La cause de béatification de Jean Paul II a franchi une nouvelle étape


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2009-​11-​16 apic/​imedia/​cp/​js

Béatification de Jean Paul II : car­di­naux et évêques réunis le 16 novembre

Les car­di­naux et évêques membres de la Congrégation pour les causes des saints appe­lés à dis­cu­ter et s’exprimer par un vote sur l’avancée du pro­cès en béa­ti­fi­ca­tion de Jean Paul II devraient rendre leur juge­ment dans la jour­née du 16 novembre 2009, selon le quo­ti­dien ita­lien Il Giornale. Il est très pro­bable que, réunis à huis clos, les membres de la congré­ga­tion valident l’héroïcité des ver­tus du pape polonais.

Cette pro­cla­ma­tion ne sera effec­tive que lorsqu’elle sera approu­vée et auto­ri­sée par Benoît XVI, qui devrait rece­voir le pré­fet de cette congré­ga­tion, Mgr Angelo Amato, d’ici fin 2009. C’est à cette occa­sion que le pape devrait signer le décret pro­cla­mant l’héroïcité des ver­tus de son prédécesseur.

Dès lors, il ne man­que­ra plus que l’approbation d’un miracle attri­bué à l’intercession de Jean-​Paul II. Le pos­tu­la­teur de la cause en béa­ti­fi­ca­tion du pape polo­nais, Mgr Slawomir Oder, aurait choi­si le cas de la sœur fran­çaise Marie Simon-​Pierre, de la Congrégation des petites sœurs des mater­ni­tés catho­liques, gué­rie sans expli­ca­tion médi­cale de la mala­die de Parkinson en 2005, peu après le décès de Jean Paul II.

Selon la presse ita­lienne, la béa­ti­fi­ca­tion du pape polo­nais devrait avoir lieu à Rome au cours de l’année 2010, en mai ou octobre.

In RadioVM du 16 novembre 2009 

2009-​11-​17 apic/​imedia/​ami/​be

La cause de béa­ti­fi­ca­tion du pape Jean Paul II, sou­ve­rain pon­tife de 1978 à 2005, a fran­chi une nou­velle étape avec le vote posi­tif, le 16 novembre 2009, de la com­mis­sion de car­di­naux et évêques de la Congrégation pour les causes des saints char­gée de sta­tuer sur l’avancée du pro­ces­sus enta­mé peu après la mort du pape polonais.

Les par­ti­ci­pants à cette réunion, ont confié à l’agence de presse I.MEDIA des sources vati­canes, ont la « bouche cou­sue » par le secret pon­ti­fi­cal, mais « leur vote ne peut avoir été que favo­rable ». Le direc­teur du Bureau de presse du Saint-​Siège, le Père Federico Lombardi, n’a pas sou­hai­té faire de com­men­taire sans pour autant mettre démen­tir le vote favo­rable de la commission.

Réunis à huis clos au Vatican pour tra­vailler sur 3 causes dif­fé­rentes, une quin­zaine de car­di­naux et évêques membres de la Congrégation pour les causes des saints ont ain­si vali­dé, entre autres, l’héroïcité des ver­tus de Karol Wojtyla. Le dos­sier exa­mi­né par les pré­lats va désor­mais pas­ser entre les mains de Benoît XVI qui, après avoir reçu en audience Mgr Angelo Amato, pré­fet de la Congrégation pour les causes des saints, devrait auto­ri­ser le dicas­tère à pro­mul­guer le décret recon­nais­sant les ver­tus héroïques de son pré­dé­ces­seur. Karol Wojtyla sera alors pro­cla­mé ‘véné­rable’.

Viendra ensuite la der­nière étape avant la béa­ti­fi­ca­tion pro­pre­ment dite avec l’examen du miracle attri­bué à l’intercession de Jean Paul II. C’est le cas de la sœur fran­çaise Marie Simon-​Pierre, de la congré­ga­tion des Petites sœurs des mater­ni­tés catho­liques, gué­rie sans expli­ca­tion médi­cale de la mala­die de Parkinson en 2005, qui pas­se­ra alors devant une com­mis­sion médi­cale, une com­mis­sion de théo­lo­giens puis, enfin, la com­mis­sion des évêques et cardinaux.

