Pie XII

260ᵉ pape ; de 1939 à 1958

1er mai 1956

Radiomessage aux travailleurs de diverses nations réunis à Milan

Table des matières

A l’oc­ca­sion de la pre­mière célé­bra­tion de la fête de saint Joseph arti­san, le Saint-​Père a adres­sé le radio­mes­sage sui­vant aux délé­ga­tions d’ou­vriers du monde entier, réunis à Milan (A.C.L.I.) [1] :

Le Saint-​Père évoque le congrès triomphal de l’année précédente au cours duquel les travailleurs chrétiens avaient demandé une fête religieuse du travail.

Nous conser­vons dans le cœur le sou­ve­nir vivant et agréable de votre impo­sante réunion romaine de l’an der­nier, alors qu’au soir radieux du pre­mier mai, en face de la basi­lique vati­cane, sym­bole de toute vic­toire chré­tienne durable, vous Nous avez deman­dé de consa­crer solen­nel­le­ment la fête du tra­vail, dont le sens et le but vous furent par Nous-​même indi­qués [2]. Dans Notre affec­tion pater­nelle et avec l’au­to­ri­té du Pasteur suprême, non seule­ment Nous avons accueilli votre juste désir, mais comme un don pui­sé aux tré­sors célestes Nous avons ins­ti­tué la fête litur­gique de votre patron, saint Joseph, l’é­poux vir­gi­nal de Marie, le tra­vailleur de Nazareth, humble, silen­cieux et juste, pour qu’il fût à l’a­ve­nir votre pro­tec­teur dans la vie, votre sau­ve­garde dans les peines et les épreuves du tra­vail. Il résonne encore à Nos oreilles le « oui » solen­nel par lequel vous avez publi­que­ment mani­fes­té votre joie pour une si grande grâce, et affir­mé en même temps l’en­ga­ge­ment de fait qui découle d’une telle consé­cra­tion pour chaque tra­vailleur chrétien.

A un an de dis­tance, tan­dis qu’au­jourd’­hui pour la pre­mière foi l’on célèbre cette fête dans l’Eglise uni­ver­selle, Nous sommes très heu­reux, pour vous rendre en quelque sorte votre visite à Rome, de Nous trans­por­ter en esprit par­mi vous et de faire entendre Notre voix à vos vaillantes équipes réunies à Milan, capi­tale de la Lombardie labo­rieuse, centre fré­mis­sant du tra­vail ita­lien, sûr de Nous trou­ver là aus­si au poste assi­gné à Notre humble per­sonne par la divine Providence comme Vicaire du Christ et pas­teur des âmes.

Notre ren­contre d’au­jourd’­hui se déroule sous les joyeux aus­pices du regard mater­nel de la Vierge, dont l’i­mage domine toute la métro­pole lom­barde et dont l’a­mour est bien haut dans vos cœurs. Cette ren­contre est d’a­bord un rap­pel de ce qui fut accom­pli l’an der­nier, mais elle veut aus­si ouvrir au mou­ve­ment bien­fai­sant des tra­vailleurs chré­tiens de nou­velles voies et lui indi­quer des espaces encore plus vastes. Parmi vous, en effet, se dis­tinguent, très nom­breux et pleins d’en­thou­siasme, des repré­sen­tants des asso­cia­tions de tra­vailleurs catho­liques non seule­ment de toutes les par­ties de l’Italie, mais aus­si de beau­coup d’autres nations, venus témoi­gner, non pas d’une imagi­naire uni­té inter­na­tio­nale de la classe ouvrière mais de l’é­troite uni­té des tra­vailleurs catho­liques, comme membres de l’Eglise, dési­reux de rame­ner au Christ tout le monde du tra­vail, qui Lui appar­tient, comme tous les autres domaines de la vie sociale.

Il rappelle aux travailleurs chrétiens des A.C.L.I. que la raison d’être de leur association est de faire d’eux des apôtres du Christ parmi leurs frères.

