Pie XII

260ᵉ pape ; de 1939 à 1958

5 mai 1947

Discours lors de la béatification d'Alix le Clerc

Table des matières

Voici le long dis­cours que le Saint-​Père pro­non­ça, en fran­çais, aux dif­fé­rents groupes qui ont assis­té à la béa­ti­fi­ca­tion d’Alix Le Clerc, fon­da­trice des cha­noi­nesses régu­lières de Saint-​Augustin de la Congré­gation de Notre-​Dame. Auprès du trône pon­ti­fi­cal avaient pris place, entre autres ; S. Em. le car­di­nal van Roey, arche­vêque de Malines, S. Exc. M. Jacques Maritain, ambas­sa­deur de France, S. Exc. Mgr Marmottin, arche­vêque de Reims, et Nosseigneurs les évêques de Bayeux et Lisieux, Nancy et Strasbourg.

Nous avons eu plu­sieurs fois, très chers filles, au cours de ces der­nières années, de ces der­niers mois, la joie de glo­ri­fier des édu­ca­trices de la jeu­nesse fémi­nine, décré­tant, selon les cas, les hon­neurs de la cano­ni­sa­tion, per­met­tant le culte des bien­heu­reuses, sanc­tion­nant le témoi­gnage des ver­tus héroïques. La mis­sion qui leur fut com­mune à toutes est, actuel­le­ment, d’une évi­dente oppor­tunité. Chacune, pour­tant, pré­sente dans l’identité de la fin géné­rale que toutes ont pour­sui­vie ces nuances qui l’adaptent à toutes les cir­cons­tances, à tous les milieux, à toutes les époques, à tous les besoins, et dont la varié­té presque infi­nie fait la beau­té du man­teau de l’Église.

Sur ce man­teau qui couvre et qui abrite les membres nus, grelot­tants, bles­sés de la pauvre huma­ni­té, elles scin­tillent comme autant de pierres pré­cieuses et de perles fines, dont cha­cune jette son éclat par­ti­cu­lier, dif­fé­rent de celui des autres. Ce qui leur est com­mun, c’est la gran­deur. Dieu, qui de toute éter­ni­té les a choi­sies, les a faites grandes : grandes par l’intelligence pour être les confi­dentes de ses grandes pen­sées et de ses grands des­seins ; grandes par le cou­rage pour por­ter les grandes épreuves, par les­quelles il anéan­tit toute leur gangue ter­restre, et, dans cet anéan­tis­se­ment créa­teur et fécond, fait res­plen­dir son action sou­ve­raine, ut inha­bi­tet in eis vir­tus Christi [1] ; grandes enfin par la volon­té pour accom­plir ses grandes œuvres.

Nous consta­tons à un degré émi­nent cette triple gran­deur en Alix Le Clerc ; mais tan­dis que, assez sou­vent, l’appel, l’épreuve, l’action se suc­cèdent comme autant d’étapes vers la réa­li­sa­tion de l’œuvre confiée par Dieu, chez elle la mon­tée s’est effec­tuée conti­nue, tout le long de sa vie : la voca­tion à sa mis­sion par­ti­cu­lière s’est pro­gres­si­ve­ment dévoi­lée dans une lumière sans cesse crois­sante, l’épreuve a duré jusqu’au bout, tou­jours plus cru­ci­fiante, la puri­fiant, la trem­pant, la sanc­ti­fiant au milieu des tra­vaux de l’apostolat et du recueille­ment de la contem­pla­tion ; l’œuvre s’est accom­plie sui­vant un des­sein chaque jour plus pré­cis et plus ample.

La crise de la société de son temps.

1. — La grande pen­sée que Dieu dévoi­lait gra­duel­le­ment aux yeux de votre bien­heu­reuse Mère, c’était celle de la socié­té de son temps, tout entière à res­tau­rer dans le Christ par le minis­tère d’âmes radi­ca­le­ment déta­chées du monde, unies inti­me­ment à la vie du Christ dans la contem­pla­tion, unies inten­sé­ment à l’action du Christ dans l’œuvre de l’éducation de la femme.

