« L’affaire Viganò » : une réponse et deux livres

Carlo Maria Viganò via wikipédia.

Le 7 octobre 2018, le car­di­nal Marc Ouellet, pré­fet de la Congrégation pour les évêques, avait répon­du dans une lettre ouverte aux accu­sa­tions por­tées par Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce aux Etats-​Unis, sur les com­pli­ci­tés dont le car­di­nal Théodore McCarrick, ancien arche­vêque de Washington, et d’autres clercs pour­sui­vis pour abus sur mineurs, ont béné­fi­cié jusqu’à Rome, afin que leur com­por­te­ment scan­da­leux ne soit pas révélé.

Le 19 octobre, Mgr Viganò a répon­du au car­di­nal Ouellet en main­te­nant ses accu­sa­tions et en dési­gnant le « fléau » à l’origine de ces scan­dales. Dans un pré­am­bule, il tient à rap­pe­ler les rai­sons qui l’ont pous­sé à por­ter ce ter­rible témoi­gnage : « C’est la conspi­ra­tion du silence qui a cau­sé et qui conti­nue de cau­ser de grands dom­mages au sein de l’Eglise – des dom­mages frap­pant tant d’âmes inno­centes, de voca­tions sacer­do­tales, et les fidèles en géné­ral. En ce qui concerne ma déci­sion, que j’ai prise en conscience devant Dieu, j’accepte volon­tiers toute cor­rec­tion fra­ter­nelle, tout conseil, toute recom­man­da­tion et invi­ta­tion à pro­gres­ser dans ma vie de foi et d’amour pour le Christ, l’Eglise et le pape. »

Puis l’ancien nonce réplique au pré­fet de la Congrégation pour les évêques : « Le car­di­nal Ouellet recon­naît les affir­ma­tions impor­tantes que j’ai expri­mées et que j’exprime encore, et conteste des affir­ma­tions que je n’exprime pas et que je n’ai jamais expri­mées. Sur un point, je dois abso­lu­ment réfu­ter ce que le car­di­nal Ouellet a écrit. Le car­di­nal déclare que le Saint-​Siège n’avait connais­sance que de « rumeurs » qui étaient insuf­fi­santes pour jus­ti­fier des mesures dis­ci­pli­naires à l’encontre de McCarrick. J’affirme au contraire que le Saint-​Siège était conscient d’une série de faits concrets, et qu’il pos­sède des preuves docu­men­taires, et que les per­sonnes res­pon­sables ont néan­moins choi­si de ne pas inter­ve­nir ou qu’elles ont été empê­chées de le faire. La com­pen­sa­tion finan­cière accor­dée par l’archidiocèse de Newark et le dio­cèse de Metuchen aux vic­times des abus sexuels de McCarrick, les lettres du P. Ramsey, des nonces Montalvo en 2000 et Sambi en 2006, du Dr Sipe en 2008, mes deux notes aux supé­rieurs du secré­ta­riat d’Etat, décri­vant en détail des allé­ga­tions concrètes à l’encontre de McCarrick, ne sont-​ce donc là que des rumeurs ? Ce sont des cor­res­pon­dances offi­cielles, et non des ragots de sacris­tie. Les crimes évo­qués étaient très graves, y com­pris celui de ten­ter de don­ner l’absolution sacra­men­telle à ses com­plices d’actes per­vers, avec célé­bra­tion sacri­lège de la messe par la suite. Ces docu­ments pré­cisent l’identité des auteurs et de leur pro­tec­teur, et la suite chro­no­lo­gique des faits. Ils sont conser­vés dans les archives adé­quates ; il n’est nul besoin d’enquête extra­or­di­naire pour les recouvrer.

