Ma résolution et mes conseils : sermon de Mgr Tissier de Mallerais donné à Chicago le 1er janvier 2015


Nous n’amènerons jamais la Fraternité Saint-​Pie X à la nouvelle religion. 

La fête d’au­jourd’­hui est celle de l’oc­tave de la Nativité de Notre Seigneur et de la Circoncision de Jésus-​Christ. Écoutons d’a­bord l’é­pître de saint Paul à Tite :

« Bien-​aimé, la grâce de Dieu notre Sauveur s’est mani­fes­tée à tous les hommes, nous ensei­gnant à renon­cer à l’im­pié­té et aux convoi­tises du monde, pour que nous puis­sions vivre sobre­ment, et jus­te­ment et pieu­se­ment dans ce siècle. Recherchant la bien­heu­reuse Espérance, et l’a­vè­ne­ment de la gloire du Grand Dieu et de notre Sauveur, Jésus-​Christ. Qui s’est livré Lui-​même pour nous, afin de nous rache­ter de toute ini­qui­té et de se faire de nous un peuple puri­fié, agréable et zélé pour­sui­vant les bonnes œuvres. »

Ainsi parle-​t-​il et exhorte-​t-​il en Jésus-​Christ notre Seigneur. Et le saint Evangile de Notre Seigneur Jésus-​Christ selon saint Luc, cha­pitre 2 : 

« A cette époque, quand huit jours pleins furent pas­sés arri­va la cir­con­ci­sion de l’en­fant, qui fut appe­lé Jésus. Le nom qui lui avait été don­né par l’ange avant sa conception. »

Au nom du Père et du Fils et du Saint-​Esprit, ain­si soit-il.

Mes chers fidèles, au nom du R.P. Charles Ward, notre prieur, et de mes confrères, de nos prêtres et en mon propre nom, je vous sou­haite une nou­velle année heu­reuse et sainte. Bien que, la situa­tion de la crise de l’Eglise se dégrade. Après le récent synode épis­co­pal, en Octobre 2014, à Rome. 

Opposons, mes chers fidèles, oppo­sons notre bon­heur de la vraie foi. Et notre sain­te­té de l’é­tat de grâce et de notre effort vers la sain­te­té de toutes les ver­tus chré­tiennes contre le mal­heur et la tris­tesse de ce monde. Pleine d’hé­ré­sies et d’a­po­sta­sie, de la perte de la foi catho­lique. Et oppo­sons notre bon­heur aus­si, le bon­heur chré­tien, contre l’im­pié­té des péchés de toutes sortes. 

L’Eglise, mes chers fidèles, en ce jour de fête, le pre­mier jour de l’an­née, a cou­tume, tout d’a­bord de chan­ter le Miserere à la fin de l’an­née écou­lée. Pour expri­mer notre tris­tesse pour nos péchés et notre espoir de par­don pour les péchés de l’an­née écou­lée. Et de chan­ter aujourd’­hui, le Te Deum, au début de la nou­velle année. Pour remer­cier Dieu de nous don­ner une année de plus. Pour le glo­ri­fier. Pour le ser­vir. Dans la sain­te­té et la jus­tice, ain­si que saint Paul le dit à Tite. 

Et pour gran­dir dans la sain­te­té. Pour com­pen­ser l’im­pié­té de notre géné­ra­tion par la pié­té de notre vie chrétienne. 

Permettez-​moi, mes chers fidèles, permettez-​moi de vous expli­quer la tris­tesse de la crise dans l’Église et dans le monde. Pour vous don­ner quelques conseils d’es­poirs, en cette nou­velle année. 