Benoît XVI, une fois encore, devra auto­ri­ser la Congrégation pour les causes des saints à pro­mul­guer le décret recon­nais­sant le miracle attri­bué au pape polo­nais. Ce der­nier pour­ra alors être béa­ti­fié. D’aucuns indiquent alors que la béa­ti­fi­ca­tion aura lieu au mois d’octobre 2010, pour mar­quer l’anniversaire de l’élection de Jean Paul II le 16 octobre 1978.

A l’appel lan­cé par les fidèles le jour de ses funé­railles de faire de Jean Paul II un ‘saint tout de suite’ – ‘Santo Subito’ -, l’Eglise répon­drait ain­si dans des délais excep­tion­nels. Karol Wojtyla serait ain­si béa­ti­fié un peu plus de 5 ans après sa mort, dans des délais plus brefs encore que pour Mère Térésa de Calcutta (1910–1997), béa­ti­fiée 6 ans après sa disparition.

L’ouverture de la phase dio­cé­saine de la cause de béa­ti­fi­ca­tion et de cano­ni­sa­tion du pape Jean Paul II a eu lieu le 28 juin 2005, excep­tion­nel­le­ment moins de 3 mois après sa mort, dans la basi­lique Saint-​Jean de Latran, la cathé­drale de Rome. Quelques jours plus tôt, le 13 mai, jour anni­ver­saire de l’attentat de 1981 qui faillit coû­ter la vie à son pré­dé­ces­seur, Benoît XVI avait en effet annon­cé qu’il déro­geait à la règle selon laquelle un pro­cès de ce type ne peut débu­ter que 5 ans après la mort de la per­sonne concernée.

Le pro­cès roga­toire à Cracovie, en Pologne, s’est ensuite ache­vé le 1er avril 2006. Pendant près d’un an, de nom­breux témoins du pays natal de Karol Wojtyla ont ain­si été enten­dus à huis clos. La phase dio­cé­saine a paral­lè­le­ment été conduite à Rome par le ‘pos­tu­la­teur’, Mgr Slawomir Oder, prêtre polo­nais appar­te­nant au dio­cèse de Rome. Cette enquête dio­cé­saine « sur la vie, les ver­tus et la répu­ta­tion de sain­te­té » de Karol Wojtyla avait été conclue lors d’une céré­mo­nie solen­nelle, dans la basi­lique Saint-​Jean de Latran, le 2 avril 2007.

Le dos­sier de Jean Paul II a ensuite été dépo­sé à la Congrégation pour les causes des saints pour la pour­suite de l’instruction, dans sa phase dite ‘romaine’, c’est-à-dire au niveau du Saint-​Siège. C’est au cours de cette phase qu’a été rédi­gée la posi­tio, un épais rap­port sur les ver­tus de Karol Wojtyla, et que s’est réunie une com­mis­sion de spé­cia­listes, théo­lo­giens et his­to­riens. Des enquêtes ont eu lieu autour de miracles qui auraient été réa­li­sés par l’intercession de Jean Paul II, après sa mort. Un miracle est en effet néces­saire pour la béa­ti­fi­ca­tion d’une per­sonne dite ‘véné­rable’.

Début 2007, la gué­ri­son inex­pli­quée d’une reli­gieuse fran­çaise, sœur Marie Simon-​Pierre, a été rete­nue comme ‘mira­cu­leuse’ dans le cadre du pro­cès en béa­ti­fi­ca­tion du pape polo­nais. La reli­gieuse de la congré­ga­tion des Petites sœurs des mater­ni­tés catho­liques aurait ain­si été gué­rie de la mala­die de Parkinson par l’intercession de Jean Paul II, en juin 2005.
La posi­tio de Jean Paul II est pas­sée devant une com­mis­sion de théo­lo­giens puis, désor­mais, d’évêques et car­di­naux. Outre l’autorisation de Benoît XVI pour pro­mul­guer le décret recon­nais­sant les ver­tus héroïques de son pré­dé­ces­seur, la Congrégation pour les causes des saints doit encore faire approu­ver le décret recon­nais­sant le miracle qui lui est attri­bué après l’examen de méde­cins, de théo­lo­giens et, enfin, des car­di­naux et évêques.

In RadioVM du 17 novembre 2009