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AFP – 14/10/2015 – Le cardinal guinéen Robert Sarah, un des « ministres » du pape, a estimé que « l’idéologie du genre » et l’organisation État islamique (EI) avaient « la même origine démoniaque », selon son intervention au synode de la famille publiée par des médias.
« Un discernement théologique nous permet de voir dans notre époque deux menaces inattendues – presque comme des bêtes de l’Apocalypse – et qui se situent à des pôles opposés : d’un côté, l’idolâtrie de la liberté occidentale, de l’autre, le fanatisme religieux », a déclaré ce prélat conservateur.
« Pour utiliser un slogan, nous nous trouvons entre l’idéologie du genre et l’EI », a‑t-il ajouté dans cette intervention prononcée la semaine dernière.
« Ce que le nazisme-fascisme et le communisme ont été au XXème siècle, les idéologies occidentales sur l’homosexualité et l’avortement, et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui », a‑t-il insisté.
« De ces deux radicalisations naissent deux dangers majeurs pour la famille : sa désintégration subjectiviste dans le monde occidental sécularisé à travers le divorce rapide et facile, l’avortement, les unions homosexuelles : voyez la théorie du genre, les Femen, le lobby LGBT…», a fait valoir le cardinal.
« De l’autre côté, il y a la pseudo-famille d’un islam idéologisé qui légitime la polygamie, l’esclavage sexuel, le mariage des enfants. Voyez : al-Qaïda, l’EI, Boko Haram…», a‑t-il ajouté.
« Certaines clés nous permettent de discerner la même origine démoniaque de ces deux mouvements » : ils prônent tous deux « une loi universelle et totalitaire, sont violemment intolérants, destructeurs des familles et de l’Église, et ouvertement christianophobes », a‑t-il estimé.
Mgr Sarah, à la tête du ministère pour le Culte divin et la discipline des sacrements, est l’un des signataires d’une lettre au pape critiquant la méthodologie du synode et s’inquiétant d’une trop grande ouverture.
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Très critique de certains prélats occidentaux qu’il soupçonne de trahison, il a récemment assuré à plusieurs médias à Rome que les progressistes cherchaient « à imposer » leur ordre du jour au synode.
Sources : AFP/LPL