L’année de spiritualité
Vous vous demandez peut-être, chers amis et bienfaiteurs, quel est l’objet de la première année de séminaire. Une nouvelle fois, je ne trouve pas de meilleure réponse que celle qui fut formulée par Mgr Lefebvre.
A plusieurs reprises, il a eu l’occasion d’en souligner les différents aspects, stimulant ainsi le zèle des séminaristes pour qu’ils vivent intensément ces heures de grâces écoulées si près de Notre-Seigneur.
Voici, en attendant la parution d’un livre posthume sur la sainteté sacerdotale, différents extraits de ses conférences et homélies, imprégnés de l’esprit de foi et de charité de notre vénéré fondateur.
Abbé Patrick Troadec, Directeur Le 31 mai 2007, en la fête de Marie Reine.
Pourquoi commencer son séminaire par une année de spiritualité ?
Une des raisons pour lesquelles les séminaristes doivent prendre au sérieux leur vie spirituelle, c’est le fait qu’ils veulent devenir prêtres. Par conséquent, ils ont une responsabilité grave de rechercher la perfection, la sainteté. Les âmes qui les attendent comptent sur cette préparation, comptent sur ce sérieux car les séminaristes n’ont pas que leur âme à sauver. Le Bon Dieu attend d’eux que, par leur sanctification et plus tard par leur apostolat, ils sauvent peut-être des milliers et des milliers d’âmes, ne serait-ce que par leur offrande, leur sacrifice, peut-être par la maladie ou la persécution ; que toute leur vie sacerdotale soit unie à l’offrande de Notre-Seigneur. Ils ont donc encore là un motif particulier de rechercher leur perfection d’une manière profonde et d’une manière active (1).
Le but de la spiritualité des séminaristes est l’imitation de Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est celui de toute spiritualité, mais à plus forte raison pour de futurs prêtres. Notre Seigneur Jésus-Christ doit être pour eux l’objet de leur connaissance, de leur étude, de leur méditation, de leurs oraisons (2).
On se demande pourquoi il y a tant de défections dans le sacerdoce. Peut-être ces prêtres n’ont-ils pas su ce que c’était que la prière. Ils ont prié superficiellement, par habitude, par un certain devoir social, en quelque sorte, dans l’exercice de leurs fonctions mais ils n’ont pas prié véritablement. Ils n’ont pas appris qui est Dieu, ni en quoi consiste notre union à Notre Seigneur Jésus-Christ (3).
C’est pourquoi je pense que l’introduction d’une année de spiritualité dans les séminaires est une chose très importante. Dans les ordres religieux, il y a toujours eu le noviciat, mais dans les séminaires, en général on se contentait de conférences spirituelles du soir, comme nous en faisons ici. Sans doute, le confesseur et le directeur de conscience s’efforçaient de donner aux séminaristes des principes de conduite spirituelle, de développement spirituel. Mais il nous a semblé que ce n’était pas suffisant.
Pour ma part, je me souviens qu’au temps de mon séminaire, nous étions surchargés de cours, je ne sais pas si vous l’êtes ! et un cours de spiritualité était donné par le Père Guibert à l’Université grégorienne. On nous conseillait beaucoup d’aller suivre ce cours, mais il n’était pas obligatoire. Vu tous les autres cours auxquels nous assistions, pratiquement personne n’y allait. Alors nous ne pouvons pas dire que nous avons reçu une formation spirituelle approfondie, et, je dirais, de manière un peu scientifique. Qu’est-ce que la vie spirituelle, en quoi consiste-t-elle ? Qu’est-ce que la vie intérieure ? Que signifient ces mots pour un chrétien, pour un séminariste, pour un futur prêtre ? Ce sont des choses très importantes, fondamentales. On risquait de faire du séminaire un lieu d’études purement spéculatives. On formait des cerveaux mais pas toujours des cœurs, des cœurs faits pour aimer le Bon Dieu et le prochain. N’oublions pas que nos cœurs sont faits pour s’élever à la sainteté, pour vivre une vie intérieure intense et en union avec Dieu, avec Notre-Seigneur, avec tous les saints du Ciel. Voilà pourquoi nous devons chercher à acquérir les vertus nécessaires qui nous font ressembler davantage à Notre-Seigneur et nous identifient à lui.