Nous vou­drions faire remar­quer, à ce pro­pos, qu’il ne s’a­git pas tant de créer l’u­ni­té des tra­vailleurs catho­liques que de la recon­naître et la réaf­fir­mer dans leurs consciences propres et dans celles d’au­trui, car elle se trouve déjà au fond même de leur foi à l’u­nique Christ, rédemp­teur de tous les hommes, et à l’u­nique Eglise, mère de tous les fidèles, par-​delà toute fron­tière et tout inté­rêt par­ti­cu­lier. C’est dans cette uni­té substan­tielle, solide comme le gra­nit, que les tra­vailleurs chré­tiens trouvent aus­si le puis­sant motif ou plu­tôt le devoir de s’ou­vrir à tout le monde qui les entoure, pour étendre par­tout le règne de Dieu, qui est un règne de jus­tice et d’a­mour. La rai­son d’être pro­fonde de votre asso­cia­tion, comme de toute autre asso­cia­tion catho­lique, est à cher­cher non dans la peur d’autres mou­ve­ments ou dans le désir de concur­ren­cer les autres, ni même dans le sen­ti­ment de soli­da­ri­té qui unit les membres d’une même classe mais dans le devoir intime et le zèle que vous éprou­vez, en tant que catho­liques, de vous faire apôtres du Christ par­mi vos frères qui en ignorent ou en repoussent le mes­sage sauveur.

Unis dans le Christ, centre vital de notre uni­té, vous vou­lez être ses apôtres, non seule­ment parce que vous par­ta­gez avec Lui les condi­tions de vie qui furent jadis les siennes pen­dant de longues années durant son séjour sur la terre, quand la sueur de l’ef­fort per­lait sur son front, mais sur­tout parce que, comme ses dis­ciples les plus fidèles et les plus réso­lus, vous vous sen­tez pris par la flamme divine de son amour pour tous les hommes de la terre. L’amour et la force apos­to­lique du Christ vous poussent à voir en tout tra­vailleur l’homme que Dieu a créé et rache­té pour lui rendre ce qui lui revient en ver­tu de la volon­té divine. C’est pour­quoi, Nous pou­vions dire des acti­vités de vos asso­cia­tions : « L’amour fait battre leur cœur, cet amour même qui fai­sait battre le cœur du Christ, et il ins­pire leur sol­li­ci­tude pour la défense et le res­pect de la digni­té du tra­vailleur moderne et le zèle actif pour le mettre dans des condi­tions de vie maté­rielles et sociales en har­mo­nie avec une telle digni­té[3]. »

Chers fils et filles, main­te­nez intact et solide ce fon­de­ment reli­gieux chré­tien de vos A.C.L.I, dans la cer­ti­tude qu’au­cun déve­lop­pe­ment his­to­rique du mou­ve­ment ouvrier ne pour­ra dé­truire leur rai­son d’être, ni leur uni­té, ni leur droit d’ex­pan­sion, parce que, tant qu’il y aura des tra­vailleurs, ce déve­lop­pe­ment ne pour­ra pas modi­fier les rap­ports entre vous et le Christ, entre vous et vos frères. Quel que puisse être en fait l’a­ve­nir du monde du tra­vail, il sera tou­jours néces­saire qu’un noyau plus ou moins vaste d’a­pôtres, imprime ou main­tienne dans la vie sociale le sceau du règne du Christ, en réa­li­sant ou en sou­te­nant les valeurs qui tiennent sou­ve­rai­ne­ment au cœur de tout homme, de tout tra­vailleur mûr et conscient, telles que la jus­tice, la liber­té et la paix dans la col­la­bo­ra­tion posi­tive des classes. C’est en cette com­mu­ni­ca­tion des biens sur­na­tu­rels et humains que consistent le droit et le devoir d’ex­pan­sion des A.C.L.I, expan­sion que Nous sou­hai­tons rapide et concrète dans Notre chère Italie, parce que tous les tra­vailleurs, même sim­plement comme hommes, appar­tiennent à leur Créateur et Ré­dempteur, au Christ, auquel ils doivent retour­ner avec une conscience éclai­rée s’ils en sont éloignés.

Le Saint-​Père réfute l’objection de ceux qui prétendent que les A.C.L.I occasionnent une rupture dans le mouvement ouvrier.