La triste augmentation de la gravité de la crise dans l’Église aujourd’hui

Donc, pre­mier point, la triste aug­men­ta­tion de la gra­vi­té de la crise dans l’Église aujourd’­hui. Le monde et l’Eglise catho­lique Elle-​même expé­ri­mentent ce que Soeur Lucie de Fatima appelle le déso­rien­ta­tion dia­bo­lique. Diabolique ; du Diable. pla­ni­fiée par le Diable. Planifiée à par­tir de la franc-​maçonnerie. Il y a des années et des années et des siècles, et qui est sata­nique. Une déso­rien­ta­tion sata­nique déso­rien­ta­tion qui fait que l’homme ne peut pas se réorien­ter lui-​même. L’homme ne le peut pas. En pre­mier dans le monde, et ensuite dans l’Église elle-​même. Tout d’a­bord dans le monde, la déso­rien­ta­tion du monde. Par exemple, les guerres de l’is­lam contre les chré­tiens au Pakistan, en Irak, en Syrie et dans beau­coup d’autres pays. Où les chré­tiens sont tués, tor­tu­rés, chas­sés, exi­lés. Où les églises, tré­sors de la litur­gie et de la culture chré­tienne, sont détruites. Journellement. Par les guer­riers du soi-​disant « Etat isla­mique ». Avec la com­pli­ci­té et les armes de nos propres pays. C’est hor­rible. Et ces crimes sont des péchés qui appellent la colère de Dieu. Et dans nos propres pays, pas seule­ment en Irak et en Syrie, dans nos propres pays à l’Ouest, des mil­lions d’en­fants inno­cents meurent chaque jour. Sous les cou­teaux et les poi­sons chi­miques de tor­tion­naires et de bour­reaux médi­caux, ce que nous appe­lons le péché de l’a­vor­te­ment. Comprenez- Vous ? 

C’est le renou­vel­le­ment à grande échelle du meurtre des Saints Innocents. Il y a main­te­nant une mer de sang qui couvre nos pays et qui hurle ven­geance vers le Ciel. Pour la ven­geance de Dieu. Tel est le monde d’aujourd’hui. 

Et main­te­nant, l’Eglise d’au­jourd’­hui. Le der­nier synode des évêques à Rome a pré­co­ni­sé l’ac­cep­ta­tion par l’Eglise de soi-​disant « mariages », vous savez ce que je veux dire. Les unions entre deux hommes ou deux femmes. Cela est un crime de Sodome et Gomorrhe dans l’Ancien Testament dans votre Sainte Bible. Vous pou­vez le lire ; com­ment Dieu a puni les péchés de Sodome et Gomorrhe. Ces deux villes pleines de pécheurs, de tels pécheurs qu’ils ont atti­ré sur eux et sur leurs deux villes, le feu du ciel. Leurs villes ont été réduites en ruines. Leurs ruines existent encore si vous visi­tez la Palestine, vous pour­rez voir les quan­ti­tés de soufre et des sels toxiques dépo­sés sur les ruines de ces villes. Comme le signe visible de la répro­ba­tion et du châ­ti­ment de Dieu et la preuve de leurs péchés hon­teux. Voilà ce qu’est le synode de Rome qui pré­co­nise la sodomie. 

Et d’autre part, le même synode envi­sage d’ou­vrir l’ac­cès à la Sainte Communion de ces chré­tiens qui sont mariés, et puis divor­cés et ensuite, « re-​mariés ». Le mot re-​marié est faux, car il n’existe pas de [second ndlt] vrai mariage pos­sible. Pas du tout de re-​marrié, mais unis par une union civile, qui est seule­ment le concu­bi­nage légal. Un concu­bi­nage juri­dique. J’ai cher­ché dans mon dic­tion­naire le mot « concu­bi­nage » ; Je ne l’ai pas trou­vé ! Il a dis­pa­ru du dic­tion­naire. Intéressant ! On ne peut pas trou­ver ce mot parce que le concu­bi­nage, qui est une coha­bi­ta­tion hor­rible d’un homme et une femme céli­ba­taires, ou de jeunes gens et jeunes-​femmes céli­ba­taires n’est plus consi­dé­ré comme un péché. Comme une honte. Un com­por­te­ment répré­hen­sible. Ainsi, par­ler de concu­bi­nage aujourd’­hui, n’est pas cor­rect. Cela ne doit plus figu­rer dans le dic­tion­naire. Ils sup­priment le péché, c’est simple ! Mais nous ne sup­pri­mons pas l’exis­tence du péché. C’est donc impos­sible pour les per­sonnes qui sont encore mariés, qui divorcent, et qui ensuite font sem­blant de se rema­rier. C’est impos­sible d’al­ler rece­voir la sainte communion !