Je ne dis pas que tout cela nous était totalement inconnu, mais enfin il nous manquait cette année de prière, de réflexion, d’étude sur ce qu’est vraiment la vie intérieure, la vie de perfection, la vie de sainteté (4).
Vivre de la vie de l’esprit.
Les séminaristes, tout au long de l’année de spiritualité, s’appliquent à vivre de la vie de l’esprit. Ils essaient de trouver Dieu, or Dieu est Esprit. Notre-Seigneur le dit à la Samaritaine : « Dieu est Esprit et il veut être adoré en esprit et en vérité » (Jn 4, 23). Le monde qui demeurera, c’est le monde spirituel. Le monde matériel vient du monde spirituel. Il est créé par l’esprit et non l’inverse. Une fois la terre détruite et les astres tombés du ciel à la fin des temps, ce monde disparaîtra. Il y aura alors une terre nouvelle qui sera presque spirituelle, comme notre corps ressuscité sera un corps spiritualis, selon l’expression de saint Paul (1 Co 15, 44), parce que le corps sera soumis aux vertus de l’esprit. Le corps ne sera plus un obstacle pour les fonctions spirituelles. Aujourd’hui, notre esprit est en quelque sorte emprisonné. Pour déplacer notre âme, il faut déplacer notre corps. L’esprit par nature est subtil, rapide. Il suffit qu’il désire être à un endroit pour qu’il s’y trouve. Tandis qu’ici-bas, il est prisonnier : on est obligé « de le mettre » dans la voiture et puis de le porter pour qu’il se déplace. L’âme est dépendante du corps. Il en est de même dans le domaine de la connaissance. Comme le dit saint Thomas (5), « toute connaissance vient des sens ».
C’est ce qui fait que notre connaissance est morcelée, elle est réduite. Notre intelligence procède par mode de raisonnement qui tire telle conclusion de ce que nous avons vu ici, telle autre de tel événement, et c’est ainsi qu’en enchaînant les raisonnements, nous finissons par arriver à la science ; mais c’est très compliqué. Nous profitons des raisonnements de toutes les générations passées pour nos études parce que toute notre connaissance vient par les sens. Alors que pour les anges, il n’en est pas ainsi. Les anges ont une science infiniment plus grande que la nôtre, naturellement.
Le monde des esprits fera sans doute notre émerveillement au moment de la mort. Devant Dieu, nous resterons muets, non pas de stupeur et d’effroi, mais devant la place incroyable qu’il tient. Dieu est un esprit infini, qui est partout. On a beau essayer de comprendre, évidemment cela dépasse totalement notre imagination. Comme le dit saint Paul, « nous sommes en Dieu, nous vivons en Dieu, nous nous mouvons en Dieu » (Ac 17, 28). C’est vrai, le Bon Dieu est ici. Nous ne serions pas ici si Dieu ne nous soutenait pas dans l’existence. Evidemment nous ne le voyons pas, cela nous rend donc très difficile la connaissance exacte de la réalité.
C’est pourquoi nous vivons dans un certain aveuglement, une certaine illusion continuelle. Si nous vivions dans la réalité, si nous voyions Dieu, nous ne pourrions pas vivre, humainement parlant. Prenez par exemple ceux qui ont vu quelque chose du Ciel comme la petite Bernadette, ils étaient en extase, ils ne bougeaient plus ; on leur brûlait les doigts, ils ne le sentaient pas, captivés par le Ciel, alors qu’ils ne voyaient qu’une toute petite lumière, qu’un petit rayon du Ciel. Voyez les Apôtres sur le Thabor, ils s’écroulent par terre effrayés devant la splendeur de Notre-Seigneur (d’après Mt 17, 6). Or, Dieu ne leur a montré seulement qu’une toute petite lumière de sa splendeur.