Il semble tou­te­fois que cer­tains ne voient pas clai­re­ment que les A.C.L.I dérivent, de façon logique et néces­saire, de la sub­stance intime du chris­tia­nisme, mais mani­festent au con­traire un cer­tain malaise intime dans l’ef­fort qu’ils font pour jus­ti­fier et pour ain­si dire excu­ser l’exis­tence des asso­cia­tions chré­tiennes des tra­vailleurs. L’excuser devant qui et de quelle impu­ta­tion ? L’excuser à cause de ce qu’ils appellent mouve­ment ouvrier en tant que tel ; l’ex­cu­ser pour la « rup­ture » sup­po­sée que les A.C.L.I. cau­se­raient dans le mou­ve­ment lui- même ! Qui ne voit com­ment pareils motifs et pareilles craintes manquent de fon­de­ment ? N’importe quel mou­ve­ment social, le mou­ve­ment ouvrier lui aus­si par consé­quent, sup­pose comme prin­cipe et comme terme l’homme avec son des­tin sur­na­tu­rel et l’en­semble de ses droits et de ses devoirs natu­rels, dont on ne peut faire abs­trac­tion, même lorsque le mou­ve­ment se pro­pose direc­te­ment des buts éco­no­miques et contin­gents. Quant à la « rup­ture » et à la sépa­ra­tion redou­tées, la véri­té se trouve pré­ci­sé­ment à l’op­po­sé. Plus sou­cieuses de don­ner que de rece­voir, les A.C.L.I ouvrent déli­bé­ré­ment leurs portes à qui­conque éprouve le désir d’é­ta­blir des ententes tou­jours plus larges entre ceux qui appar­tiennent au monde du travail.

Une élo­quente démons­tra­tion en fut don­née voi­ci tout juste un an, quand les tra­vailleurs chré­tiens ont invi­té tous leurs cama­rades à par­ti­ci­per à la fête du 1er mai, consi­dé­rée jusque-​là comme le mono­pole d’une caté­go­rie par­ti­cu­lière d’ou­vriers. Ils en donnent aujourd’­hui même une autre preuve écla­tante, en accueillant dans cette assem­blée mila­naise des tra­vailleurs de dif­fé­rentes nations.

C’est pour­quoi, de même que la fidé­li­té à leur phy­sio­no­mie propre né doit pas empê­cher les A.C.L.I. de tra­vailler à se répandre tou­jours plus lar­ge­ment en dehors de leur propre sphère, de même devez-​vous veiller à ce qu’elles ne risquent pas de dis­pa­raître, et d’être comme absor­bées par le mou­ve­ment ouvrier en tant que tel. Ceux qui se sen­ti­raient trou­blés et hési­tants quant à l’in­des­truc­tible fon­de­ment de votre uni­té, qu’au­cun déve­lop­pe­ment his­to­rique ne sau­rait mettre en cause, ceux-​là n’au­raient pas qua­li­té pour assu­rer la direc­tion des A.C.L.I. dans leur mis­sion de deve­nir pour le monde du tra­vail un ferment dans le sens évan­gé­lique du mot.

Du reste l’u­ni­té du mou­ve­ment ouvrier en tant que tel ne semble pas avoir été favo­ri­sée par le cours de l’his­toire. La vie sociale des cent et quelques der­nières années dans les indus­tries euro­péenne et amé­ri­caine montre une réa­li­té dif­fé­rente. Là même où se répan­dait par­mi les tra­vailleurs l’i­dée de l’u­ni­té du prolé­tariat conçue comme celle d’une classe en lutte contre la classe capi­ta­liste, on n’est point par­ve­nu à un mou­ve­ment durable d’u­nion entre les tra­vailleurs. Des dif­fé­rences sociales insurmon­tables, et d’autres encore, par­mi les élé­ments consti­tu­tifs du contrat de tra­vail, s’op­po­saient à l’u­ni­té du pro­lé­ta­riat ; et, par ailleurs, on sait bien com­ment l’i­dée de l’u­ni­té inter­na­tio­nale de la classe ouvrière a tou­jours été mise en faillite par les diver­gences natio­nales au moment des conflits armés.

Le Saint-​Père exhorte les travailleurs à la confiance dans les A.C.L.I. qui doivent devenir des guides dans le monde du travail.