Ils sont en un état de péché mor­tel ! Je ne les juge pas eux-​mêmes, mais je juge l’é­tat dans lequel ils sont. Ils sont inca­pables, indignes de rece­voir la sainte com­mu­nion ! La Sainte Communion est un signe de l’u­nion de notre âme avec Dieu ! Et le Saint-​Père, notre Saint-​Père, le Pape François, mes chers fidèles, quelle honte ! Il n’a pas immé­dia­te­ment condam­né ces pro­po­si­tions du synode, mais il les a repor­tées. Il a repor­té la déci­sion au synode de cette année. Et il a dit qu’il était d’ac­cord avec le car­di­nal Kasper, l’a­vo­cat de ces ten­ta­tives cri­mi­nelles contre la sainte ver­tu de chas­te­té et contre la sain­te­té du mariage chré­tien. Il a conve­nu de cela avec le car­di­nal Kasper ! Et puis, notre pape, pauvre Pape François, vous savez qu’il a puni les Franciscains de l’Immaculée qui vou­laient reve­nir à la Sainte Messe de tous les temps ! Et il les a condam­nés, il a enle­vé leur supé­rieur géné­ral et il leur a inter­dit de dire la messe tra­di­tion­nelle. Seulement six prêtres sur près de 200 sont auto­ri­sés à dire la messe tra­di­tion­nelle. Tous les autres sont inter­dits de célé­brer la vraie messe ! Par ordre du pape François. Telle est la situa­tion dans l’Église ! 

Mes conseils pour cette nouvelle année

Premier point, mes conseils pour cette nou­velle année. Ma réso­lu­tion et ma direc­tion pour vous, comme un évêque de la Fraternité Saint-​Pie X, le membre le plus âgé de notre Fraternité. Voilà ma direc­tion et mes conseils.

En pre­mier, mes chers fidèles, gar­der la Foi ! Pour gar­der la foi. Le tré­sor de la Foi Catholique. La foi de nos pères ! La foi des mar­tyrs ! La foi de la Rome catho­lique ! La Rome qui ne change pas, la Rome immuable, la vraie Rome, nous appar­te­nons à la vraie Rome ! Gardons la foi de la vraie Rome. Une foi qui ne change pas. Aussi immuable que Dieu est immuable. Dans son mys­tère. Alors tout d’a­bord, pre­mier point : gar­der la Foi !

Deuxième point, assurez-​vous, mes chers fidèles, qu” il n’est pas ques­tion de faire de com­pro­mis ni de com­pro­mis­sion entre la Fraternité Saint-​Pie X et les puis­sances occu­pantes de l’é­glise. Nous n’a­mè­ne­rons jamais la Fraternité Saint-​Pie X à la nou­velle reli­gion. Saint-​Pie X n’au­rait pas accep­té de se récon­ci­lier avec la nou­velle reli­gion ! Donc, assurez-​vous bien qu’il n” y aura pas de com­pro­mis, ni de com­pro­mis­sion avec les puis­sances occu­pantes l’é­glise. Et essayons d’a­bord d’as­su­rer notre sur­vie dans cette crise de l’Eglise. Notre sur­vie qui, peut être, sera le salut de l’Église Elle-​même ! Donc, deuxième point, pas ques­tion de compromis. 

Troisième point, nous allons appli­quer ce que Mgr Lefebvre lui-​même a écrit dans son Itinéraire spi­ri­tuel, un livre que je vous encou­rage à lire. Le der­nier livre qu’il a écrit avant sa mort, le voyage spi­ri­tuel, qui est, comme il avait usage de le dire, son tes­ta­ment spi­ri­tuel. Ce que notre arche­vêque Mgr Lefebvre a écrit en 1990 pour nous, comme un tes­ta­ment spi­ri­tuel. Je le cite, 

« Il est du strict devoir de chaque [tout] prêtre qui veut res­ter catho­lique de se sépa­rer de l’é­glise conci­liaire, aus­si long­temps qu” elle ne retrou­ve­ra pas la tra­di­tion du Magistère de l’Eglise et de la foi catho­lique ! » Voilà les mots de notre fon­da­teur, je le répète. « C’est un devoir strict pour tout prêtre qui veut res­ter catho­lique de se sépa­rer de l’é­glise conci­liaire, la soi-​disant « église conci­liaire « , aus­si long­temps qu’elle ne revien­dra pas à la tra­di­tion du Magisterium et de la Foi de tous les temps « .