Mais si nous ne pouvons pas voir Dieu, nous devons croire en lui, parce qu’enfin, vivre avec Dieu, c’est toute notre vie présente et notre vie future ! Ce n’est pas une invention, ce n’est pas faire du mysticisme, de l’imagination, c’est la réalité. C’est malheureux de penser que nous vivons toujours dans une espèce d’illusion, dans cette cécité, cet aveuglement dont parle l’oraison (6).
Mais dans la mesure où nous développons notre vie intérieure, la vie spirituelle, la vie avec Dieu, la vie du baptême, en nous efforçant de donner à notre âme la place qui lui est due dans notre existence, un monde nouveau se découvre à nous. C’est ce monde que découvrent les séminaristes spécialement au cours de leur année de spiritualité, en implorant souvent les lumières du Saint-Esprit afin de vivre vraiment spirituellement (7).
Une école de prière.
L’année de spiritualité a pour objet d’apprendre à prier afin que les séminaristes reçoivent les grâces du Saint-Esprit.
La prière ne se limite pas à la prière vocale. Les séminaristes apprennent de nouvelles prières, ils apprennent à méditer et à goûter les belles prières du bréviaire, des offices liturgiques. Mais la prière est plus que cela. Ils apprennent non seulement des prières vocales, des prières sensibles, mais surtout, je l’espère, à s’unir à Notre Seigneur Jésus-Christ dans leur prière. Ils apprennent à contempler Notre Seigneur Jésus-Christ, à contempler Dieu. La contemplation n’est pas réservée aux âmes particulièrement privilégiées de Dieu. La contemplation est offerte à toutes les âmes qui s’ouvrent à Dieu, qui désirent connaître Dieu, qui désirent prendre conscience que Dieu est en elles. « Si vous m’aimez, dit Notre- Seigneur, mon Père et moi, nous viendrons et nous ferons notre demeure en vous » (d’après Jn 14, 23).
Il le dit à tout le monde mais il le dit particulièrement aux séminaristes qui se préparent au sacerdoce. Dieu est venu en nous et il habite en nous. C’est cette conscience de la présence de Dieu en nous et en toutes choses qui est la définition, en quelque sorte, de la contemplation.
Nous sommes malheureusement tellement éloignés de Dieu ! Nos esprits et nos cœurs sont si attachés aux choses de ce monde ! Ce que nous possédons, notre réputation, ce que l’on pense de nous, ce que l’on dit de nous, tout ce que nous avons, tout cela nous préoccupe beaucoup plus que Dieu. Ah, si nous pouvions nous détacher davantage !
Car c’est là que se trouve peut-être le principal effort que les séminaristes doivent faire au cours de leur année de spiritualité : se détacher des biens de ce monde, se détacher des honneurs, de la réputation, de leurs propres pensées, de leurs propres désirs, pour n’avoir plus que ceux du Bon Dieu, pour ne plus penser qu’à Dieu, pour se donner tout entiers à Dieu, s’abandonner dans les mains de Dieu, pour n’avoir plus que les intérêts de Notre Seigneur Jésus-Christ dans leurs cœurs et dans leurs âmes.
Alors, quand ils viennent à la chapelle devant Notre Seigneur Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement, leurs âmes s’élèvent vraiment toutes seules vers le Bon Dieu, se donnent tout entières au Bon Dieu. Si par malheur leurs âmes demeuraient attachées, liées à tous ces biens éphémères qui ne sont rien à côté de Dieu, de la très Sainte Trinité, de Notre Seigneur Jésus-Christ, elles ne pourraient pas s’élever (8).
Conclusion : une année passée près du Bon Dieu.
Ainsi cette année de spiritualité aide les séminaristes à s’approcher du Bon Dieu, à le comprendre un peu plus. Comme le dit la fameuse parole de saint Thomas, « plus on apprend à connaître Dieu et plus on s’aperçoit qu’on le connaît moins (9) ».
