Pourquoi consacrer la Russie au Coeur Immaculé de Marie ?

Au temps de la guerre froide, quelques pays d’Afrique, entre­te­naient avec la Russie ou l’URSS d’étroites rela­tions poli­tiques mili­taires et éco­no­miques. Néanmoins, la Russie reste bien loin de l’Afrique ; au Gabon, elle n’a pas de place dans les pré­oc­cu­pa­tions quo­ti­diennes. Alors il est plus dif­fi­cile de réci­ter le Rosaire pour obte­nir de la Ste Vierge, la consé­cra­tion de la Russie à son Coeur Immaculé, par le Pape et les évêques unis à lui.

« La Très Sainte Vierge désire que la Russie soit consa­crée à son Coeur Immaculée. Pourquoi ? Pour que son Fils règne en Russie, pour que le règne de Notre Seigneur revienne dans ce pays qui est main­te­nant le pays livré à Satan pour détruire le règne de Notre Seigneur Jésus Christ dans toute l’humanité, dans le monde entier. Alors la Très Sainte Vierge, elle qui a écra­sé la tête du ser­pent, elle qui lutte contre Satan, sait que c’est la qu’il faut por­ter la béné­dic­tion de Dieu. Et c’est pour­quoi elle a deman­dé que la Russie soit consa­crée à son Cœur Immaculé : elle veut être Reine de la Russie pour y faire régner son Fils. » (Mgr Lefebvre – Sermon – Pâques 1984)

Avoir Foi en Marie

A Fatima au Portugal, le 13 juillet 1917, Lucie entend la Sainte Vierge :

« Dieu va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et de per­sé­cu­tions contre l’Eglise et le St Père. Pour empê­cher cette guerre, je vien­drais deman­der la consé­cra­tion de la Russie à mon Cœur Immaculé et la com­mu­nion répa­ra­trice des pre­miers samedis ».

En 1925, à Pontevedra, cette dévo­tion est révé­lée à Lucie, deve­nue reli­gieuse. Le 13 juin 1929, à Thuy, elle reçoit la mis­sion de faire consa­crer la Russie au Cœur Immaculé par le Pape et tous les évêques unis à lui. En août 1931, Notre Seigneur dit à Lucie :

« Il n’ont pas vou­lu écou­ter ma demande !… Ils s’en repen­ti­ront et ils le feront mais ce sera tard. La Russie aura déjà répan­du ses erreurs dans le monde, pro­vo­quant des guerres et des per­sé­cu­tions contre l’Eglise. Le Saint Père aura beau­coup à souffrir. »

La Sainte Vierge inter­vient donc en per­sonne. Ayons donc foi en sa demande. Croyons fer­me­ment que l’Eglise et le monde entier tire­ront un grand avan­tage de cette consé­cra­tion. Même si nous ne com­pre­nons pas bien pour­quoi , croyons fer­me­ment que la Ste Vierge sait ce qu’elle dit et ce qu’elle réclame mieux que qui­conque : La Russie est la pièce clé de la Paix pour le Monde. Plus d’une fois, elle est inter­ve­nue dans l’Histoire de l’Eglise et du Monde : elle est bien la Géopoliticienne du Bon Dieu.

Place de la Russie dans le monde

La Russie est immense ; sa super­fi­cie, sa popu­la­tion, ses res­sources natu­relles, son influence poli­tique en font une très grande puis­sance, capable de faire contre­poids aux autres.

Sa posi­tion pri­vi­lé­giée sur le conti­nent euro­péen et asia­tique rem­plit depuis long­temps un cha­pitre impor­tant de la géo­po­li­tique. L’Eurasie semble bien être le pivot autour duquel s’ar­ti­cule l’é­qui­libre poli­tique de la pla­nète. Et l’Eurasie a pour cœur, la Russie. L’histoire des hommes est faite d’une conti­nuelle lutte d’in­fluence entre les nations. Bien pro­té­gée par une cein­ture d’obs­tacles natu­rels (vide sibé­rien, désert de Gobi, Himalaya et Tibet), et à condi­tion de contrô­ler l’ac­cès aux océans et aux mers, la Russie fait contre­poids aux grandes puis­sances mari­times : Japon, Angleterre, Etats-​Unis. Face à l’ex­pan­sion­nisme amé­ri­cain, il ne peut exis­ter d’é­qui­libre mon­dial, sans une Russie forte. Le récent som­met du 16 juin, à Ekaterinbourg (Oural) ras­sem­blant le Brésil, l’Inde et la Chine, sous l’é­gide de la Russie, est significatif.

