Le dialogue des carmélites d’après Georges Bernanos et « la dernière à l’échafaud » de Gertrud von Le Fort qui ses ont inspirés de l’histoire vécue des 16 carmélites de Compiègne sous la Terreur.
Compiègne. Mai 1789. Le Carmel accueille deux jeunes filles. La première, heureuse de vivre et de se consacrer à la vie austère de la communauté, devient Sœur Constance. La seconde, toujours inquiète et obsédée par la mort, est la fille du marquis de la Force et prend le nom de Sœur Blanche de l’Agonie du Christ.
Cependant la vieille prieure, victime d’une terrible maladie, agonise dans la solitude sans parvenir à surmonter son épouvante du trépas et de l’au-delà. Elle offre sa « pauvre mort » pour le salut de Blanche qu’on lui a confiée et qu’elle sait vulnérable et elle adjure Mère Marie de l’Incarnation de veiller sur la postulante.
La Révolution éclate. Un commissaire de la République vient inspecter le couvent où le frère de Blanche, le chevalier de la Force, a cherché asile pendant une nuit. C’en est fait de la Communauté. Les sœurs sont dépossédées, recherchées, poursuivies. Leur procès s’instruit à Paris. La mort les attend. Seule Sœur Blanche, terrifiée, a trouvé à se cacher chez une comédienne : Rose Ducor.
Mais, quand les carmélites, ayant prononcé le vœu du martyre vont à l’échafaud, Blanche de la Force surmonte ses terreurs, rejoint ses compagnes et va au supplice avec elles.