En effet, à mesure que l’on s’approche tant soit peu de la grandeur de Dieu, on s’aperçoit que le Bon Dieu nous dépasse infiniment, et ce sera la joie de l’éternité de le contempler face à face.
Nous avons dès ici-bas une certaine connaissance de Dieu, une vision de Dieu, mais cependant Dieu est encore beaucoup plus infini, beaucoup plus grand, beaucoup plus immense que nous le pensons et que nous pouvons l’imaginer. Cette année de spiritualité bien accomplie doit par conséquent marquer la vie tout entière du futur prêtre (10).
Notes
1 – Conférence spirituelle, Écône, 25 janvier 1982.
2 – Conférence spirituelle, Écône, 30 novembre 1987.
3 – Homélie, Écône, Pentecôte 1974.
4 – Conférence spirituelle, Écône, 3 juin 1980.
5 – Somme théologique, I, q. 84, a. 6.
6 – Pontifical romain, première oraison de la tonsure : « Prions Notre Seigneur Jésus-Christ, pour ses serviteurs (.) ; qu’il leur donne son Esprit-Saint, pour leur faire conserver toujours l’habit clérical et défendre leur cœur des embarras du siècle et des désirs mondains ; afin qu’avec ce changement extérieur sa main divine leur donne un accroissement de vertu, garde leurs yeux de tout aveuglement de l’esprit et de la chair et leur accorde la lumière de l’éternelle grâce. »
7 – Retraite tonsure, Écône, 1er février 1984.
8 – Homélie, Écône, Pentecôte 1974.
9 – Somme théologique, II-II, q. 8, a. 7 : « Dans cette vie, notre connaissance de Dieu est d’autant plus parfaite que notre intelligence saisit davantage qu’il dépasse tout ce que peut comprendre l’intelligence ».
10 – Homélie, Écône, Pentecôte 1974.
Chronique du séminaire
Janvier 2007
22 – Les travaux du cloître, ralentis en raison des rigueurs de l’hiver, reprennent de plus belle. De leur fenêtre, les séminaristes observent la préparation de la chape en béton qui sera coulée pour les allées. Plusieurs tonnes de graviers sont déposées. De lourds coups de dame, sur un rythme cardiaque, résonnent dans toute la maison ; après l’autel, le cloître ne doit-il pas devenir le cœur du séminaire ?
23 – Le séminaire ce matin a revêtu la livrée blanche. Flavigny sous une épaisse couche de neige, quoi de plus majestueux et de plus beau ? A une semaine de notre prise de soutane, la providence nous indique quelles doivent être, pour ce beau jour la pureté et la beauté de notre âme.
25 au 27 – Examens de fin de semestre.
29 au 31 – Monsieur l’abbé NELY nous engage à embrasser le chemin de la perfection et de la sainteté sacerdotale au cours de la retraite préparatoire à la prise de soutane.
Février 2007
2 – La prise de soutane… moment inoubliable ! L’assistance est nombreuse, encore augmenté par la présence de prêtres et séminaristes aînés venus encourager la génération montante. Les séminaristes émus et fervents reçoivent, en présence de son Excellence Monseigneur dE GALARRETA, l’habit qui fera d’eux des porteurs du Christ. Quelle responsabilité mais aussi quel idéal enthousiasmant !
11 au 17 – Le séminaire est rajeuni par les élèves de l’école Saint-Bernard venus suivre à une retraite prêchée par le Révérend Père MATHIEU, bénédictin.
16 au 19 – Pèlerinage des séminaristes : c’est l’occasion pour eux d’arborer fièrement à l’extérieur leur soutane encore toute fraîche. Trois hauts lieux de la chrétienté jalonnent le parcours des heureux pèlerins : La Grande Chartreuse, La Salette et Ars. Le dimanche, les séminaristes sont invités chez les fidèles de Grenoble qui leur réservent un accueil très chaleureux.
26 au 28 – Retraite des élèves de seconde et première de l’école Sainte-Marie, prêchée par le Révérend Père CRISPIN de Morgon.
