30 ans après la première rencontre interreligieuse voulue par Jean-Paul II, à Assise, le 27 octobre 1986, le pape François sera présent à la « Journée mondiale de la prière pour la paix » qui clôturera la Rencontre interreligieuse pour la paix organisée par la communauté Sant’Egidio.
François arrivera à Assise en hélicoptère, le mardi 20 septembre vers 11h. Il se rendra au couvent des clarisses où l’attendront le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée 1er, l’archevêque anglican de Cantorbéry Justin Welby, et le patriarche syriaque-orthodoxe Ephrem II. Seront aussi présents un représentant musulman, un représentant juif et le chef suprême de l’école bouddhiste japonaise Tendai. Ces responsables religieux rejoindront le cloître Sixte IV pour y retrouver les autres représentants des religions du monde entier, ainsi que les évêques catholiques d’Ombrie… En tout 400 délégations doivent participer à cette 30e rencontre dont l’intitulé, cette année, est : « Soif de paix. Religions et cultures en dialogue ».
« Cette nouvelle rencontre d’Assise n’est pas seulement un souvenir de celle de 1986, affirme Marco Impagliazzo, président de Sant’Egidio, il s’agit de se réunir car il y a urgence face à l’explosion de la violence sur une base religieuse ». L’enjeu, dit-il, est de « désolidariser totalement violence et religions ».
A 16h, des moments de prière pour la paix auront lieu « dans divers endroits », tient à préciser le Bureau de presse du Saint-Siège, afin d’éviter toute confusion entre les religions, selon la distinction sophistique avancée à chaque rencontre d’Assise : « être ensemble pour prier, et non pas pour prier ensemble ». Cependant, au même moment, une prière œcuménique des différentes confessions chrétiennes aura lieu dans la basilique inférieure de Saint-François‑d’Assise.
La cérémonie de clôture commencera à 17h15 sur la place Saint-François‑d’Assise. L’archevêque d’Assise, Mgr Domenico Sorrentino, ouvrira cette cérémonie par un bref salut. Un témoin victime de la guerre prendra la parole. Ensuite, le patriarche Bartholomée 1er délivrera un message. Il sera suivi du représentant musulman puis du représentant du judaïsme, du chef suprême bouddhiste japonais, et enfin d’Andrea Riccardi, fondateur de Sant’Egidio. C’est alors que le pape François prononcera un discours, au terme duquel un appel à la paix sera lu avant d’être mis entre les mains d’enfants de divers pays. Puis, un moment de silence sera consacré à toutes les victimes des guerres. Enfin, pendant la signature de l’appel à la paix, deux chandeliers seront allumés, avant l’échange de paix final.
Sources : Apic/IMedia/La Croix – n°340 du 09/09/16/La Porte Latine du 9 septembre 2016