Dimanche 22 octobre 2023

Quête pour les Missions en Inde

Dimanche 22 octobre, sou­te­nez l’u­nique orphe­li­nat de la FSSPX, en Inde. Ce refuge béni du Ciel, accueille 40 enfants qui ont besoin de notre aide en ces temps difficiles !

Palayamkottai, le 12 sep­tembre 2023

Fête du saint nom de Marie

Bien chers amis et bienfaiteurs,

C’est une tâche déli­cate pour tout mis­sion­naire de mettre de côté son tra­vail et de se mettre à quê­ter. Aujourd’hui, je viens vers vous, chers fidèles fran­çais – dont la géné­ro­si­té est légen­daire dans l’Église depuis des géné­ra­tions. Je viens qué­man­der pour la sur­vie de notre orphe­li­nat au cœur de l’Inde – le seul orphe­li­nat admi­nis­tré par la Fraternité Saint-​Pie X.

Notre orphe­li­nat a été fon­dé le 1er octobre de l’an 2000, jour béni de la fête de saint Rémi. La fon­da­trice de l’or­phe­li­nat a pris contact avec la Fraternité en 2005. En réponse, la Fraternité a envoyé un prêtre mis­sion­naire, alors en poste à Singapour, pour éva­luer la situa­tion. De manière remar­quable, ce prêtre n’é­tait autre que notre actuel Supérieur Général, Don Davide Pagliarani. Depuis ce moment, l’or­phe­li­nat a trou­vé refuge sous les ailes pro­tec­trices de la Fraternité Saint-​Pie X. Depuis plus de deux décen­nies, chaque prêtre qui a témoi­gné de notre tra­vail en Inde atteste sans équi­voque : la main de Dieu est ici à l’œuvre.

Qu’est-​ce que l’or­phe­li­nat Servi Domini ?

Notre orphe­li­nat offre un refuge sûr à 40 enfants, 8 femmes âgées aban­don­nées et quelques veuves. Comment ces âmes pré­cieuses nous ont-​elles trouvé ?

Permettez-​moi de par­ta­ger une his­toire récente déchi­rante qui illustre l’un des nom­breux che­mins vers notre porte. Par sou­ci d’a­no­ny­mat, nous appel­le­rons l’en­fant de notre his­toire « Maya ».

La petite Maya est née dans une riche famille hin­doue. À l’âge de sept ans, elle et son frère de cinq ans avaient tout ce que la vie pou­vait offrir – tout le confort mon­dain qu’un enfant pou­vait espé­rer ici-bas.

Mais tout cela a chan­gé brus­que­ment. En un ins­tant, un acci­dent de voi­ture tra­gique a bou­le­ver­sé leur monde. Maya a per­du sa mère sur-​le-​champ. Le len­de­main, son père est pas­sé dans l’éternité.

Le jour des funé­railles, Maya est res­tée assise devant la porte de sa mai­son, ser­rant son frère plus jeune dans ses bras. Les enfants ont regar­dé leurs proches se dis­pu­ter la pro­prié­té. Il était clair que les membres de la famille vou­laient tout – sauf eux. Les enfants ont regar­dé avec tris­tesse les tour­ments qui ont sui­vi. Leurs proches se sont bat­tus âpre­ment pour les biens maté­riels. En fin de compte, ils ont tout pris. Tout sauf les enfants. Malheureusement, ce sont les évé­ne­ments exacts tels qu’ils se sont déroulés.

Les enfants ont été aban­don­nés, lais­sés dans les rues de l’Inde. Quelqu’un a plus tard trou­vé un abri pour son frère de cinq ans. En disant un adieu déchi­rant à son frère, qu’elle ne rever­ra peut-​être jamais, Maya a trou­vé son che­min jus­qu’à nous. La jeune fille trem­blante, qui avait autre­fois tout ce que le monde pou­vait offrir, est arri­vée avec seule­ment un petit sac aux portes de notre orphe­li­nat. Depuis le décès de ses parents, elle n’a­vait été témoin que de cruau­té et d’é­goïsme. Le monde l’a­vait lais­sée sans rien.

Que trouvera-​t-​elle ici ?

En termes mon­dains, peut-​être pas grand-​chose. Mais dans le domaine du Divin, elle trou­ve­ra tout. Notre orphe­li­nat est, d’une cer­taine manière, un buis­son ardent où Dieu dévoile Sa bon­té infi­nie à ceux qui ont vu l’a­bîme du mal. C’est ici, dans l’é­treinte du Sacré-​Cœur, que ces âmes bles­sées trouvent récon­fort et rédemption.

Imaginez main­te­nant une his­toire simi­laire à celle de Maya, mul­ti­pliée par 40. Vous com­men­cez à com­prendre notre apos­to­lat. Nous recon­nais­sons que la main de Dieu nous guide dans ce voyage. La main de Dieu est à l’œuvre ici.

Aujourd’hui, nous nous trou­vons face à une sai­son dif­fi­cile. Les dons ont dimi­nué au cours des der­niers mois, et le cli­mat poli­tique pose des dif­fi­cul­tés sup­plé­men­taires pour nos visi­teurs étran­gers qui ont été des piliers de sou­tien par le pas­sé. Pour sou­te­nir notre orphe­li­nat, nous avons besoin d’en­vi­ron 80 000 euros par an. Selon nos comptes finan­ciers, dans trois petits mois, il nous res­te­ra moins de 10 000 euros sur notre compte.

La quête des mis­sions n’est pas des­ti­née à des pro­jets de construc­tion ou d’en­tre­tien, mais uni­que­ment à nos frais de sub­sis­tance. Tout ce que vous don­nez va direc­te­ment à la nour­ri­ture et aux vête­ments de nos enfants.

En conclu­sion, je tiens à expri­mer ma pro­fonde gra­ti­tude à Monsieur l’abbé Benoît de Jorna – et à tous les prêtres dévoués du dis­trict de France – pour leur sou­tien indé­fec­tible à notre mis­sion. De plus, je tiens à expri­mer notre pro­fonde recon­nais­sance à cha­cun d’entre vous, très chers bien­fai­teurs, pour vos cœurs com­pa­tis­sants et votre enga­ge­ment inébran­lable envers cette noble cause.

Abbé Therasian Xavier

Que les béné­dic­tions de Dieu vous inondent abon­dam­ment, et que la lumière de Son amour guide vos pas lorsque vous consi­dé­rez l’ap­pel à sou­te­nir notre orphe­li­nat Servi Domini en Inde.

Avec une gra­ti­tude pro­fonde et des prières sincères,

Abbé Therasian Xavier, FSSPX

Aumônier, Orphelinat Servi Domini

Faire un don pour l’orphelinat de la FSSPX en Inde

Pour les dons, vous êtes invi­tés à par­ti­ci­per à la « quête pour les Missions » le 22 octobre 2023 dans les cha­pelles de la FSSPX.

Pour les chèques, indi­quez l’ordre « FSSPX », en pré­ci­sant au dos : « Pour l’orphelinat en Inde ».

Ces dons étant rever­sés à une asso­cia­tion étran­gère, aucun reçu fis­cal ne pour­ra être délivré.