Courage donc et fer­me­té, chers fils et filles ! Groupez-​vous en rangs ser­rés autour de vos paci­fiques dra­peaux aux­quels semble déjà sou­rire, riche de pro­messes fon­dées, un ave­nir splen­dide. Les A.C.L.I. ren­ferment en elles une force vivante et inté­rieure qui, quand elle se sera plei­ne­ment déve­lop­pée, con­tribuera effi­ca­ce­ment à hâter l’a­vè­ne­ment tant sou­hai­té de la vraie paix sociale. Les tra­vailleurs chré­tiens mus par les prin­cipes éter­nels, et pui­sant dans la foi et dans la grâce la force pai­sible de sur­mon­ter les obs­tacles, ne sont peut-​être plus loin du jour où ils pour­ront exer­cer la fonc­tion de guide au milieu du monde du travail.

Et pour­quoi n’en serait-​il pas ain­si ? La saine doc­trine qu’ils pro­fessent, les sen­ti­ments droits qui les animent sont autant de titres légi­times à deve­nir les guides du mou­ve­ment ouvrier d’au­jourd’­hui. Si elle est fidèle à cette ins­pi­ra­tion, l’u­nion des tra­vailleurs chré­tiens for­més dans les A.C.L.I. peut être sûre de par­ve­nir aux conquêtes les plus éten­dues et les plus rapides. Un esprit impar­tial aura vite fait de consta­ter chez vous l’hon­nêteté des buts pour­sui­vis, la mesure dans les moyens mis en œuvre, une concep­tion droite de la jus­tice, et par-​dessus tout votre indé­pen­dance à l’é­gard des puis­sances ou des inté­rêts du dehors. Au contraire, là où on a de bons motifs de sus­pec­ter l’hon­nê­te­té, la rec­ti­tude de tant de pré­ten­dus chefs, et tout par­ticulièrement leur capa­ci­té à mettre un frein aux pas­sions après les avoir déchaî­nées, à l’heure où la reven­di­ca­tion du droit se change en abus, il est com­pré­hen­sible qu’on se rai­disse dans l’in­tran­si­geance ou bien qu’on se plie à d’ap­pa­rentes conces­sions qui ne changent rien du tout à la sub­stance des choses. Or, aucun de ces soup­çons ne vient enta­cher la confiance que l’on place en vous, tra­vailleurs chré­tiens ; car on sait de quelle source et entre quelles rives coule votre mou­ve­ment. Et voi­ci les preuves valables de cette confiance : les appro­ba­tions vous viennent de toutes parts, à com­men­cer par les pas­teurs de vos âmes, et en pre­mier lieu le très digne arche­vêque de la métro­pole de Saint-​Ambroise, tant d’autres per­son­na­li­tés qui prennent part aujourd’­hui à votre assem­blée, et ceux-​là même par­mi les tra­vailleurs qui, sans mili­ter dans vos rangs, ne vous ménagent ni leur sym­pa­thie ni leur appui.

Allez donc en pleine sécu­ri­té de conscience vers les buts éle­vés que vous vous êtes fixés ; allez avec un zèle tout parti­culier vers ceux de vos frères qui sont vic­times d’er­reurs et de mirages. Et que votre ardeur et votre foi dans le suc­cès soient encou­ra­gées par cette pen­sée que dans la conscience de Notre devoir apos­to­lique, Nous sommes avec vous, rem­pli d’un amour qui n’est pas vain, inopé­rant ou sté­rile, mais d’un amour vif, juste et effi­cace. C’est d’un tel amour que le Pape vous aime, que l’Eglise vous aime ! Paternellement com­pré­hen­sif de votre sort et de celui de vos familles, conscient de vos besoins, de vos droits légi­times autant que de vos devoirs, Nous sommes avec vous dans les évé­ne­ments qui agitent le monde. Et, puisque le ser­vice que l’Eglise, fidèle à sa constante tra­di­tion, rend aujourd’­hui aux classes labo­rieuses va pui­ser ses cri­tères et ses lois dans la sagesse éter­nelle de l’Evangile, aucun d’entre vous, chers fils, ne peut mettre en doute les béné­fices reli­gieux, moraux et maté­riels que son action bien­fai­sante et infa­ti­gable ne man­que­ra pas d’ob­te­nir par les voies de l’ordre et de la paix.

