Le Pèlé à la Pelée
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Le Lundi de Pentecôte, à l’heure même où commençait la Messe de clôture du Pèlerinage de la Tradition au Sacré-Cour de Montmartre, avec six heures de décalage horaire, un autre pèlerinage commençait en Martinique au pied de la célèbre Montagne Pelée.
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Il s’agissait pour les garçons du Groupe Saint Jean Bosco (servants de messe de la Chapelle Notre-Dame de la Délivrande à Fort-de-France), de hisser à 1 200 mètres d’altitude une croix de bois exotique de plus de 2 m de hauteur.
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Cette croix était destinée à remplacer la précédente, détruite par les injures des intempéries, sur un socle déjà existant.
Douze jeunes de 10 à 22 ans, encadrés par les prêtres du Prieuré et quelques pères de famille, après avoir assisté à la messe le matin, ont commencé la pénible ascension vers dix heures, se relayant dans les passages difficiles, sur des roches parfois glissantes pour porter les deux éléments de la croix.
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Une fois arrivés, l’officier supérieur à l’origine de cette belle réalisation, sortant ses outils de son sac, assembla la croix et la fixa à l’aide des anciens serre-joints remis à neuf.
La croix, munie d’une plaque commémorative, fut bénie par l’aumônier du Groupe Saint Jean Bosco et après un bon pique-nique, ce fut la joyeuse redescente, tous étant heureux d’avoir contribué à rendre de nouveau visible cet ancien calvaire à tous les randonneurs de la Montagne Pelée.
Les Pères martiniquais : abbés Michel Rebourgeon , Jérôme Bakhmettef et Nicolas Kergall