N’abandonnons pas le Christ recrucifié !
Dans le spectacle « Golgota Picnic », le Christ et les Chrétiens sont gravement insultés : Notre Seigneur est traité de « putain de démon », ceux qui confessent sa foi en lui de « baiseurs de gosse », le tout au cours d’une pièce faisant alterner des parodies de la vie de Jésus et des scènes particulièrement obscènes. Tout cela sera produit à partir de ce jeudi 8 au théâtre du Rond-Point à Paris, grâce aux subventions publiques.
A offense publique, il faut une réparation publique. Nous ne pouvons pas rougir de Celui qui a donné sa vie pour nous ni le laisser conspuer à la faveur de notre indifférence. Aussi, comme la mère de Dieu et le disciple préféré sont allés sans crainte et avec ferveur jusqu’au pied de la Croix, nous irons sans aucune violence prier jusque devant le théâtre, désireux de témoigner de notre foi. On nous dira peut-être fous, exaltés ou provocateurs, ce sont les mêmes titres dont furent affublés les premiers Chrétiens. Nous ne les craignons pas. Plusieurs évêques, à la suite des courageuses interventions de Mgr Raymond Centène, de Vannes, et de Mgr Henri Brincard, du Puy, ont souligné, en parlant de notre mobilisation, de l’importance de ce témoignage public contre ces spectacles « dont certaines scènes dépassent l’entendement ».
Nous vous invitons donc tous ce dimanche 11 décembre à 14 heures place de l’Alma à Paris pour une grande marche qui nous conduira jusqu’au théâtre du Rond-Point. Ce rassemblement sera le point d’orgue de toute notre mobilisation de cet automne.
Nous prierons pour honorer le Christ, en réparation des offenses qui lui sont faites, en union avec tous ceux qui ne pourront quitter leurs foyers, sans oublier de confier à Dieu l’âme de ceux qui le persécutent et semblent parfois ne pas savoir ce qu’ils font. A notre mesure, nous remplirons ainsi notre rôle de chrétiens. Nous ne voulons pas mourir en pensant que ces phrases de la Sainte Ecriture nous aient été destinées :
« J’attendais quelqu’un pour compatir à ma peine ; il n’est venu personne ! J’ai cherché quelqu’un pour me consoler, mais je ne l’ai pas trouvé ! » (Ps. 68, 21)
Alain Escada, secrétaire général de l’Institut Civitas
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