En terminant, le Saint-​Père revient sur un problème qui lui tient particulièrement à cœur : la paix. Il redit combien l’Eglise travaille pour la paix et affirme que les groupements de travailleurs chrétiens doivent être parmi les meilleurs artisans de la paix.

L’ordre et la paix ! Tels sont, en effet, les biens suprêmes que Notre effort se pro­pose d’ob­te­nir chaque fois que Nous tour­nons Nos regards sur les tris­tesses de cette terre et que Nous ten­dons la main vers ceux qui peuvent en déter­mi­ner le cours. La paix sur­tout, comme vous le savez bien, chers fils ! L’Eglise — Nous l’a­vons répé­té cent fois — déteste la guerre et ses hor­reurs, aujourd’­hui sur­tout que des moyens guer­riers des­truc­teurs de toute valeur et de toute civi­li­sa­tion menacent l’hu­ma­ni­té trem­blante. Elle veut et elle défend la paix, la paix inté­rieure entre les fils d’une même patrie, et la paix exté­rieure entre les membres de la grande famille humaine. Mais elle a besoin de col­la­bo­ra­teurs réso­lus et forts pour une aus­si grande entre­prise. Parmi ceux-​là, qui sont nom­breux en toutes les ré­gions du monde, Nous vous recon­nais­sons, vous, tra­vailleurs chré­tiens de tous pays et de toutes langues, vous, chers fils aujourd’­hui ras­sem­blés à l’ombre de l’ad­mi­rable cathé­drale mila­naise. Par votre fidèle adhé­sion à la doc­trine de l’Evangile et aux direc­tives de la sainte hié­rar­chie, vous ne col­la­bo­rez pas seule­ment, dans le camp du tra­vail, au triomphe du règne de Dieu dans une socié­té qui sou­vent oublie sa pré­sence, sa volon­té et ses droits sacrés ; mais vous vous ins­cri­vez par­mi les pre­mières troupes de ces forces saines du corps social enga­gées dans la paci­fique bataille pour le salut com­mun des peuples. Prenez plei­ne­ment conscience de l’hon­neur que com­porte cette double col­la­bo­ra­tion que les A.C.L.I. réclament de vous, accrois­sez la puis­sance de son action par votre exemple et votre labeur, et Dieu ne man­que­ra pas de vous faire goû­ter les fruits de la jus­tice, de l’ordre et de la paix que vous aurez puis­sam­ment contri­bué à mûrir.

En for­mu­lant de tels vœux, Nous invo­quons abon­dante et durable, sur vos per­sonnes, sur vos familles et sur votre tra­vail, la grâce du Seigneur, en vous accor­dant de tout cœur, à vous tous ici pré­sents, et à tous ceux qui vous sont unis dans l’espé­rance et dans l’a­mour, Notre pater­nelle Bénédiction apostolique.

Source : Document Pontificaux de S. S. Pie XII, Editions Saint-​Augustin Saint Maurice – D’après le texte ita­lien des A. A. S., XXXXVIII, 1956, p. 287 ; tra­duc­tion fran­çaise de l’Osservatore Romano, du 11 mai 1956.

Notes de bas de page
  1. Pour célé­brer digne­ment la pre­mière fête de saint Joseph arti­san les A.C.L.I. (Asso­ciations chré­tiennes des tra­vailleurs ita­liens) avaient convié leurs membres et des ? délé­ga­tions d’ou­vriers ? chré­tiens du monde entier à une grande mani­fes­ta­tion qui se dérou­la le pre­mier mai à Milan, sur la place du Dôme, sous la pré­si­dence de S. Exc. Mgr Montini.[]
  2. Cf. Documents Pontificaux 1955, p. 122.[]
  3. Cf. Discorsi e radio­mes­sag­gi, vol. X, p. 334 ; Documents Pontificaux 1948, p. 242.[]
4 novembre 1942
La vraie fidélité a pour objet et pour fondement le don mutuel non seulement du corps des deux époux, mais de leur esprit et de leur cœur
  • Pie XII
17 juin 1942
L'amour-propre porte à l'union sacrée des âmes une blessure invisible et souvent fatale
  • Pie XII