Quatrième point. Cela n’empêche pas la Fraternité Saint-​Pie X de se réunir avec les pré­lats de l’é­glise conci­liaire dans le but de les aider à se conver­tir à la Tradition. Nous allons conti­nuer d’es­sayer de les conver­tir à la Tradition. Par des ren­contres pri­vées, avec des pré­lats évêques. Que faisons-​nous aujourd’­hui ? Pour essayer de les aider à se conver­tir à la Tradition ?

Cinquième point, reje­tons les faux rai­son­ne­ments de cer­tains catho­liques par­mi nos amis, de faux amis. Qui disent, je cite cer­tains de nos amis, écou­tez bien, « avec le temps , parce que nous sommes sépa­rés de l’Église visible », disent-​ils, « nous allons peu à peu deve­nir une secte. » Ils disent. « de laquelle nous ne revien­drons jamais à l’Eglise. »

Ce rai­son­ne­ment est hor­rible. Mais ils méritent d’être répé­té et com­pris ! Ils disent, nos faux amis, « Avec le temps qui passe, parce que nous sommes sépa­rés de l’Eglise visible, disent-​ils, nous allons peu à peu deve­nir une secte dont on ne revient jamais à l’Eglise ! » 

Je sup­po­sais qu’on ne pour­rait jamais pen­ser ain­si et je ne pou­vais pas en croire mes oreilles, entendre un tel rai­son­ne­ment ! Tout d’a­bord, l’é­glise visible ? Nous sommes l’Eglise visible ! Nous pra­ti­quons visi­ble­ment la Vraie Foi. Nous avons l’u­ni­té de la foi. Nous avons la sain­te­té des sacre­ments et de nos vies. Nous sommes catho­liques parce que nous avons foi dans la socié­té et que les vrais chré­tiens sont dis­per­sés par­tout dans le monde. Nous sommes apos­to­liques parce que nous avons encore la foi des Apôtres. Nous pos­sé­dons la tota­li­té des notes de l’Église catho­lique : l’u­ni­té, la sain­te­té, la catho­li­ci­té, l’a­pos­to­li­ci­té. Nous sommes de l’Eglise ! Nous sommes dans l’Église ! Nous sommes au cœur de l’Eglise ! Nous sommes ceux qui sont au cœur de l’Eglise. Et ceux qui ne sont pas dans cette foi de tou­jours de l’Église, ne sont pas dans l’Eglise visible. Ils sont visi­ble­ment hors de l’Eglise. S’ils perdent la foi, ils sont visi­ble­ment en dehors de l’Eglise ! Il n’est pas ques­tion, natu­rel­le­ment, de deve­nir une secte. Nous rece­vons tout le monde ici, tous les catho­liques qui veulent assis­ter à la Sainte Messe, sont reçus à bras ouverts ! Nous ne sommes pas une secte ! Nous ne sommes pas fer­més sur nous-​mêmes. Nous sommes une paroisse de l’Église catho­lique. Cela doit être clair, mes chers fidèles. Ceux qui font secte, sont ceux qui sont de faux chré­tiens, qui tirent l’Eglise en enfer ! Et qui veulent détruire l’Église ! Ce sont les sectes. 

