Chemin de Croix en réparation pour la répétition du scandale d’Assise III

Prière préparatoire

Ô Jésus, notre doux Sauveur, nous voi­ci hum­ble­ment pros­ter­nés à vos pieds afin d’implorer votre infi­nie misé­ri­corde pour nous, pour les pécheurs, pour les mou­rants et pour les âmes des fidèles tré­pas­sés. Daignez nous appli­quer les mérites de votre Sainte Passion que nous allons méditer.

Nous vous offrons ce che­min de croix spé­cia­le­ment en répa­ra­tion de l’outrage et du blas­phème por­tés contre votre divi­ni­té par la XXVIe ren­contre mon­diale des reli­gions pour la paix, qui se déroule aujourd’hui à Assise à l’initiative du pape Benoît XVI.

Par les mérites infi­nis de votre très Saint Cœur et ceux du Cœur Immaculé de Marie, nous vous deman­dons le retour des auto­ri­tés de la Sainte Église Romaine à la foi catho­lique et la conver­sion des infidèles.

I – Jésus est condamné à mort

L’alliance de la Rome conci­liaire avec les enne­mis de l’Église nous fait redire les paroles de Notre Seigneur à ceux qui venaient l’arrêter : « C’est ici votre heure et la puis­sance des ténèbres » (Luc 22, 52–53). L’Église est livrée par les Princes des prêtres, défi­gu­rée, tour­née en ridicule.

Mon Dieu, je crois en l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique.

II – Jésus est chargé de sa croix

L’Eglise va à sa Passion comme son maître. Comme son maître, elle est reniée par les Princes des prêtres : pour eux, elle n’est plus l’unique épouse du Christ hors de laquelle il n’y a point de salut. Toutes les reli­gions se valent, disent-​ils, toutes mènent les hommes à Dieu. Quel affront pour notre mère la Sainte Église ! Aimons-​la de toute notre âme et res­tons lui fidèles jusqu’à la mort.

Mon Dieu, nous confes­sons qu’en dehors de l’Église il n’y a point de salut !

III – Jésus tombe pour la première fois

Notre Seigneur est éten­du par terre, humi­lié, bri­sé. Mais c’est bien à Lui qu’a été don­né tout pou­voir au Ciel et sur la terre (Mt. 28, 18). « En son nom, tout genou doit flé­chir au Ciel, sur la terre et aux enfers » (Phil. 2, 10–11).

Seigneur Jésus, nous vous ado­rons ! O Christ Roi, nous vous glo­ri­fions ! Que votre volon­té soit faite sur la terre comme au Ciel !

IV – Jésus rencontre sa très sainte mère

Vierge Marie, vous êtes la Mère du Sauveur ; Il est venu nous ensei­gner qu’Il est, Lui seul, « la Voie, la Vérité, la Vie » (Jean 14, 6). Gravez pro­fon­dé­ment dans notre cœur l’horreur du péché et par­ti­cu­liè­re­ment l’horreur du péché d’infidélité, l’horreur du péché d’idolâtrie qui retire au seul vrai Dieu l’honneur qui lui est dû. « Il n’y pas de péché plus grave que de désho­no­rer Dieu ! » (Mgr Lefebvre, Ecône, 27 juin 1986).

Ô Notre-​Dame de Fidélité, Vous qui avez vain­cu toutes les héré­sies, gardez-​nous fidèles à la foi de notre saint baptême !

V – Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix

Parce qu’il accep­ta d’aider Jésus à por­ter sa Croix, Simon de Cyrène, de païen qu’il était, reçut la grâce de deve­nir chré­tien. Et ses deux fils, Rufus et Alexandre, mou­rurent martyrs !

Seigneur Jésus, nous pleu­rons avec vous sur les infi­dèles qui res­tent « assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort » (Luc 1, 79),parce qu’il n’y a plus de mis­sion­naires pour leur appor­ter la lumière de la foi catho­lique. L’Église que vous avez fon­dée est mis­sion­naire, elle n’est pas œcu­mé­nique. Donnez-​nous, Seigneur, cet esprit missionnaire !

