Mysterium Fidei n° 41 – L’Ami du tabernacle

Avril- Mai-​Juin 2006

L’Ami du tabernacle

Le dimanche 18 juin, nous célé­bre­rons la solen­ni­té du Très Saint Sacrement ou Fête Dieu, une occa­sion pour les ter­tiaires de ravi­ver leur foi en la divine Eucharistie, si mise à mal par une cer­taine théo­lo­gie issue du der­nier concile.

Nous devons répa­rer par notre pré­sence ado­ra­trice les aban­dons consé­cu­tifs aux manques de foi en la pré­sence réelle.

Nos églises sont deve­nues bien sou­vent des lieux déserts.

La pro­ces­sion de la Fête Dieu soit pour nous une occa­sion de sup­pléer à ce manque d’a­mour et de recon­nais­sance envers Jésus Eucharistie. Mais il n’y a pas que cela. Tout chré­tien a tant besoin de Notre Seigneur ! Or, Jésus-​Christ reste près de nous au taber­nacle pré­ci­sé­ment pour nous faci­li­ter le recours à sa bon­té. Notre intel­li­gence a besoin de conseil.

La route vers la per­fec­tion est semée d’é­cueils. Parfois l’âme est plon­gée dans l’obs­cu­ri­té, des doutes sur­gissent à l’im­pro­viste et jettent dans l’âme déso­rien­tée de pénibles in- cer­ti­tudes. Les prêtres aux­quels deman­der conseil sont loin ou sur­char­gés. A qui recou­rir sinon à Celui qui est la Voie et la Vérité. Le cour de l’homme a besoin d’une ami­tié sin­cère et pro­fonde. Mais où la trou­ver ici-​bas où tout est égoïsme ou incons­tance. Jésus-​Christ a fait lui-​même notre cour, il l’a ren­du sem­blable au sien pour pou­voir sympa- thi­ser avec nous et nous conso­ler. Le cour de l’homme a besoin de com­pas­sion après ses fautes. Il faut qu’il puisse quelque part faire l’a­veu de ses fai­blesses avec la cer­ti­tude de ne pas être rebu­té. Personne n’est et ne peut être aus­si com­pa­tis­sant que Notre Seigneur.

Notre volon­té a besoin d’éner­gie pour aller jus­qu’au bout dans le che­min du devoir.Les obli­ga­tions du chré­tien sont mul­tiples et variées. Les dan­gers sont nom­breux : incli­na­tions mau­vaises, prin­cipes per­vers du monde, séduc­tions de l’ennemi.

Où cher­cher cette force calme et per­sé­vé­rante pour ne jamais céder sinon près du Maître qui calme la tem­pête, com­mande aux vents et à la mer. Les sacri­fices à faire pour mener plei­ne­ment notre vie chré­tienne dans le monde et sur­tout notre vie de ter­tiaire sont nombreux.

Si nous ne tenons de la main Celui qui s’est fait au Tabernacle notre fidèle com­pa­gnon, nous nous las­sons. Comme il est urgent de visi­ter Jésus au taber­nacle avec une humble fer­veur, de s’u­nir aux ado­ra­tions des Anges qui entourent l’Autel, aux hom­mages des saints pros­ter­nés devant la majes­té divine, à l’a­mour et à la prière de l’Auguste Mère de Dieu !

Votre aumô­nier vous sou­haite un saint mois de mai, mois de Marie, et un saint mois de Juin, mois du Sacré-Cour.

Abbé François Fernandez †