Cette pen­sée, il la lui dévoile par l’illumination de son intelli­gence haute et large, par des com­mu­ni­ca­tions sur­na­tu­relles, sur­tout par l’expérience qu’il lui donne et qu’il lui fait acqué­rir du siècle où elle vit, de ses misères, de ses besoins, de ses res­sources à tous les degrés et dans toutes les sphères de la vie pri­vée et sociale.

Le tableau qui se pré­sente à son regard est bien com­plexe, bien confus. Ce qu’elle en voit tout d’abord, c’est le monde, le monde mon­dain auquel elle appar­tient par sa nais­sance, auquel elle est mêlée, monde tout pro­fane avec ses peti­tesses, ses pas­sions, sa fri­volité affai­rée, monde hon­nête selon les maximes du siècle, mais d’une hon­nê­te­té toute ter­restre et pour ain­si dire néga­tive. Les hori­zons n’étaient pas vastes ; les pré­oc­cu­pa­tions mes­quines ne per­met­taient pas à la vue de s’étendre aux grands inté­rêts de l’Eglise et des âmes, de s’abaisser sur les misères phy­siques et morales de la vie sociale. On n’y fai­sait peut-​être pas grand mal, on n’y fai­sait pas non plus grand bien : on s’amusait. Voilà le monde qui s’offrait aux yeux d’Alix, l’ambiance où elle vivait. Elle le déplo­re­ra plus tard : elle croi­ra peut-​être y avoir per­du son temps : il sera bon pour elle et pour sa mis­sion future qu’elle l’ait connu, et connu par expé­rience, qu’elle en ait sen­ti les attraits, assez pour com­prendre que d’autres n’y soient pas insen­sibles, pour les aider, sinon à en sor­tir, du moins à s’en déta­cher. Alors elle pour­ra, comme échap­pée au gouffre et por­tée à la rive, contem­pler toute hale­tante l’onde tour­billonnante qui avait failli l’engloutir.

Désireuse de se don­ner à Dieu, elle fait connais­sance avec la vie reli­gieuse d’alors. Quelle vie reli­gieuse ! Là où n’était pas encore par­ve­nue la réforme pro­vi­den­tielle ordon­née par le concile de Trente, c’est à peu près la vie du monde, mais avec un peu plus d’étroitesse. Elle y voit, grâce à Dieu, de bonnes et dignes âmes, quelques-​unes très grandes, mais elle voit aus­si com­bien il est diffi­cile à celles-​ci de pour­suivre leur bel idéal dans une atmo­sphère si lourde ; elle-​même en souffre, elle en gémit ; elle fait en sorte de s’en éva­der : elle y par­vient à grand-​peine ; mais il lui sera bon, plus tard, de s’en être sen­tie oppressée.

Elle pâtit, d’abord sans s’en aper­ce­voir, de la disette des prêtres ver­tueux et doctes, aptes à conduire les âmes, mais plus tard cela lui fera com­prendre le besoin pour elles d’une solide direc­tion spi­ri­tuelle. Elle en trouve un, un saint, qui la gui­de­ra ; il lui fait connaître la misère de la jeu­nesse, il la lui confie et elle voit de près le peuple des vil­lages avec son igno­rance, sa gros­siè­re­té et ses vices aus­si. Déli­cate comme elle est, il faut bien qu’elle le connaisse à fond pour prendre en pitié la détresse morale et spi­ri­tuelle de ces filles qui, pour­tant, devront être à leur tour des mères de famille et prépa­rer la future génération.

Aristocratie et peuple, cloîtres et salons, elle voit tout cela en proie à l’agitation dans le trouble des guerres, des luttes de la poli­tique et de la reli­gion : riva­li­tés, dis­cordes et le reste. Devant son esprit, se pose ain­si dans son ampleur et son inex­tri­cable com­plexi­té, l’immense et uni­ver­selle crise tout à la fois sociale, morale et reli­gieuse. Une grande pitié enva­hit son âme ; la pitié ne suf­fit pas, il faut l’amour, un grand amour et l’amour, lui, suf­fit car il ne serait pas vrai­ment l’amour s’il n’incluait une irré­sis­tible envie de voir le monde entier comme le voit Jésus du haut de sa croix, une indomp­table volon­té de faire, cru­ci­fiée avec Jésus, pour la rédemp­tion de ce monde, pour sa res­tau­ra­tion dans le Christ, tout ce qu’elle peut en vue de récon­ci­lier les hommes, les classes, les peuples entre eux et avec Dieu même. Hélas ! Que peut-​elle ? Quelle est sa place ?