VI – Sainte Véronique essuie la face de Jésus

Votre Sainte Église est traî­née dans le Panthéon des reli­gions pour y être ridi­cu­li­sée. Satan triomphe, il pense que l’heure de sa vic­toire a sonné.

Donnez-​nous, Seigneur, la force de sainte Véronique pour résis­ter aux injures de vos enne­mis ; donnez-​nous assez de cha­ri­té pour essuyer par nos sacri­fices Votre Sainte Face cou­verte des cra­chats de la nou­velle religion.

« Quiconque aura rou­gi de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme rou­gi­ra de lui lorsqu’il vien­dra dans sa gloire, dans celle du Père et des saints anges » (Luc 9, 26).

VII – Jésus tombe une deuxième fois

« Parce que l’iniquité aura abon­dé, la cha­ri­té d’un grand nombre se refroi­di­ra » (Mt. 24, 12).

Vous vous rele­vez, Seigneur Jésus, pour nous mon­trer la voie de la per­sé­vé­rance. Comment pourrions-​nous tenir bon dans cette tem­pête, si vous ne veniez à chaque ins­tant nous récon­for­ter ? Comment per­sé­vé­rer jusqu’à la fin, com­ment être sau­vés sans votre grâce, Seigneur Jésus ?

La fidé­li­té est une grâce. Par votre deuxième chute, Ô Jésus, accordez-​la nous !

VIII – Jésus console les filles de Jérusalem qui le suivent

Jérusalem reje­ta son Sauveur et le cru­ci­fia, et Jérusalem fut détruite comme Notre-​Seigneur l’avait pro­phé­ti­sé aux femmes qui pleu­raient sur son passage.

Nos nations chré­tiennes ont reje­té la Royauté sociale de Notre-​Seigneur Jésus-​Christ, obli­gées à cela depuis trente ans par la hié­rar­chie de l’Église conci­liaire. Elles ne connaî­tront pas la paix mais le châ­ti­ment de Dieu.

La ren­contre de la paix d’Assise se fait contre le Prince de la paix (Is. 9, 6), qui peut seul don­ner la paix aux hommes bles­sés par le péché ori­gi­nel. « Je vous donne ma paix », a dit Notre Seigneur à ses apôtres, « Je ne vous la donne pas comme le monde la donne » ( Jean 14, 27).

Notre-​Dame du Rosaire de Fatima disait à Lucie le 13 juillet 1917 : « Si l’on satis­fait à mes demandes, la Russie se conver­ti­ra et on aura la paix ; sinon, elle répan­dra ses erreurs à tra­vers le monde, pro­pa­geant les guerres et les per­sé­cu­tions contre l’Église ».

IX – Jésus tombe une troisième fois

Par votre troi­sième chute, Seigneur, gardez-​nous du péril de l’indifférentisme religieux.

La répé­ti­tion du blas­phème d’Assise pour la vingt-​sixième fois arrache tou­jours davan­tage de catho­liques à la foi de leur saint bap­tême, elle est pour eux une occa­sion de scan­dale et un grave dan­ger pour leur fidé­li­té dans la foi. Du fait de cet œcu­mé­nisme dia­bo­lique, ils se retrou­ve­ront enfin réunis aux infi­dèles, certes, mais dans leur « ruine com­mune » comme le dénon­çait le pape Pie XII (Humani gene­ris, 1950).

Gardez-​nous, Seigneur Jésus, par­mi les sept mil­liers d’hommes qui ne flé­chissent pas le genou devant Baal.

Sauvez-​nous, nous périssons !

Notre Père qui êtes aux cieux… délivrez-​nous du mal !

X – Jésus est dépouillé de ses vêtements

La tunique sans cou­ture du Sauveur n’a pas été déchi­rée. Les Pères de l’Église y voient l’image de l’Église qui conser­ve­ra tou­jours son unité.

