Le frère Pierre, doyen des frères, à 92 ans, entré comme frère après son veuvage et 8 enfants,
venu soutenir, avec son fils prêtre, l’abbé Laurençon, ses deux petits fils faisant l’un ses premiers vœux
(frère Jean-Philippe) et le second (frère Gatien) les renouvelant avant de partir pour son apostolat.
Oui ces signes d’espèrance pour notre temps, se sont nos chers frères de la Fraternité Saint-Pie X. Actuellement au nombre de 100 dans le monde, c’est une vocation en plein développement puisqu’étant passé en 20 ans de 18/100 de stabilité (entrée/sortie) à 68/100.
Ce 28 septembre, il y eut 3 prises de soutane et ce mardi 29 5 premiers voeux, 7 renouvellements de vœux et frère Cyrille prononça ses vœux perpétuels.
Monsieur l’abbé Laurençon, qui fit le sermon hier, fit la comparaison entre eux et le Christ ressuscité. Comme Lui qui alla réconforter ses proches dans la peine, apparaissant à chacun d’eux, découragés, en ami, ils sont partout où l’on a besoin d’eux, toujours avec le sourire et une disponibilité sans égale. Comme Lui encore ils désirent retourner vers leur vie d’oraison, vers leur Dieu, et s’éclipsent pour cela dès qu’ils le peuvent (comme Lui aspirant à son Ascension). Ils vivent au service du monde tout en étant séparés du monde.
Et ils illustrent par leur vie et leurs trois vœux, surtout celui de chasteté,le corps glorieux, corps tout sacrifié, tout donné.
Et en ce 29 septembre, continuant les mystères (puisque comme le dit le directeur du séminaire, les mystères joyeux les frères les rayonnent par leur vie à l’imitation de saint Joseph) l’abbé Troadec nous rappela combien leur vocation est ancrée dans la croix du Christ, véritable don de toute leur personne à NSJC et aux prêtres en général.
Moments émouvant de la prononciation des premiers vœux au sein de la FSSPX, moment d’engagement.
L’abbé Laurençon expliqua ce midi, entre la poire et le fromage, comment cette vocation avait été plus particulièrement mise en valeur récemment. Au tout début seulement 20/100 venait de familles traditionnelles tandis que maintenant c’est quasi l’inverse. Environ les 3/4 viennent d’écoles traditionnelles, et à peu près le même pourcentage de familles nombreuses de plus de 6 enfants.
Enfin il parla d’eux comme de véritables exemples pour les prêtres, modèles de dévouement, vie de prière, mais aussi de formation (certains ont de très bonnes études, ce qui montre bien que l’on n’a pas à faire à des vocations « ratées » de séminaristes mais à une autre vocation ayant sa noblesse à part entière) ou d’oraison.
Reportage texte et photos de Isabelle L. pour La Porte Latine.