Quel est son rôle ? Que faire et par où com­men­cer ? C’est un chaos. Petit à petit, la lumière monte, elle voit net­te­ment le pré­sent, elle voit très haut et très loin l’idéal auquel elle doit viser, elle en voit la réa­li­sa­tion par­tielle dans l’avenir qui marche pas à pas. Telle est la grande pen­sée d’Alix. Sa réso­lu­tion est prise ; elle se met­tra à l’œuvre et l’œuvre est vaste, humai­ne­ment impos­sible. Entre sa peti­tesse et la tâche qui s’offre à elle, il y a un abîme. Dieu se charge de la mettre à la hau­teur de la tâche et de com­bler l’abîme. Il le fait à sa manière à lui : en l’anéantissant.

Sa conversion et sa lutte pour la réalisation de sa vocation.

2. — La pre­mière phase de l’épreuve est celle de la conver­sion ; les autres ensuite seront incom­pa­ra­ble­ment plus dures, et, néan­moins, sur le moment, celle-​ci fut rude à la nature : il s’agissait d’arracher au siècle et à l’esprit du siècle une jeune fille qui, dans les limites de l’honnêteté chré­tienne, y était fort atta­chée et que le démon cher­chait à y rete­nir. Aussi lui faut-​il, une fois la voix de Dieu enten­due, une fois sen­ti son appel impé­rieux, lut­ter contre ses goûts, son orgueil, son amour du plai­sir, contre toute sa nature, lut­ter contre le monde qui l’apprécie, l’estime et l’aime, lut­ter contre les séduc­tions, les menaces, les ten­ta­tions du démon, tour à tour furieuses et sub­tiles. Dieu la presse, la tra­vaille par la mala­die et la souf­france. Elle se rend : elle veut être à lui, tota­le­ment, sans réserve. Les siens, d’abord oppo­sés finissent bien par se rendre, eux aus­si, ils acceptent qu’elle se donne à Dieu, pour­vu que ce soit de la manière et sous la forme qui leur convient ; et voi­ci la seconde phase de l’épreuve, la lutte pour sa vocation.

Contrainte à des essais de vie reli­gieuse selon les pré­ju­gés du monde, elle voit clair comme le jour qu’on la jette hors de sa voie. Dans sa détresse, elle cherche le secours d’un guide qui lui soit don­né par Dieu et quand Dieu le lui donne, ce guide qui aura si grande part dans sa vie et dans son œuvre, semble la négli­ger d’abord et puis, pour un temps faire cause com­mune avec les adver­saires de sa véri­table voca­tion. Tout est pro­vi­den­tiel : c’est dans l’effondre­ment de tout le reste, dans l’échec de tous les tâton­ne­ments, que les des­seins de Dieu, objet de cette véri­table voca­tion, com­mencent à se réa­li­ser : pré­pa­ra­tion d’une nou­velle famille reli­gieuse, consa­crée à l’œuvre de l’éducation dans le cloître.