« Parmi les remon­trances publiques qui m’ont visé, pour­suit Mgr Viganò, j’ai remar­qué deux omis­sions, deux silences dra­ma­tiques. Le pre­mier silence concerne le sort des vic­times. Le second est rela­tif à la rai­son sous-​jacente pour laquelle il y a tant de vic­times, à savoir, l’influence cor­rup­trice de l’homosexualité au sein du sacer­doce et de la hiérarchie. (…)

« Pour ce qui est du second silence, cette crise très grave ne peut pas être abor­dée ni réso­lue de manière cor­recte si nous n’appelons pas les choses par leur nom. Il s’agit d’une crise due au fléau de l’homosexualité, en ses agents, en ses motifs, en sa résis­tance à la réforme. Il n’y a pas d’exagération à dire que l’homosexualité est deve­nue une plaie au sein du cler­gé, et il ne sera éra­di­qué qu’au moyen d’armes spi­ri­tuelles. C’est une énorme hypo­cri­sie que de condam­ner les abus, de pré­tendre ver­ser des larmes sur les vic­times, et de refu­ser cepen­dant de dénon­cer la cause qui est à la racine de tant d’abus sexuels : l’homosexualité. C’est une hypo­cri­sie que de refu­ser de recon­naître que ce fléau est dû à une grave crise dans la vie spi­ri­tuelle du cler­gé, et d’omettre de prendre les mesures néces­saires pour y remédier. »

Cette inca­pa­ci­té à iden­ti­fier clai­re­ment la vraie cause du scan­dale des abus sur mineurs est éga­le­ment dénon­cée par le vati­ca­niste Sandro Magister sur son blogue Settimo Cielo du 31 octobre, signa­lant « le sujet sur lequel le pape conti­nue de gar­der le silence, celui de l’homosexualité pra­ti­quée par de nom­breux membres du cler­gé. François n’en parle jamais quand il dénonce le fléau des abus sexuels. Selon lui, c’est plu­tôt le « clé­ri­ca­lisme » qui est à l’origine de tous les maux. Et même le Document final du synode reprend, dans les para­graphes concer­nant les abus, ce juge­ment de François en défi­nis­sant le clé­ri­ca­lisme comme « une vision éli­tiste et exclu­sive de la voca­tion qui inter­prète le minis­tère reçu comme un pou­voir à exer­cer plu­tôt que comme un ser­vice gra­tuit et généreux. » »

A ce pro­pos Sandro Magister cite un article paru le 26 octobre dans Commonweal, sous la plume pour­tant très libé­rale de Kenneth L. Woodward, qui a été pen­dant trente-​huit ans le vati­ca­niste appré­cié de Newsweek. Pour ce der­nier, « l’affaire McCarrick est révé­la­trice de l’étendue réelle de l’homosexualité par­mi les hommes d’Eglise, à tous les niveaux, comme l’avait par ailleurs mon­tré en 2003 déjà le célèbre rap­port du Jay College of Criminal Justice, selon lequel « huit abus sexuels sur dix per­pé­trés par des prêtres au cours des soixante-​dix der­nières années concernent des hommes ayant abu­sé d’autres hommes ». Il faut donc être « aveugle ou mal­hon­nête », écrit Woodward, pour qua­li­fier d’« homo­pho­bie » la dénon­cia­tion du rôle de l’homosexualité dans le scan­dale des abus. »

Le livre d’Andrea Tornielli

En l’absence de réponse du pape aux sévères cri­tiques de Mgr Viganò, le vati­ca­niste de La Stampa, Andrea Tornielli, qui a l’oreille de la Maison Sainte-​Marthe, a fait paraître un livre : Il gior­no del giu­di­zio (le jour du juge­ment), sous-​titré : Conflitti, guerre di potere, abu­si e scan­da­li. Cosa sta dav­ve­ro suc­ce­den­do nel­la Chiesa (Conflits, guerres de pou­voir, abus et scan­dales. Que se passe-​t-​il vrai­ment dans l’Eglise ?), aux édi­tions Piemme. Dans Correspondance euro­péenne du 20 novembre, l’historien Roberto de Mattei relève : « La thèse de fond de Tornielli est que le témoi­gnage de l’archevêque Carlo Maria Viganò sur les scan­dales dans l’Eglise serait un « coup mon­té » contre le pape François, mis en place par un réseau poli­tique et média­tique inter­na­tio­nal « allié à des élé­ments de l’Eglise aux Etats-​Unis et béné­fi­ciant d’appuis dans les palais du Vatican » (p. 3). Le vati­ca­niste de La Stampa inter­prète la guerre reli­gieuse en cours comme une lutte de pou­voir plu­tôt que comme une bataille d’idées. (…)

