Le dialogue des carmélites, d’après Bernanos. Réalisé par Pierre Cardinal – 1983

Le dia­logue des car­mé­lites d’a­près Georges Bernanos et « la der­nière à l’é­cha­faud » de Gertrud von Le Fort qui ses ont ins­pi­rés de l’his­toire vécue des 16 car­mé­lites de Compiègne sous la Terreur.

Compiègne. Mai 1789. Le Carmel accueille deux jeunes filles. La pre­mière, heu­reuse de vivre et de se consa­crer à la vie aus­tère de la com­mu­nau­té, devient Sœur Constance. La seconde, tou­jours inquiète et obsé­dée par la mort, est la fille du mar­quis de la Force et prend le nom de Sœur Blanche de l’Agonie du Christ.

Cependant la vieille prieure, vic­time d’une ter­rible mala­die, ago­nise dans la soli­tude sans par­ve­nir à sur­mon­ter son épou­vante du tré­pas et de l’au-​delà. Elle offre sa « pauvre mort » pour le salut de Blanche qu’on lui a confiée et qu’elle sait vul­né­rable et elle adjure Mère Marie de l’Incarnation de veiller sur la postulante.

La Révolution éclate. Un com­mis­saire de la République vient ins­pec­ter le couvent où le frère de Blanche, le che­va­lier de la Force, a cher­ché asile pen­dant une nuit. C’en est fait de la Communauté. Les sœurs sont dépos­sé­dées, recher­chées, pour­sui­vies. Leur pro­cès s’ins­truit à Paris. La mort les attend. Seule Sœur Blanche, ter­ri­fiée, a trou­vé à se cacher chez une comé­dienne : Rose Ducor.

Mais, quand les car­mé­lites, ayant pro­non­cé le vœu du mar­tyre vont à l’é­cha­faud, Blanche de la Force sur­monte ses ter­reurs, rejoint ses com­pagnes et va au sup­plice avec elles.