Vu l’im­por­tance géos­tra­té­gique de la Russie, sa conver­sion est du plus grand inté­rêt pour la paix dans le monde :

« Si l’on écoute mes demandes, la Russie se conver­ti­ra et l’on aura la paix. »

URSS ou Russie ?

En Juillet 1917, la Ste Vierge ne parle pas de l’URSS encore inexis­tante. En 1922, sous le régime san­glant de Staline, la Russie devient l’URSS : Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Par la ter­reur, Staline applique la poli­tique mar­xiste et ins­taure le Communisme. En juin 1929, la Sainte Vierge demande de consa­crer non pas l’URSS mais tou­jours la Russie. Pourquoi ?

En 1929, la sovié­ti­sa­tion de la socié­té russe par Staline, sor­ti vain­queur de la guerre civile, s’ag­grave par la mise en place de la réforme agraire et du pro­gramme de col­lec­ti­vi­sa­tion, point clé du Communisme. Il s’en suit une immense misère des popu­la­tions et par­ti­cu­liè­re­ment en Ukraine, une effroyable famine avec plu­sieurs mil­lions de vic­times ! Le 19 mars 1937, dans l’en­cy­clique Divini Redemptoris, le pape Pie XI, condamne le Communisme : « Le Communisme est intrin­sè­que­ment per­vers, et l’on ne peut admettre sur aucun ter­rain la col­la­bo­ra­tion avec lui de la part de qui­conque veut sau­ver la Civilisation Chrétienne ». Mais la Russie n’est pas encore consa­crée au Cœur Immaculé de Marie. C’est pour­tant la condi­tion de la conver­sion de ce pays, aux limites géo­gra­phiques bien défi­nies, habi­tée par un peuple bien pré­cis. Il s’a­git de la conver­sion non seule­ment des popu­la­tions mais aus­si une régé­né­ra­tion des ins­ti­tu­tions de la Russie qui devien­dra, par ce fait, une authen­tique chré­tien­té. La Vierge ne demande pas la consé­cra­tion de l’URSS : fic­tion du mon­dia­lisme mar­xiste, dans lequel n’im­porte quel pays pour­rait être inclus.

En 1989, soixante ans après la demande de la Vierge, la consé­cra­tion de la Russie par le Pape et tous les Évêques unis à lui n’a pas eu lieu. Pourtant, le 9 Novembre 1986, la chute du Mur de Berlin signe appa­rem­ment l’ef­fon­dre­ment du Communisme : l’URSS dis­pa­raît et la Russie en tant que nation est à nou­veau pro­cla­mée. Pourtant, le mar­xisme qui ins­pi­rait le Communisme, plus vivant que jamais, donne nais­sance à une nou­velle forme poli­tique : le mon­dia­lisme socialiste.

« .Nous condui­sons toutes nos réformes en confor­mi­té avec la voie socia­liste. C’est dans le cadre du socia­lisme, et non pas à l’ex­té­rieur, que nous cher­chons les réponses à toutes les ques­tions qui se posent… Ceux qui espèrent que nous allons nous éloi­gner de la voie socia­liste seront pro­fon­dé­ment déçus. » (Mikhaïl Gorbatchev – Perestroïka – 1987)

La Russie conti­nue de répandre ses erreurs dans le monde.

Les erreurs de la Russie

Dieu domine l’u­ni­vers et gou­verne les nations comme les indi­vi­dus. Chaque nation, en leurs chefs et en leur popu­la­tion, est libre d’o­béir à la sainte loi de Dieu. Dieu punit l’in­fi­dé­li­té des nations, plus par­ti­cu­liè­re­ment aimées de Lui en les lais­sant deve­nir la proie de nations plus puis­santes. Telle est la grande leçon de l’Ancien Testament. La Sainte Vierge a pré­ve­nu ; la Russie sera le châ­ti­ment pour les nations infi­dèles à la Loi de Dieu :

« La Russie répan­dra ses erreurs dans le monde ».

Première erreur : le Schisme religieux

La Russie a été évan­gé­li­sée à par­tir de Constantinople. La capi­tale du chris­tia­nisme russe fut la ville de Kiev puis celle de Moscou, deve­nue la capi­tale poli­tique. En se sépa­rant de l’u­ni­té catho­lique et romaine par le grand Schisme de 1054, le patriar­cat de Constantinople entraîne dans la sépa­ra­tion la Patriarcat de Kiev et de Moscou. La Russie sombre dans le schisme et cesse d’être catho­lique. Depuis cette date, l’Eglise en Russie, dans cette état de sépa­ra­tion d’a­vec le Saint Siège, s’ap­pelle église ortho­doxe. Elle pré­tend être l’é­gale de Rome et même la supplanter.

