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in Perepiscopus du 01/12/09
L’évêque de Blois a réagi ainsi au référendum suisse sur les minarets :
« Comme croyant, je suis blessé par la votation helvétique refusant toute construction de nouveaux minarets. Je partage la tristesse que cette nouvelle ne peut que provoquer chez les musulmans du Loir-et-Cher.
Le 11 décembre prochain, à l’occasion de la pose de la première pierre du Centre cultuel et culturel musulman de Blois, j’aurai l’occasion de manifester l’importance du dialogue entre le Christianisme et l’Islam, quelque soit la religion dominante.
En ce temps de l’Avent, la question de Jésus prend un singulier relief « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?» (Lc 18, 8) Cette affaire de minarets ne relève pas seulement d’opinion politique, de sensibilité culturelle… C’est la foi et la liberté religieuse qui sont en jeu. »
Beaucoup d’inepties dans cette déclaration, dont la plus symptomatique est l’utilisation de l’Evangile pour justifier la construction de minarets. D’où le titre de ce post. Rappelons simplement que le minaret est un symbole politique, car l’islam mêle allègrement religion et politique. En outre, le minaret n’est pas nécessaire à la prière musulmane.
Maximilien Bernard , in Perepiscopus du 1er décembre 2009