Sixième point, reje­tons éga­le­ment la mau­vaise sup­po­si­tion de cer­tains de nos amis, de mau­vais amis, qui disent que « la Fraternité Saint-​Pie X est main­te­nant dans une situa­tion anor­male. Parce que nous ne sommes pas recon­nus par l’é­glise. La Fraternité Saint-​Pie X doit reve­nir à une situa­tion nor­male et rece­voir un sta­tut cano­nique de Rome. » Cela est mau­vais ! Cela est faux ! Nous ne sommes pas dans une situa­tion anor­male. La situa­tion anor­male est à Rome ! Nous avons la foi, le Sacrement et la dis­po­si­tion de nous sou­mettre au Pape ! Nous avons la Foi, le vrai Sacrement et la dis­po­si­tion pour obéir au Pape ! Et aux évêques. Nous y sommes dis­po­sés. Nous ne sommes pas dans une situa­tion anor­male. L’anormale situa­tion est à Rome, maintenant !

Nous n’a­vons pas à reve­nir ! Ces gens de Rome doivent reve­nir à la Tradition. Ne ren­ver­sons pas la réa­li­té. Nous n’a­vons pas à reve­nir. Mais ces Romains doivent reve­nir à leur Tradition. A la Tradition de l’Église. Voilà mon sixième point. 

Et mon sep­tième point, le der­nier, est que le pro­blème, mes chers fidèles, n’est pas de cher­cher ce que nous pour­rions faire à Rome. Ce que nous pour­rions faire dans l’é­glise conci­liaire ! Non ! La seule ques­tion est de savoir quel témoi­gnage nous devons appor­ter aujourd’­hui à l’Eglise. En face de l’é­glise. Publiquement dans l’é­glise. Quel témoi­gnage nous devons don­ner à l’Eglise. Comme de vrais catho­liques ! Comme une lumière sur le chan­de­lier et non sous le bois­seau du Concile Vatican II. Quel est notre devoir ? Il est de témoi­gner ! De témoi­gner de la Tradition de l’Église ! C’est très simple. Comme de vrais fidèles catho­liques. De saints chré­tiens qui luttent à tra­vers leur sain­te­té, tout d’a­bord conti­nuons de prier notre Rosaire quo­ti­dien ! Le grand moyen don­né par Notre Dame pour sau­ver nos âmes et l’Eglise. Pratiquons les cinq pre­miers same­dis en esprit d’ex­pia­tion des péchés com­mis contre le Cœur imma­cu­lé de Marie. Poursuivons nos dévo­tions au Cœur imma­cu­lé de Marie. Deuxièmement, per­sé­vé­rons. Poursuivez, dans la vraie foi catho­lique, dans les vrais caté­chismes, dans la vraie messe catho­lique, dans le véri­table ensei­gne­ment de l’Eglise, dans les vraies écoles catho­liques. Et troi­siè­me­ment, per­sé­vé­rons, conti­nuons à tendre vers la sain­te­té. Notre Seigneur Jésus-​Christ a dit, dans l’Evangile, « celui qui per­sé­vé­re­ra jus­qu’à la fin, celui-​là sera sau­vé ! » Je dirais, celui qui per­sé­vé­re­ra dans la foi jus­qu’à la fin de la crise dans l’Église, celui-​là sau­ve­ra son âme et l’Eglise ! 

Grâce à l’in­ter­ces­sion du Cœur Immaculé de Marie. Amen. 

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-​Esprit, Amen. 

Mgr Bernard Tissier de Mallerais

Sources : Sermon audio Chicago/​La Porte Latine

La trans­crip­tion et les inter­titres sont de la rédac­tion de La Porte Latine

FSSPX Évêque auxiliaire

Mgr Bernard Tissier de Mallerais (1945 – 2024). Il fit par­tie des pre­miers sémi­na­ristes que Mgr Marcel Lefebvre accueillit à Fribourg en octobre 1969 et par­ti­ci­pa à la fon­da­tion de la Fraternité Saint-​Pie X. Il a assu­mé d’im­por­tantes res­pon­sa­bi­li­tés, notam­ment comme direc­teur du sémi­naire d’Ecône. Sacré le 30 juin 1988, il s’est dévoué durant ses 36 années d’é­pis­co­pat à ses fonc­tions d’é­vêque auxi­liaire de la FSSPX. Il fut char­gé de rédi­ger l’ou­vrage Marcel Lefebvre, une vie, bio­gra­phie de réfé­rence du fon­da­teur de la Fraternité.