C’est la pre­mière erreur de la Russie : le refus de la Primauté et de l’Autorité du Pape, Vicaire du Christ sur terre. « Hors de l’Eglise, pas de salut ».

La puis­sance des Slaves (russes) sépa­rés de l’u­ni­té catho­lique gran­dit chaque jour. De jeunes nations, éman­ci­pées du joug musul­man,. ces peuples. vic­to­rieux de l’en­ne­mi sécu­laire, ne peuvent oublier d’où leur est venu le salut : la direc­tion morale et reli­gieuse de ces nations res­sus­ci­tées appar­tient à la Russie. Profitant de ces avan­tages avec habi­le­té constante et une éner­gie sou­ve­raine, elle déve­loppe sans cesse son influence en Orient. Du côté de l’Asie, ses pro­grès sont plus pro­di­gieux encore. Pour le mal­heur de la Russie et de l’Eglise, cette force est diri­gée pré­sen­te­ment par d’a­veugles pré­ju­gés. » (Rme D. A. Guépin – 1899 – Année Liturgique Dom Guéranger, 14 nov.)

Deuxième erreur : le Communisme, un fruit du marxisme.

De 1917 à 1989, soit pen­dant plus de 70 ans, la Russie a été le noyau des nations asser­vies sous le joug com­mu­niste. Deux idéo­logues ont été les ins­tru­ments de ce mal­heur : Karl Marx et Lénine. Le pre­mier a sur­tout éla­bo­ré l’i­déo­lo­gie qui a reçu son nom : le mar­xisme, le second l’a sur­tout mis en appli­ca­tion par la révo­lu­tion com­mu­niste de 1917 en Russie.

Ainsi Dieu per­met­tant, la Russie schis­ma­tique a été choi­sie par le démon comme base de départ pour répandre les ins­ti­tu­tions et les moeurs de l’a­théisme, par­tout dans le monde.

Le Communisme est un sys­tème de plu­sieurs erreurs. Quant à la reli­gion, il prêche l’a­théisme : l’homme ne doit pas s’oc­cu­per de Dieu qui n’existe pas. Quant à la phi­lo­so­phie, il enseigne le mar­xisme : la pen­sée vient de la matière et évo­lue par dia­lec­tique contra­dic­toire (thèse, anti­thèse, syn­thèse). En Histoire, le Communisme consi­dère la vie pas­sée des hommes selon la dia­lec­tique mar­xiste. En socio­lo­gie et en poli­tique, il pré­tend à l’a­bo­li­tion de la pro­prié­té pri­vée affir­mant le tota­li­ta­risme où les hommes sont des uni­tés jux­ta­po­sées au ser­vice de l’Etat lequel prend en charge les besoins des indi­vi­dus pour les gérer et les orga­ni­ser. En éco­no­mie, le Communisme pré­co­nise le col­lec­ti­visme d’Etat, où les hommes sont de simples moyens de pro­duc­tion asser­vis au ser­vice de l’Etat totalitaire.

Le pape Pie XI a qua­li­fié le Communisme comme intrin­sè­que­ment per­vers. La per­ver­si­té du Communisme est son défaut « congé­ni­tal ». Par cela même qui fait que le Communisme est ce qu’il est, il est per­vers par nature. Il n’y a rien de bon en lui ; il est tout entier construit sur le mensonge.

Beaucoup pensent que le Communisme a dis­pa­ru avec le mur de Berlin en 1989 et la dis­pa­ri­tion de l’URSS en 1991). Est-​ce un heu­reux effet de la prière publique du Pape au Cœur Immaculée de Marie le 25 mars 1984 ? Le Pape Jean Paul II a per­son­nel­le­ment démen­ti cette vue des choses :

« Il serait sim­pliste de pré­tendre que l’ef­fon­dre­ment du Communisme a été pro­vo­qué par l’in­ter­ven­tion de la divine Providence. Le Communisme est tom­bé tout seul, à cause de sa fai­blesse imma­nente. » (Entrez dans l’Espérance, p.204)

En réa­li­té, le Communisme a chan­gé de visage ; mais il n’a pas dis­pa­ru : en Chine, au Vietnam, il est tou­jours viru­lent dans son athéisme et sa per­sé­cu­tion contre l’Eglise.

