4 juin 2011

Reportage photos des 25 ans du séminaire St-Curé-d’Ars

Samedi 4 juin 2011. Dix heures… les cloches du sémi­naire Saint-Curé‑d’Ars sonnent joyeu­se­ment, et le cler­gé pénètre en pro­ces­sion dans une église comble.

Le sémi­naire fête aujourd’hui ses 25 ans, et une messe solen­nelle d’action de grâces y est célé­brée par Monsieur l’abbé Pfluger, pre­mier assis­tant de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X, entou­ré des abbés Troadec et Laurençon.

Dans son ser­mon, celui-​ci rap­pelle la rai­son d’être du Séminaire, qui est la sau­ve­garde du sacer­doce catho­lique dans un monde aveu­glé par le maté­ria­lisme et avide d’une paix qu’il croit pou­voir se don­ner lui-​même : « Je vous laisse la paix, nous dit Notre-​Seigneur, je vous donne ma paix ; je ne la donne pas comme la donne le monde » (Jn 14, 27). Il n’y a pas d’autres moyens pour se sau­ver, affirme Monsieur l’abbé avec la Tradition de l’Église, que ceux que nous a lais­sés Notre-​Seigneur avant de remon­ter au Ciel, et qui sont pré­ci­sé­ment la messe et le sacerdoce.

Après le repas de midi, qui a ras­sem­blé près de cent cin­quante per­sonnes, les sémi­na­ristes pré­sentent une pièce de théâtre pro­fon­dé­ment chré­tienne, l’Enfer contre l’Autel.

Y est inter­pré­tée avec beau­coup de talent la machi­na­tion de Satan contre la messe, illus­trée par les pièges dia­bo­liques que trois démons mul­ti­plient contre un sémi­na­riste pour lui faire perdre sa voca­tion. Il s’en déli­vre­ra par la prière et com­pren­dra que la gran­deur et la digni­té du sacer­doce sur­passent infi­ni­ment toutes les séduc­tions du monde. Le drame s’achève sur la défaite du Malin, la croix triomphe des Enfers.

Un salut du Saint-​Sacrement clôt la jour­née. Cet anni­ver­saire fut l’occasion de remer­cier la Providence pour les grâces dont elle n’a ces­sé de com­bler le Séminaire, et de rendre gloire à Dieu pour ces réa­li­tés si grandes que sont la messe et le prêtre.

Quelques chiffres… encourageants :

Remerciements au sémi­naire de Flavigny pour les pho­tos et le texte