« Quant aux révé­la­tions de l’archevêque Carlo Maria Viganò – pour­suit R. de Mattei –, Tornielli ne nie pas que le pape François a reçu direc­te­ment de lui l’information que le car­di­nal Theodore McCarrick avait cor­rom­pu sexuel­le­ment ses propres sémi­na­ristes et prêtres. Il ne nie pas non plus l’existence de l’immoralité au sein de l’Eglise et d’une lâche­té géné­ra­li­sée qui lui per­met de se déve­lop­per. Il admet que le pro­blème de la plaie homo­sexuelle « existe » (p. 169), même s’il le mini­mise, gar­dant le silence sur l’existence d’un groupe de sodo­mites actifs au sein des struc­tures ecclé­sias­tiques et d’un lob­by gay friend­ly (groupe de pres­sion favo­rable à l’homosexualité) tout aus­si actif, qui le sou­tient. Tornielli ne par­vient donc pas à réfu­ter les pro­pos de Mgr Viganò, mais il doit défendre le pape François. Il le fait comme un joueur, qui, se trou­vant en dif­fi­cul­té, fait mon­ter la mise. Dans le cas pré­sent, ne pou­vant nier l’existence d’une pro­fonde cor­rup­tion des hommes d’Eglise, il cherche à en faire por­ter les prin­ci­pales res­pon­sa­bi­li­tés aux pré­dé­ces­seurs du pape François, Benoît XVI et Jean-​Paul II. »

Mais cette sur­en­chère dans la défense de François et dans l’accusation de ses pré­dé­ces­seurs sou­lève une dif­fi­cul­té : François a cano­ni­sé Jean-​Paul II, or – rap­pelle R. de Mattei – « la cano­ni­sa­tion d’un pape signi­fie qu’il a dû exer­cer de façon héroïque, dans sa charge de Pontife suprême de l’Eglise, toutes les ver­tus, y com­pris la pru­dence. Mais si par com­pli­ci­té, négli­gence ou impru­dence, un pape a « cou­vert » un « pré­da­teur sexuel », on peut légi­ti­me­ment mettre en doute sa sagesse et pru­dence. » D’où la conclu­sion logique de l’historien ita­lien : « si pour Tornielli, il en est adve­nu ain­si, cela veut dire qu’il ne consi­dère pas que Jean-​Paul II est saint. Du reste, un pré­lat proche de lui et du pape François, Mgr Giuseppe Sciacca, secré­taire de la Signature apos­to­lique, « l’un des cano­nistes les plus qua­li­fiés de la Curie » (p. 200), inter­ro­gé le 9 sep­tembre 2014 par Tornielli, a nié l’infaillibilité des cano­ni­sa­tions. Si les cano­ni­sa­tions ne sont pas infaillibles et si le pape François a pu se trom­per pour Jean-​Paul II, il est pos­sible que ce même jour il se soit trom­pé éga­le­ment en pro­cla­mant la sain­te­té de Jean XXIII et qu’il ait aus­si com­mis une erreur en cano­ni­sant Paul VI, le 14 octobre 2018. »