Dans cette réa­li­sa­tion même, dans ces débuts d’exécution des plans divins et à mesure du pro­grès, la pauvre nature d’Alix est broyée, tous ses goûts et ses pré­fé­rences sacri­fiés, son amour-​propre pié­ti­né, plus encore, son âme est abreu­vée d’amertume par­mi les per­sé­cu­tions, les aban­dons, les contra­dic­tions : comme pour lui reti­rer tout appui créé, les diver­gences de vue entre elle et plu­sieurs de ceux qui édi­fient avec elle l’œuvre entre­prise, viennent entra­ver sa marche et, pour comble, dans la crise qui paraît fatale, l’épreuve se fait plus déso­lante que jamais : souf­frances du corps, souf­frances du cœur, souf­frances de l’esprit, tor­tures même de la conscience. On croit entendre la plainte du Rédempteur cru­ci­fié : « Le flot mon­tant me sub­merge et va m’engloutir… mon Dieu, mon Dieu ! pour­quoi m’avez-vous aban­don­né ? » (Ps. LXVIII, 2 et XXI, 2). Pourtant c’est au sein de cette épreuve que, par elle, Dieu accom­plit la grande œuvre pour laquelle il l’a choi­sie, appe­lée, préparée.

Son œuvre.

3. — A nous qui en voyons l’histoire ramas­sée en pers­pec­tive, l’unité et la conti­nui­té de cette œuvre nous appa­raissent aujourd’hui en même temps que son ampleur et sa puis­sance. Sur l’océan, les vagues se sou­lèvent, se heurtent, se brisent, se jouent, se confondent tour à tour en retom­bant, don­nant l’impression d’agitation, de désor­dre, d’incohérence. Du haut de la falaise, l’observateur voit s’avancer, majes­tueuse, la marée ; elle pro­gresse sur la grève qu’elle baigne, qu’elle recouvre bien­tôt tout entière ; elle conti­nue sa marche, elle gagne, elle atteint la roche et, sans lui livrer les assauts furieux et inutiles des jours de tem­pête, elle l’escalade, irré­sis­tible, elle va, semble-​t-​il, tout sub­mer­ger. Ainsi montent les œuvres de Dieu. En dépit des vicis­si­tudes, par­fois des faillites appa­rentes, en dépit même des appa­rentes concur­rences ou contra­dic­tions, elles sont toutes ensemble la grande marée qui vient sub­mer­ger en effet le monde dans l’océan d’amour pour le sau­ver. Mais tan­dis que la marée a son reflux, que, à l’heure, à la minute mar­quée, obéis­sante, elle se retire pour reve­nir et s’en aller de nou­veau le len­de­main, l’œuvre de Dieu conti­nue sa mon­tée. L’histoire d’Alix le Clerc nous donne une impres­sion de ce genre et c’est dans le recul de trois siècles et demi que nous en per­ce­vons l’admirable unité.

Dans la clar­té lumi­neuse du phare qui la guide, dans l’ardeur brû­lante du creu­set qui l’épure, l’affine et la consume, votre bienheu­reuse Mère fait avan­cer pas à pas, paral­lè­le­ment ou plu­tôt con­jointement l’œuvre de votre vie reli­gieuse contem­pla­tive et de votre vie apos­to­lique intense.

Les débuts en furent bien humbles, en cette nuit de Noël 1597, où cinq jeunes filles se consa­craient à Dieu devant la paroisse pour exer­cer toutes sortes de bonnes œuvres par­mi les pauvres, les pay­sans, les igno­rants ; point de vœux, point de couvent. Les consa­crées conti­nuent de vivre dans leurs familles, vêtues sim­ple­ment mais sans habit reli­gieux, ni moniales, ni sécu­lières, genre de vie que le monde n’arrivait pas à com­prendre. Alix est for­cée de faire des essais dans des Ordres régu­liè­re­ment consti­tués, essais mal­heu­reux qui l’amènent à en fon­der un nou­veau. Jésus-​Christ lui mani­feste clai­re­ment sa volon­té : il la met sous la pro­tec­tion et la conduite de la Vierge sa Mère. Le saint curé de Mattaincourt rédige avec ses filles un pre­mier plan de règles ; il les groupe en une com­mu­nau­té liée par les vœux. Les contra­dic­tions et les rebuts faci­litent leur vie contem­plative ; les néces­si­tés maté­rielles leur vie de pau­vre­té ; les misères qui les entourent leur vie apos­to­lique. Elles n’avaient visé que le très humble apos­to­lat des vil­lages. A pré­sent, de par­tout on vient à elles, on les appelle de partout.