La Perestroïka, la chute de l’Empire Soviétique, la « dis­pa­ri­tion » du Communisme « ont été vou­lues, pré­pa­rées et étu­diées de longue date ; ensuite elles cor­res­pondent non à un aveu d’é­chec des forces révo­lu­tion­naires mais bien au contraire à une nou­velle étape, à un appro­fon­dis­se­ment de la Révolution. » (Pascal Bernardin – Sel de la Terre 53, p.333)

Troisième erreur : le mondialisme, nouveau visage du socialisme marxiste

D’après le mar­xisme, la véri­té n’existe pas. Elle se fabrique, selon le pro­ces­sus d’é­vo­lu­tion conti­nuelle qui est la marche de l’homme vers le pro­grès. C’est pour­quoi toute affir­ma­tion dog­ma­tique, c’est-​à-​dire inchan­geable, doit être reje­tée car elle arrête le pro­grès. Les seules vraies condi­tions de la paix sont le dia­logue et la tolé­rance qui laissent pos­sible l’é­vo­lu­tion de la vérité.

« Chaque élé­ment du pro­gramme de la per­es­troï­ka – et le pro­gramme dans son ensemble- se fonde essen­tiel­le­ment sur l’i­dée qu’il faut davan­tage de socia­lisme, davan­tage de démo­cra­tie. » (Mikhaïl Gorbatchev – Perestroïka – 1987)

D’un bout à l’autre du monde, on n’en­tend plus par­ler que de démo­cra­tie, de nou­vel ordre mon­dial, de mon­dia­lisme, de glo­ba­li­sa­tion et de vil­lage pla­né­taire. L’orchestration et l’am­pli­fi­ca­tion de ces thèmes abou­tit au fait que « tout le monde » répète ce dis­cours ; le prêt à pen­ser est à la por­tée de tous et sur­tout de ceux qui avalent sans réflé­chir les images et les slo­gans de la TV, de la radio et d’Internet.

Ainsi, la Russie, schis­ma­tique et mar­xiste, conti­nue inlas­sa­ble­ment de répandre ses erreurs par d’in­nom­brables relais dis­sé­mi­nés, dans le monde entier. On en vient même à dou­ter que la Russie soit à l’o­ri­gine des ces idées de mon­dia­lisme et de démo­cra­tie uni­ver­selle, tel­le­ment le monde entier semble à l’u­nis­son dans ce concert glo­bal ! D’ailleurs, mal­heur au « rétrograde-​ennemi du pro­grès », qui ferait entendre une note si juste soit-​elle, mais dis­cor­dante dans ce concert !

Le mon­dia­lisme ne serait-​il pas le nou­veau visage de l’in­ter­na­tio­nale com­mu­niste. L’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) était des­ti­née à rece­voir tous les pays du monde ain­si dilués dans une enti­té sans fron­tières. Le mon­dia­lisme et son vil­lage pla­né­taire rem­placent l’URSS.

« Le poids tou­jours crois­sant des ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales retire à cha­cun les miettes d’in­fluence poli­tique qui pou­vait lui res­ter au niveau natio­nal. Bruxelles contrôle tout, jus­qu’au dia­mètre des oeufs. » (Pascal Bernardin – Sel de la Terre 53, p.335)
Le sys­tème mon­dial est aus­si « un sys­tème éco­no­mique inter­na­tio­nal ultra libé­ral qui réa­lise pré­ci­sé­ment les objec­tifs éco­no­miques socia­listes. Au niveau natio­nal, le libé­ra­lisme est cer­né de toutes parts, mis au ser­vice du col­lec­ti­visme poli­tique et social. Le libé­ra­lisme natio­nal appa­raît comme une simple mesure d’ac­com­pa­gne­ment du col­lec­ti­visme inter­na­tio­nal. Alors que les peuples risquent de se rebel­ler contre le poids tou­jours crois­sant du col­lec­ti­visme mon­dia­liste, il importe de leur lais­ser quelques espaces de liber­té… » (p.338)

Quatrième erreur : l’écologie, ou le mondialisme religieux du marxisme athée

Le Communisme a fait croire qu’il était capable d’ins­tal­ler le para­dis sur terre en pro­met­tant des len­de­mains qui chantent ! Partout où il a sévi, il a lais­sé un champ de ruines et de cadavres même dans les pays qui sont encore sous son joug. On estime que de 1917 à 1989, le Communisme a cau­sé la mort de 100 mil­lions d’être humains !

Devant un tel échec, le mar­xisme se repo­si­tionne. Il prône désor­mais une spi­ri­tua­li­té glo­bale, éco­lo­gique et païenne où toutes les reli­gions trouvent leur place à condi­tion de renon­cer aux dogmes reli­gieux et d’é­pou­ser les valeurs de tolé­rance et de dia­logue. Il n’y a donc pas de place pour le Christ, sa Croix et son Eglise !