Le livre d’Aldo Maria Valli

Le jour­na­liste Aldo Maria Valli a fait paraître un livre Il caso Viganò (l’affaire Viganò), aux édi­tions Fede & Cultura. On s’en doute aisé­ment, ce confi­dent de Mgr Viganò – avec le vati­ca­niste Marco Tosatti – n’offre pas une ana­lyse de la situa­tion sur le modèle d’Andrea Tornielli. Voici des extraits de son ouvrage cités sur le blogue Stilum Curiæ de M. Tosatti qui les intro­duit en ces termes : « C’est l’histoire, telle qu’Aldo Maria l’a vécue, de la publi­ca­tion du témoi­gnage de Mgr Viganò, dont nous avons lon­gue­ment par­lé ; et qui, vu le silence obs­ti­né du sou­ve­rain pon­tife et des autres per­sonnes direc­te­ment concer­nées, conti­nue­ra de peser sur la cré­di­bi­li­té de ce pon­ti­fi­cat, et sur la volon­té réelle d’affronter la cor­rup­tion et ses impli­ca­tions sexuelles, c’est-à-dire les abus et le cli­mat de com­pli­ci­té et de dis­si­mu­la­tion qui les rendent pos­sibles et les alimentent. »

Comme en réponse au Jour du juge­ment de Tornielli, Valli écrit dans son livre : « le juge­ment qui me tient à cœur est celui de Dieu, pas celui des hommes. Et quand le bon Dieu m’appellera au juge­ment, je veux pou­voir lui dire que j’ai fait tout mon pos­sible pour sau­ver la foi et pour le bien de l’Eglise. Au fond, la seule ques­tion qui compte est tou­jours la même : « Mais le Fils de l’homme, quand il vien­dra, trouvera-​t-​il la foi sur terre ? » (Lc 18, 8). »

Sur l’attitude pas­to­rale du pape, Valli écrit : « François a mal­heu­reu­se­ment bana­li­sé la misé­ri­corde divine en la dépouillant de la dimen­sion du juge­ment pour la trans­for­mer en misé­ri­cor­disme. Le Dieu des chré­tiens, c’est vrai, est un père qui accueille et ne se lasse jamais de par­don­ner, mais de la part du fils cela implique une prise de conscience qui mène à la conver­sion. D’après l’ensemble de la pré­di­ca­tion de François, pour­tant, c’est presque comme si Dieu avait le devoir de par­don­ner face au droit au par­don exi­gé par la créature. (…)

Valli déplore « une dan­ge­reuse et triste red­di­tion de Pierre au monde » : « François ren­force dans une large mesure cette atti­tude, par exemple chaque fois qu’il parle géné­ri­que­ment de la néces­si­té d’une Eglise « en sor­tie », non auto­ré­fé­ren­tielle. Que signi­fie « en sor­tie » ? Si pour sor­tir, je dois renon­cer à mon iden­ti­té et je dois diluer le depo­si­tum fidei ; si pour sor­tir, je dois affir­mer que le centre de la vie chré­tienne est la misé­ri­corde, mais sans la véri­té et la jus­tice de Dieu ; si pour sor­tir, je dois oublier la ques­tion du péché ori­gi­nel ; si pour sor­tir, je dois négli­ger tout ce qui concerne la contri­tion et le repen­tir, je ne rends certes pas un bon ser­vice à l’Eglise, et encore moins aux âmes. Je vais jusqu’à dire que l’Eglise a le devoir d’être auto­ré­fé­ren­tielle, en ce sens qu’elle doit conti­nuel­le­ment cher­cher et trou­ver son centre : Jésus-​Christ. Il ne peut y avoir d’accueil sans un guide doc­tri­nal et moral sûr, sans une pro­po­si­tion claire de conver­sion. Il ne peut y avoir de pas­to­rale sans une doc­trine juste. Sinon, il n’y a que des géné­ra­li­tés, il n’y a que des paroles de conso­la­tion superficielles ».

