« La justification de la participation de Mgr Rifan au N.O.M ou l’abandon des 62 raisons.… »
Une déclaration sans équivoque en faveur du N.O.M
Extraits du communiqué de l’Administration
Apostolique Saint-Jean-Marie-Vianney
Campos, le 20 novembre 2004
« […]Algumas pessoas têm questionado a participação ocasional de Dom Fernando e de alguns de seus padres em Missas celebradas no Rito de Paulo VI.[…]Sermo ad Caesariensis Ecclesiae plebem. »
Quelques personnes se sont interrogées sur la participation occasionnelle de Dom Fernando et de quelques-uns de ses prêtres à des messes célébrées selon le rite de Paul VI. Dom Fernando est un évêque catholique, membre de l’Episcopat Catholique, en communion avec le Saint Père le Pape. Aussi, comme tout évêque catholique, même ceux de rite différent, il doit manifester pratiquement qu’il est en pleine communion.
Nul ne peut être catholique s’il maintient une attitude de refus de la communion avec le Pape et avec l’Episcopat catholique. De fait, l’Eglise définit comme schismatique celui qui refuse de se soumettre au Pontife Romain et de se maintenir dans la communion avec les autres membres de l’Eglise qui sont ses sujets (canon 751).
« Dès lors, refuser continuellement et explicitement de participer à toute messe dans le rite célébré par le Pape et par tous les Evêques de l’Eglise, parce que l’on juge ce rite, en soi-même, incompatible avec la Foi ou peccamineux, représente un refus formel de communion avec le Pape et avec l’Episcopat catholique. »
On ne peut nier le fait objectif qu’aujourd’hui le rite de Paul VI est le rite officiel de l’Eglise latine, célébré par le Pape et par tous l’Episcopat Catholique.
Si nous considérions, en théorie ou en pratique, la Nouvelle Messe, en soi-même, comme invalide ou hérétique ou sacrilège ou hétérodoxe ou peccamineuse ou illégitime ou non catholique, nous devrions tirer les conséquences théologiques d’une telle position et l’appliquer au Pape et à tout l’Episcopat du monde, c’est-à-dire à toute l’Eglise enseignante : soit il faut accepter que l’Eglise a promulgué officiellement, conservé pour des décennies et offert tous les jours à Dieu un culte illégitime et peccamineux – proposition condamnée par le Magistère – et que donc les portes de l’Enfer on prévalu contre elle, ce qui serait une hérésie. Ou alors il nous faudrait adopter le principe sectaire que c’est nous qui sommes l’Eglise et qu’hors de nous il n’y a point de salut, ce qui serait une autre hérésie. Ces positions ne peuvent être acceptées par un catholique, ni en théorie, ni en pratique.
« Notre participation, donc, découle de principes doctrinaux. »
Et elle ne signifie pas que nous n’avons pas de réserves à propos du nouveau rite, comme nous l’avons déjà rapporté respectueusement à la connaissance du Saint Siège. Notre participation ne signifie pas non plus l’approbation au sujet de tout ce qui peut arriver. Etre uni à la hiérarchie de l’Eglise et en parfaite communion avec elle ne signifie pas approuver les nombreuses erreurs qui ont cours aujourd’hui au sein de la Sainte Eglise, provoquées par sa partie humaine.
Il est clair que nous regrettons profondément, avec le Saint Père le Pape, que la Réforme Liturgique ait laissé la place à des ambiguïtés, libertés, créativités, adaptations, réductions et instrumentalisations (Ecclesia de Eucharistia, n. 10, 52, 61), et ait pu être l’origine de nombreux abus et avoir conduit en certains milieux à une perte du respect dû au sacré (Cardinal Gagnon, Offerten Situng – Römisches, nov.dez.1993,p. 35).
Surtout, nous rejetons toute profanation de la Liturgie, comme par exemple, à l’occasion de messes où « la Liturgie dégénère en un « show » (1), dans lequel on tente de rendre la religion intéressante en y ajoutant des bêtises à la mode… avec des succès momentanés dans le groupe des fabricants de la liturgie », comme critique le Cardinal Ratzinger (Introduction au livre intitulé « La Réforme Liturgique » de Mgr. Klaus Gamber, p. 6).
C’est pour cela que nous conservons le vénérable rite de Saint Pie V, mais « cum Petro et sub Petro », en pleine communion.
P. Gaspar Samuel Coimbra Pelegrini †
Porte-parole de l’Administration Apostolique
Note de La Porte Latine
(1) Mgr Rifan ne semble pas considérer le « cirque » que l’on a pu voir pendant la célébration au cours de laquelle il a concélébré comme un « show ».
Que les lecteurs de La Porte Latine se rapportent aux pages précédentes pour juger d’eux-mêmes de la dérive sémantique et liturgique du seul évêque sacré par Rome pour « maintenir la tradition ».…