On lit dans le Courrier Picard du 30 septembre ceci :
« La cathédrale d’Amiens a pris des airs de récré, ce dimanche midi, à l’occasion de la grande fête de la Saint-Firmin qui accueille chaque année quelque 1500 personnes venues de tout le diocèse. “Finalement, je suis heureux de voir qu’il pleut aujourd’hui. C’est l’occasion de découvrir autrement l’intérieur de la cathédrale avec tous ces gens qui rient et partagent un moment de bonheur”, apprécie Monseigneur Olivier Leborgne, évêque d’Amiens. »
Au motif de la pluie menaçante, la cathédrale a servi de salle des fêtes toute une après-midi. L’imprévu – ou l’imprévision – excuse-t-il tout ? S’étonnera-t-on après que les âmes n’aient plus le respect des choses saintes ? Qu’il n’y ait plus de vocations ?
Le droit canonique traditionnel (canon 1178) proscrit dans les églises toute activité qui ne convient pas à la sainteté du lieu, les repas notamment. Si la cathédrale d’Amiens a été bâtie il y a 800 ans, c’est pour que s’y déroule le Saint Sacrifice de la Messe dans son rite de toujours. Aujourd’hui, celui qui est vice-président de la Conférence des évêques de France encourage lui-même à y festoyer. Décidément, le concile Vatican II et la nouvelle messe opèrent infailliblement leurs effets : ceux de la religion de l’homme qui se fait Dieu. Un seul remède se présente lui aussi infailliblement, celui du retour à la Tradition catholique.
Source : La Porte Latine – 8 octobre 2019