Poème sur l’avortement par Maylis – 14 ans

Maylis – Juin 2007

Texte transmis pour La Porte Latine par l’oncle de Maylis, prêtre de la FSSPX

Un professeur demande à ses élèves d’écrire un poème sur l’injustice.

J’étais bien dans le ventre de maman
J’allais naître dans moins d’un an
Il paraît que j’avais une maladie
Qui s’appelait trisomie.

C’ est pour­quoi un soir
Maman s’est levée dans le noir
Elle a appe­lé le docteur
Et a déci­dé que je meure.

Cette affreuse décision
Ne s’était pas prise sans pression
Toutes ces espèces de féministes
Rêvant d’un monde idéaliste

Prônent les droits des mamans
Et détruisent ceux des tout petits enfant
On dit que les avortements
Sont des liber­tés pour les gens

Mais moi je sen­tais bien ma mère
Verser des tor­rents de larmes amères
De mes petits poings je tambourinais
Le ventre auquel on vou­lait m’arracher

Vint le moment de l’IVG
J’allais mou­rir, je le savais
C’est alors que l’on m’injecta
Un pro­duit qui m’empoisonna

Ce liquide m’étouffait
J’étais en train d’agoniser
Puis un tuyau vint m’aspirer
Comme un vul­gaire déchet

On a dit à maman que je ne sen­tais rien
Puisque je n’étais pas encore un être humain
Un jour vien­dra où tous les hommes comprendront
Que les bébés sont des humains dès leur conception

L’accouchement ter­mi­né
Les nouveaux-​nés peuvent enfin pousser
Ce cri qui signifie :
Merci papa , maman de m’avoir lais­sé la vie !

A Martin et Marie

Maylis

Commentaire de la prof :

Ne t’imagine pas tout savoir. Un embryon n’a pas d’esprit. La mère de famille si ! Condamner toute une famille à l’enfer pour que vive un être qui n’est pas encore humain, cela se dis­cute. Tu es libre(heureusement) d’avoir ton opi­nion sur la ques­tion mais tu n’as pas le droit de condam­ner les autres de pen­ser autre­ment que toi.