Mars 2007
6 au 8 – Les prêtres du district de France se retrouvent au séminaire pour la réunion des prieurs ainsi que pour une session de théologie morale. Au sein d’une ambiance très familiale, ces anciens condisciples de séminaire ont la joie de se revoir. Quant aux séminaristes, ils sont non moins ravis de retrouver leurs prieurs.
3 au 9 – Monsieur l’abbé LAMERAND, venu se ressourcer pendant une semaine, nous fait part de son expérience pastorale au cours d’une conférence spirituelle appréciée de tous.
16 – Monsieur l’abbé LAMBILLIOTTE arrive au séminaire pour une année sabbatique.
13 au 17 – Monsieur l’abbé CASTELAIN prêche aux séminaristes la dévotion à la sainte Vierge Marie selon Saint Louis-Marie Grignion de Monfort.
26 - Le séminaire reçoit divers arbustes et plantes pour accroître le charme du cloître.
28 – Nous recevons Monsieur BAYLE venu installer, malgré les aléas climatiques, un majestueux puits en pierre de taille, pièce maîtresse couronne qui le cloître et lui confère toute sa symbolique spirituelle. Les séminaristes n’ont-ils pas pour idéal de puiser en abondance les eaux de la grâce divine ?
Avril 2007
1 au 4 – Retraite de Semaine sainte prêchée par Monsieur l’abbé PUGA. Une quinzaine de retraitants extérieurs se joignent à la communauté.
5 au 8 – Le triduum sacré dévoile ses trésors liturgiques. Aux offices dépouillés, mais combien marquants des nocturnes où se fait entendre le chant des lamentations, succèdent, le soir, des cérémonies émouvantes et majestueuses. Qu’elle est belle notre liturgie !
17 au 20 – Récollection pour les frères de la Fraternité prêchée par Monsieur l’abbé LAURENÇON. Parmi eux, frère PIERRE fête ses quatre-vingt-dix ans. Il raconte à un public très attentif sa longue histoire parsemée d’évènements hors du commun.
22 – Le cloître entièrement terminé attend les séminaristes à leur retour de vacances. Cette belle réussite récompense les efforts soutenus de toute une année, en particulier de frère BENOIT et de Jean-Michel LAURENÇON. Ce lieu envahi hier encore de bruit et d’agitation dus au travail est désormais un havre de paix propice à la contemplation. Le soir, séminaristes et frères peuvent prolonger le recueillement de l’office de complies au milieu d’un cloître revêtu d’or grâce à l’ingénieux système d’éclairage installé par frère BENOIT-JOSEPH. Les jours suivants, quelques-uns ont tout le loisir de méditer sur la parabole du bon grain et de l’ivraie en enlevant les mauvaises herbes du gazon fraîchement semé.
Mai 2007
7 au 16 – Les séminaristes et postulants frères se rendent à Enney en Suisse pour une retraite de dix jours qui couronne leur année de spiritualité. Elle est prêchée par M. l’abbé CALLIER et M. l’abbé PORTAIL.
Renseignements pratiques
Messes à Flavigny :
- semaine : 7 H 15 (ou 6 H 50)
– dimanche : 7 H 20 – 10 H 15 (messe chantée), 17 H 00 (vêpres et salut).
Pension d’un séminariste
- 12 € par jour, soit environ 3 000 € par an + 460 € de couverture sociale.
Pour aider le Séminaire :
- Les chèques sont à libeller à l’ordre de : Séminaire Saint-Curé‑d’Ars
- Pour aider régulièrement le Séminaire, vous pouvez utiliser le virement automatique en faveur de notre compte au Crédit Mutuel de Venarey-les-Laumes (21) : 10278 02511 n° 00051861345 24.
Nous vous en remercions. Un reçu fiscal vous sera adressé sauf mention contraire.
Adresse :
Séminaire International
Saint-Curé‑d’Ars
Maison Lacordaire
F 21150 FLAVIGNY-SUR-OZERAIN
03 80 96 20 74
03 80 96 25 32