Que faire un week-end de 3 jours à moins de 100km de Paris, déconfinement progressif oblige ? Le pèlerinage de Pentecôte : on n’abandonne pas une tradition. 3 groupes de 10 jeunes pèlerins d’Ile de France se sont donc élancés sur les routes de Chartres vers Paris.
L’occasion de prier pour l’Eglise, la France et la fraternité et de maintenir le flambeau. Samedi matin, après une prière à la cathédrale, nos 3 groupes de pèlerins s’élancent donc carte en main : on s’est fixé 100 km pas un de plus ! Les 37km s’égrènent un à un sous le ciel beauceron. Nous constatons très vite combien les organisateurs du pèlerinage sont incroyables : nous comprenons rapidement pourquoi nous n’empruntions pas les années précédentes les raccourcis trouvés (décharge, voie ferrée désaffectée…). Le soir, nous avons la grâce d’avoir la messe célébrée par Monsieur l’abbé Chrissement à Boiteaux. Monsieur l’abbé Héon confesse.
Nous achevons notre journée par un diner tous ensemble au coin du feu suivi d’une veillée-chants.
Dimanche matin, la messe est célébrée assez tôt car la route est longue. 47km affichés au compteur. Le temps est au beau fixe. En ce dimanche de Pentecôte, nous offrons notre marche pour l’Église, la fidélité de ses pasteurs, et nous portons tout particulièrement vers le Ciel les intentions de tous les « pèlerins-priants ». Nous n’étions que 30 mais en réalité nous étions 100 fois plus par la communion des saints. Les derniers kilomètres sont rudes, heureusement nous avons une équipe logistique incroyable qui nous attend à la dernière pause avec des glaces. Deux heures nous séparent désormais de notre bivouac du soir : le jardin de fidèles de Bailly. Nous avons été très touchés de leur immense délicatesse et nous les en remercions encore.
Notre dernier jour de pèlerinage débute par la messe à Bailly, célébrée par monsieur l’abbé Duverger. Le frère Emeric qui nous accompagne, venu de l’école Saint-Michel-Garicoïts, nous rappelle la persévérance à travers la vie de Monseigneur Lefebvre et nous encourage à rester fidèles à la Tradition. L’arrivée dans Paris n’est pas aussi grandiose que les années précédentes : ce sont des pèlerins silencieux, dispersés par petits groupes qui entrent dans la capitale. Notre pèlerinage s’achève par un chapelet devant le salut du Saint Sacrement à Saint Nicolas du Chardonnet. Nous remercions monsieur l’abbé de Sivry pour son accueil.
A l’année prochaine 100 fois plus nombreux !
Source : La Porte Latine du 8 juillet 2020