Premier voeux des frères de la FSSPX le 29 septembre 2009

Le frère Pierre, doyen des frères, à 92 ans, entré comme frère après son veu­vage et 8 enfants,
venu sou­te­nir, avec son fils prêtre, l’ab­bé Laurençon, ses deux petits fils fai­sant l’un ses pre­miers vœux
(frère Jean-​Philippe) et le second (frère Gatien) les renou­ve­lant avant de par­tir pour son apostolat.

Oui ces signes d’es­pè­rance pour notre temps, se sont nos chers frères de la Fraternité Saint-​Pie X. Actuellement au nombre de 100 dans le monde, c’est une voca­tion en plein déve­lop­pe­ment puis­qu’é­tant pas­sé en 20 ans de 18/​100 de sta­bi­li­té (entrée/​sortie) à 68/​100.

Ce 28 sep­tembre, il y eut 3 prises de sou­tane et ce mar­di 29 5 pre­miers voeux, 7 renou­vel­le­ments de vœux et frère Cyrille pro­non­ça ses vœux perpétuels.

Monsieur l’ab­bé Laurençon, qui fit le ser­mon hier, fit la com­pa­rai­son entre eux et le Christ res­sus­ci­té. Comme Lui qui alla récon­for­ter ses proches dans la peine, appa­rais­sant à cha­cun d’eux, décou­ra­gés, en ami, ils sont par­tout où l’on a besoin d’eux, tou­jours avec le sou­rire et une dis­po­ni­bi­li­té sans égale. Comme Lui encore ils dési­rent retour­ner vers leur vie d’o­rai­son, vers leur Dieu, et s’é­clipsent pour cela dès qu’ils le peuvent (comme Lui aspi­rant à son Ascension). Ils vivent au ser­vice du monde tout en étant sépa­rés du monde. 

Et ils illus­trent par leur vie et leurs trois vœux, sur­tout celui de chasteté,le corps glo­rieux, corps tout sacri­fié, tout don­né.

Et en ce 29 sep­tembre, conti­nuant les mys­tères (puisque comme le dit le direc­teur du sémi­naire, les mys­tères joyeux les frères les rayonnent par leur vie à l’i­mi­ta­tion de saint Joseph) l’ab­bé Troadec nous rap­pe­la com­bien leur voca­tion est ancrée dans la croix du Christ, véri­table don de toute leur per­sonne à NSJC et aux prêtres en général. 



Moments émou­vant de la pro­non­cia­tion des pre­miers vœux au sein de la FSSPX, moment d’engagement.

L’abbé Laurençon expli­qua ce midi, entre la poire et le fro­mage, com­ment cette voca­tion avait été plus par­ti­cu­liè­re­ment mise en valeur récem­ment. Au tout début seule­ment 20/​100 venait de familles tra­di­tion­nelles tan­dis que main­te­nant c’est qua­si l’in­verse. Environ les 3/​4 viennent d’é­coles tra­di­tion­nelles, et à peu près le même pour­cen­tage de familles nom­breuses de plus de 6 enfants. 

Enfin il par­la d’eux comme de véri­tables exemples pour les prêtres, modèles de dévoue­ment, vie de prière, mais aus­si de for­ma­tion (cer­tains ont de très bonnes études, ce qui montre bien que l’on n’a pas à faire à des voca­tions « ratées » de sémi­na­ristes mais à une autre voca­tion ayant sa noblesse à part entière) ou d’oraison. 

Reportage texte et pho­tos de Isabelle L. pour La Porte Latine.