Il faut bien répondre : des dif­fi­cul­tés cano­niques se dressent, aux­quelles viennent satis­faire des consti­tu­tions pré­cises, qui reçoivent leur appro­ba­tion de l’autorité épis­co­pale d’abord, puis du Saint- Siège. Un monas­tère cloî­tré d’un Ordre ensei­gnant venait d’être fon­dé sous le vocable de Notre-​Dame, avec habit, chœur, et admet­tant des élèves externes, aus­si bien que des pen­sion­naires. Les pauvres et les petits conti­nuent d’y rece­voir les pre­miers rudi­ments d’une éduca­tion solide et chré­tienne. Le monde, ce grand monde aris­to­cra­tique, qu’Alix avait dédai­gné et quit­té, accourt vers elle, lui confie aus­si ses enfants ; les per­son­nages les plus qua­li­fiés, jusqu’aux plus hauts, viennent à son cloître comme à une oasis de lumière, de fraî­cheur et de paix.

Mais les temps s’écoulent, les per­sé­cu­tions, les guerres, les révolu­tions passent ; la grande bour­rasque semble enfin devoir anéan­tir tout ensei­gne­ment reli­gieux, toute vie reli­gieuse ; elle vide, comme les autres, les monas­tères de la Congrégation de Notre-​Dame. Ainsi la tem­pête, en dis­per­sant les frêles semences, les porte tout au loin pour les y faire germer.

La com­pagne d’Alix était bien scep­tique quand votre bien­heu­reuse Mère, à peine arri­vée à Nancy, lui mon­trait, de la fenêtre de leur pauvre logis, la vaste espla­nade éta­lée sous leurs yeux et voyait en esprit le beau monas­tère qui s’élèverait là « avec un grand nombre de reli­gieuses qui chan­te­ront les louanges de Dieu ». La vision devait paraître bien belle alors au sou­ve­nir tout récent des modestes com­mencements dans l’église parois­siale de Mattaincourt ! Comme elle est dépas­sée ! Cette année même, trois cent cin­quante ans depuis la consé­cra­tion des cinq pre­mières com­pagnes, de com­bien de monas­tères montent vers Dieu les même louanges et se répandent sur des âmes innom­brables les mêmes grâces ! A côté d’eux, com­bien d’au­tres foyers, mal­gré la diver­si­té des obser­vances, ont pour­tant allu­mé leur flamme à celle de la mai­son de Nancy ! Et cette flamme, cou­rant à tra­vers le monde comme l’étincelle à tra­vers un champ de roseaux, pas­sant de l’Ancien conti­nent au Nouveau dans les deux Amériques, brille en cette capi­tale de l’univers catho­lique, à Rome, d’où elle rayonne dans tant de peuples, éclai­rant et embra­sant désor­mais de nom­breuses pha­langes de jeunes filles. Histoire admi­rable du pas­sé, tableau non moins admi­rable du pré­sent sont de sûrs garants de l’avenir. L’œuvre est de Dieu. Placée par Dieu, par votre Père saint Pierre Fourier, par votre bien­heu­reuse Mère Alix Le Clerc, par l’Église elle-​même, sous le nom, sous le patro­nage, sous la conduite de Notre-​Dame, elle ne sau­rait avoir de meilleurs gages de vie, de pro­grès, de fécon­di­té. Et c’est dans toute l’effusion de Notre cœur pater­nel que Nous les confir­mons en vous don­nant à vous, à vos monas­tères, à vos unions, à toutes vos reli­gieuses, enfants et anciennes élèves, à vos auxi­liaires, à vos familles, Notre Bénédiction apostolique.

Source : Documents Pontificaux de S. S. Pie XII, année 1947, Édition Saint-​Augustin Saint-​Maurice. – D’après le texte fran­çais des A. A. S., XXXIX, 1947, p. 358.

Notes de bas de page
  1. « Afin qu’­ha­bite en eux la ver­tu du Christ ». cf. II Cor., XII, 9[]
4 novembre 1942
La vraie fidélité a pour objet et pour fondement le don mutuel non seulement du corps des deux époux, mais de leur esprit et de leur cœur
  • Pie XII