Contrairement au pape François qui a déclaré « si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique », et a ainsi donner un blang seing à tous les fossoyeurs de l’Eglise catholique, Mgr Luigi Negri, archevêque de Ferrare en Italie, s’est mis en colère et a condamné la présence des musulmans aux messes catholiques !
Après Mgr Antonio Livi [1] déclarant que « la participation des musulmans aux cérémonies liturgiques, en Italie et en France, a constitué un acte à la fois sacrilège et insensé », c’est maintenant un archevêque qui rappelle la doctrine.
Il faut dire que les scandales se sont mulitipliés ces derniers jours un peu partout en Europe.
Le 15 août dernier, jour de l’Assomption de la Sainte Vierge, Mgr Mario Grech, évêque de Gozo dans la très catholique île de Malte, a invité dans la cathédrale Mohamed El Sadi, l’imam de la communauté musulmane. Lors de son homélie il a tenté de justifier son invitation par une formule issue de la ligne bergolienne en déclarant : « j’ai invité l’imam El Sadi à se joindre à nous, nous prions Dieu pour la paix. Les musulmans ont un grand respect de Dieu. » Inutile de préciser que l’imam en question en a rajouté dans l’hypocrisie institutionnelle en terre non islamiste en usant de la tâqiya [2] par ces mots : « l’islam et la chrétienté sont pour la tolérance, la paix et le respect mutuel. »
Quant au curé de Notre-Dame d’Afrique [3] de la paroisse de Carnoux-en-Provence, le père Bernard Lucchesi, il a participé à cette mascarade de faux oecuménisme et s’est aligné sur l’archevêque de Marseille, Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, qui a placé la messe du 15 août « sous le signe de la fraternité islamo-chrétienne » (sic).
On aurait pu s’attendre à un certain unanimisme ecclésial conciliaire : pas du tout ! Comme nous l’écrivons supra, un archevêque, italien de surcroit, a élevé une forte protestation ex cathedra, puisqu’il a fulminé depuis le siège de sa cathédrale de Ferrare. En effet, avant la bénédiction solennelle, Mgr Luigi Negri revient à l’ambon et s’adresse à l’Assemblée en ces termes :
« Il est bon en effet que les catholiques puissent à présent vivre la messe de façon autonome comme c’est dans la nature de la célébration liturgique de ce sacrement, qui n’a pas été institué dans le but de faire dialoguer les différentes religions, mais pour faire participer les baptisés au mystère de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu ».
Et, il tient à démonter les arguments de ceux qui ont saisi l’occasion pour souligner la prétendue dévotion mariale des musulmans, ou tout au moins la présence significative de la Vierge Marie dans une sourate du Coran en précisant :
« nous ne pouvons pas accepter le fait que, même par plaisanterie, on puisse parler de Marie en mettant l’accent uniquement sur l’angle historique ou historiciste. Nous ne pouvons pas accepter de réduire le mystère de la Mère du Seigneur à une réalité secondaire, qui ne toucherait pas la substance du dogme du Christ. Ceux qui réduisent l’importance du mystère de la maternité divine de la Vierge Marie attaquent résolument la substance de la foi ».
Même s’il n’a pas cité expressément les musulmans, compte tenu des événements récents, chacun aura compris de qui Mgr Negri dénonçait la présence pour le moins inopportune…
Espérons que les massacres de prêtres et de chrétiens par les sectateurs de Mahomet inciteront les dirigeants de l’Eglise à retrouver le chemin de l’Unique Vérité et à dénoncer urbi et orbi une « religion » mortifère avec laquelle il est sacrilège de composer.
En attendant, nous leur conseillons vivement de relire « Le camp des saints » de Jean Raspail ou de demander aux chrétiens d’Orient ce qu’ils pensent de la religion d’amour musulmane…
Sources : Liberoquotidiano.it /Benoit-et-Moi /Présent
- Prélat, philosophe et éditeur. Disciple d’Étienne Gilson. Directeur du site « La nuova Bussola quotidiana ».[↩]
- Tâqiya : action de dissimuler, de voiler ses véritables intentions dans certaines circonstances de force majeure, dans un milieu globalement hostile ou lorsque les musulmans sont encore en minorité quelque part. C’est un principe de dissimulation stratégique dans un contexte de conquête.[↩]
- L’église Notre-Dame d’Afrique de Carnoux-en-Provence a été érigée dans une ville créée ex nihilo par des rapatriés chassés du Maroc et d’Algérie dans les années cinquante-soixante.[↩]