Le col­lec­ti­viste com­mu­niste nie les dif­fé­rences sociales ; le mon­dia­lisme sup­prime les dif­fé­rences natio­nales. Dans ce sillage, la reli­gion oecu­mé­niste impose un ordre mon­dial spi­ri­tuel où se retrouvent toutes les reli­gions délayées dans une spi­ri­tua­li­té glo­bale. Diviniser la nature, sacra­li­ser la Terre, retrou­ver l’âme que les païens don­naient à la terre voi­là désor­mais l’objectif :

« La Terre avait une âme. La retrou­ver, la res­sus­ci­ter, telle est l’es­sence de Rio. » (Boutros-​Ghali, Conférence de Rio, 1992)

« Paradoxalement, la pré­sente crise éco­lo­gique nous offre l’op­por­tu­ni­té de créer une théo­lo­gie oecu­mé­nique, fon­dée sur un sen­ti­ment de res­pect de l’en­vi­ron­ne­ment renou­ve­lé, qui pour­rait ser­vir de déno­mi­na­teur com­mun et de point de ral­lie­ment à une coopé­ra­tion entre les prin­ci­pales reli­gions. » (1996 Final report, State of the world Forum, fon­dé par Gorbatchev, Président de la Russie)

L’écologie est le res­pect reli­gieux de la nature. L’écologie devient le déno­mi­na­teur com­mun que la nou­velle reli­gion mon­diale uti­li­se­ra pour diluer toute les religions.

« Nous devons défi­nir cer­taine maximes morales ou cer­tain com­man­de­ments éthiques qui consti­tuent les valeurs com­munes de toute l’hu­ma­ni­té. Je pense que l’at­ti­tude de cha­cun envers la nature doit deve­nir l’un des prin­ci­paux cri­tères per­met­tant de main­te­nir la mora­li­té. C’est ici que la culture éco­lo­gique ren­contre la reli­gion. » (Gorbatchev – 1995)

En résu­mé, l’é­co­lo­gie devient le socle de la nou­velle reli­gion ; la morale se défi­nie comme le res­pect de la nature. Vraiment, notre bonne Mère avait raison :

« La Russie répan­dra ses erreurs dans le monde, pro­vo­quant des guerres et des per­sé­cu­tions contre l’Eglise. Les bons seront mar­ty­ri­sés, le Saint Père aura beau­coup à souf­frir, plu­sieurs nations seront anéan­ties. » (Fatima – 13 juillet 1917)

Conclusion

« La Russie catho­lique, c’est la fin de l’Islam et le triomphe défi­ni­tif de la Croix sur le Bosphore, sans péril aucun pour l’Europe ; c’est l’empire chré­tien d’Orient rele­vé avec un éclat et une puis­sance qu’il n’eut jamais ; c’est l’Asie évan­gé­li­sée non plus seule­ment par quelques prêtres pauvres et iso­lés, mais avec le concours d’une auto­ri­té plus forte que celle de Charlemagne. C’est enfin la grande famille slave récon­ci­liée dans l’u­ni­té de Foi et d’as­pi­ra­tions sera le plus grand évé­ne­ment du siècle qui la ver­ra s’ac­com­plir et chan­ge­ra la face du monde. » (Rme D. A. Guépin ‑Année Liturgique Dom Guéranger, 14 nov.)

Alors pour­quoi la Ste Vierge demande- t‑elle la consé­cra­tion de la Russie ? Parce que ce pays, depuis bien­tôt un siècle, est l’ins­tru­ment que le Démon uti­lise pour rava­ger la terre, le temps que Dieu lui per­met. Ce temps touche à sa fin ; il appar­tient au Pape et aux Évêques de hâter cette fin. Ils le feront en recon­nais­sant d’une part la place sin­gu­lière de la Russie dans l’é­co­no­mie du Gouvernement Divin des nations et d’autre part en confiant au Coeur Immaculé de Marie la conver­sion de ce pays et l’a­vè­ne­ment du Christ Roi des nations

.« A la fin, mon Cœur Immaculé triom­phe­ra. Le Saint Père me consa­cre­ra la Russie qui se conver­ti­ra, et un cer­tain temps de paix sera accor­dé au monde. »

L’enjeu est de taille. Cette consé­cra­tion vaut bien douze mil­lions de cha­pe­lets réci­tés pour l’obtenir !

Père Patrick DUVERGER

Extrait du Saint Pie n° 175 de juin 2009