­soute et offerte à Satan, avec, à terme –les francs-​maçons en sont ils tous infor­més ?- la pos­ses­sion diabolique.

George Orwell, mort en 1950, dans son livre 1984, conclut par cette phrase : « Il aimait Big Brother ».

Les petits chaus­sons sont peu de chose mais c’est leur fai­blesse qui fait leur force.

Xavier Dor