« Et les portes de l’enfer ne pré­vau­dront pas contre Elle » (Matthieu 16, 18). Plus le démon s’acharne contre l’Église, pen­sant la rabais­ser au rang des fausses reli­gions, plus Son triomphe sera éclatant.

« A qui irions-​nous, Seigneur ? Vous (seul et Votre Sainte Église) avez les paroles de la Vie éter­nelle » (Jean 6, 18).

XI – Jésus est attaché à la croix

« Quand j’aurai été éle­vé de terre, j’attirerai tout à moi » (Jean 12, 32).

Votre défaite est votre vic­toire, votre Croix est l’instrument du salut.

Mais « beau­coup marchent aujourd’hui en enne­mis de la Croix » (Phil. 3, 18) ; les fausses reli­gions ont la haine de la Croix : Islam, Bouddhisme, Judaïsme ou Animisme. Faites de nous des amis de la Croix.

« Ce signe de la Croix sera dans le ciel lorsque le Seigneur vien­dra juger ;alors tous les ser­vi­teurs de la Croix s’approcheront du Christ juge avec une grande confiance » (Imitation 2, 12, 1).

XII – Jésus meurt sur la croix

« Ayez confiance, j’ai vain­cu le monde » ( Jean 16, 23). Le Vendredi saint dure­ra pour l’Église le temps fixé par son Époux et pas davan­tage. Parce que les hommes n’ont pas vou­lu de la véri­té, « ils se tour­ne­ront vers des fables » (2 Tim. 4, 4) ; parce que les aver­tis­se­ments des papes, notam­ment ceux de saint Pie X et de Pie XII, n’ont pas été écou­tés par les hommes d’Église, Dieu se retire et les ténèbres s’étendent. Voilà le plus grand châ­ti­ment ici-bas.

Mais le triomphe de la Croix est bien là, Satan est vain­cu : notre salut est acquis si nous croyons en notre unique Sauveur : « Ayez confiance, j’ai vain­cu le monde » (Jean 16, 23).

XIII – Jésus est remis à sa mère

« Spes nos­tra, salve ! O Marie, notre espé­rance, nous vous saluons ! »

Vous veillez sur l’Église depuis sa fon­da­tion sur la Croix. Là où vous êtes, nous sommes sûrs de trou­ver l’Église.

Vous avez écra­sé la tête du ser­pent de votre pied vir­gi­nal, vous vain­crez les héré­sies de la Nouvelle Religion pro­pa­gée depuis le Concile !

Vous avez dit à Fatima : « A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »

Nous vou­lons par­ta­ger ce triomphe en vous priant et en vous servant.

XIV – Jésus est mis dans le tombeau

« Détruisez ce temple, et en trois jours je le rebâ­ti­rai » (Jean 2, 19). Le troi­sième jour vous êtes res­sus­ci­té et nous res­sus­ci­te­rons avec vous pour l’éternité glo­rieuse, si nous sommes trou­vés fidèles à l’instant de notre mort. Nous qui sommes acca­blés par l’épreuve de l’Église mal défen­due par ses chefs et occu­pée par un par­ti, deman­dons cette ferme espé­rance qui nous fera pas­ser vic­to­rieu­se­ment à tra­vers la Passion de l’Église.

Faites, Seigneur Jésus, « que nous soyons conduits par votre Passion et par votre Croix à la gloire de la résurrection ».

Autres éléments sur ce dossier

Déclaration de Mgr Lefebvre et de Mgr Antonio de Castro Mayer fai­sant suite à la visite de Jean-​Paul II à la Synagogue et au congrès des reli­gions à Assise
Vidéo d’Assise 1986 : Bouddha rem­place Notre Seigneur sur l’au­tel de l’é­glise Saint-​Pierre à Assise !
Un pèle­rin à Assise le 4 sep­tembre 2011
Prière contre le blas­phème du 11 sep­tembre 1954
12 sep­tembre 2011 – Abbé de Cacqueray : le renou­vel­le­ment du scan­dale d’Assise
L’Hermine hors série « Spécial Assise » d’oc­tobre 2011 – Abbé Patrick de La Rocque