Et Valli d’affirmer : « Nous voyons à pré­sent que le risque de schisme est réel. D’un côté, il y a une Eglise du misé­ri­cor­disme et du dia­logue avec le monde à tout prix ; de l’autre, il y a l’Eglise de ceux qui veulent rendre gloire à Dieu, et non à l’homme ». Il ajoute même : « De ce point de vue, nous pou­vons dire qu’il y a déjà deux Eglises : il y en a une qui, ayant fait du dia­logue avec le monde une sorte de dogme, légi­time de fait le sub­jec­ti­visme inter­pré­ta­tif et le rela­ti­visme moral, et il y en a une autre qui conti­nue à faire appel à la loi divine. La frac­ture est nette. »

C’est plus par­ti­cu­liè­re­ment dans la der­nière exhor­ta­tion post-​synodale qu’Aldo Maria Valli voit ce schisme de moins en moins latent : Amoris læti­tia « où l’ambiguïté doc­tri­nale de François atteint un som­met. Le docu­ment contient de tout. Il y a l’exaltation du mariage chré­tien, fon­dée sur l’indissolubilité et l’ouverture à la vie, mais il y a aus­si, sur­tout en ce qui concerne l’admission à la com­mu­nion des divor­cés rema­riés, l’idée que, face au com­por­te­ment humain, le juge­ment au cas par cas est pré­fé­rable au res­pect de la loi immuable, ce qui ouvre la voie au sub­jec­ti­visme et au rela­ti­visme. Au point que les inter­pré­ta­tions, dans un sens ou dans l’autre, abondent et que le docu­ment peut être inter­pré­té d’une manière dans le dio­cèse A et d’une autre dans le dio­cèse B, chose irre­ce­vable. Mais le long de ce che­min, le mes­sage chré­tien se réduit à un sen­ti­men­ta­lisme vague, à un accom­pa­gne­ment de nature émo­tion­nelle qui met de côté le dia­logue entre foi et rai­son, éli­mine de l’horizon humain la recherche de la Vérité et se limite à prê­cher une conso­la­tion que nous pou­vons trou­ver par­tout, sans qu’il soit néces­saire de s’adresser à l’Eglise. »

Epilogue provisoire

Le 24 novembre le car­di­nal Gerhard Ludwig Müller, ancien pré­fet de la Congrégation pour la doc­trine de la foi, répon­dait aux ques­tions du jour­nal néer­lan­dais Trouw. Sur « l’affaire Viganò », il décla­rait : « A la place de Viganò, je n’aurais jamais deman­dé la démis­sion du pape. Cependant, Viganò a posé un cer­tain nombre de ques­tions aux­quelles il faut répondre. Clouer Viganò au pilo­ri n’aide pas le pape et ne mène pas à une solu­tion adé­quate. Il aurait mieux valu que le pape appelle tout le monde pour une confron­ta­tion, ain­si les choses auraient pu être clarifiées ».

A la ques­tion du jour­na­liste : « Sommes-​nous confron­tés à une lutte de pou­voir ou à un choc de points de vue dif­fé­rents sur l’Eglise ? », le pré­lat alle­mand a répon­du : « Je pense que la seconde hypo­thèse est la bonne. »

En février 2019, les pré­si­dents des Conférences épis­co­pales du monde entier sont convo­qués à Rome par le pape pour trai­ter du scan­dale des abus sur mineurs. Le témoi­gnage de Mgr Viganò, res­té sans réponse à ce jour, sera-​t-​il cité ? Dans un livre d’entretiens avec le père Fernando Prado, paru au début de décembre, La force de la voca­tion (Editions des Béatitudes), le pape François se déclare « inquiet » de la pré­sence d’homosexuels dans le cler­gé : « Dans la vie consa­crée et dans la vie sacer­do­tale, ce genre d’affection n’a pas sa place. Pour cette rai­son, l’Eglise recom­mande (c’est nous qui sou­li­gnons) que les per­sonnes ayant cette ten­dance enra­ci­née ne soient pas accep­tées dans le minis­tère ou dans la vie consa­crée. Le minis­tère ou la vie consa­crée ne sont pas leur place. » Est-​ce là un début de réponse à la dénon­cia­tion du « fléau de l’homosexualité » par Mgr Viganò ? Une réponse sous forme de simple recom­man­da­tion ou de mesure dis­ci­pli­naire stricte ? La réunion de février le dira.

Sources : La Porte Latine du 5 jan­vier 2019