Lettre aux Amis et Bienfaiteurs du séminaire St-​Curé-​d’Ars n° 62

L’année de spiritualité

Vous vous deman­dez peut-​être, chers amis et bien­fai­teurs, quel est l’ob­jet de la pre­mière année de sémi­naire. Une nou­velle fois, je ne trouve pas de meilleure réponse que celle qui fut for­mu­lée par Mgr Lefebvre.

A plu­sieurs reprises, il a eu l’oc­ca­sion d’en sou­li­gner les dif­fé­rents aspects, sti­mu­lant ain­si le zèle des sémi­na­ristes pour qu’ils vivent inten­sé­ment ces heures de grâces écou­lées si près de Notre-Seigneur.

Voici, en atten­dant la paru­tion d’un livre post­hume sur la sain­te­té sacer­do­tale, dif­fé­rents extraits de ses confé­rences et homé­lies, impré­gnés de l’es­prit de foi et de cha­ri­té de notre véné­ré fondateur.

Abbé Patrick Troadec, Directeur Le 31 mai 2007, en la fête de Marie Reine.

Pourquoi commencer son séminaire par une année de spiritualité ?

Une des rai­sons pour les­quelles les sémi­na­ristes doivent prendre au sérieux leur vie spi­ri­tuelle, c’est le fait qu’ils veulent deve­nir prêtres. Par consé­quent, ils ont une res­pon­sa­bi­li­té grave de recher­cher la per­fec­tion, la sain­te­té. Les âmes qui les attendent comptent sur cette pré­pa­ra­tion, comptent sur ce sérieux car les sémi­na­ristes n’ont pas que leur âme à sau­ver. Le Bon Dieu attend d’eux que, par leur sanc­ti­fi­ca­tion et plus tard par leur apos­to­lat, ils sauvent peut-​être des mil­liers et des mil­liers d’âmes, ne serait-​ce que par leur offrande, leur sacri­fice, peut-​être par la mala­die ou la per­sé­cu­tion ; que toute leur vie sacer­do­tale soit unie à l’of­frande de Notre-​Seigneur. Ils ont donc encore là un motif par­ti­cu­lier de recher­cher leur per­fec­tion d’une manière pro­fonde et d’une manière active (1).

Le but de la spi­ri­tua­li­té des sémi­na­ristes est l’i­mi­ta­tion de Notre Seigneur Jésus-​Christ. C’est celui de toute spi­ri­tua­li­té, mais à plus forte rai­son pour de futurs prêtres. Notre Seigneur Jésus-​Christ doit être pour eux l’ob­jet de leur connais­sance, de leur étude, de leur médi­ta­tion, de leurs orai­sons (2).

On se demande pour­quoi il y a tant de défec­tions dans le sacer­doce. Peut-​être ces prêtres n’ont-​ils pas su ce que c’é­tait que la prière. Ils ont prié super­fi­ciel­le­ment, par habi­tude, par un cer­tain devoir social, en quelque sorte, dans l’exer­cice de leurs fonc­tions mais ils n’ont pas prié véri­ta­ble­ment. Ils n’ont pas appris qui est Dieu, ni en quoi consiste notre union à Notre Seigneur Jésus-​Christ (3).

C’est pour­quoi je pense que l’in­tro­duc­tion d’une année de spi­ri­tua­li­té dans les sémi­naires est une chose très impor­tante. Dans les ordres reli­gieux, il y a tou­jours eu le novi­ciat, mais dans les sémi­naires, en géné­ral on se conten­tait de confé­rences spi­ri­tuelles du soir, comme nous en fai­sons ici. Sans doute, le confes­seur et le direc­teur de conscience s’ef­for­çaient de don­ner aux sémi­na­ristes des prin­cipes de conduite spi­ri­tuelle, de déve­lop­pe­ment spi­ri­tuel. Mais il nous a sem­blé que ce n’é­tait pas suffisant.

Pour ma part, je me sou­viens qu’au temps de mon sémi­naire, nous étions sur­char­gés de cours, je ne sais pas si vous l’êtes ! et un cours de spi­ri­tua­li­té était don­né par le Père Guibert à l’Université gré­go­rienne. On nous conseillait beau­coup d’al­ler suivre ce cours, mais il n’é­tait pas obli­ga­toire. Vu tous les autres cours aux­quels nous assis­tions, pra­ti­que­ment per­sonne n’y allait. Alors nous ne pou­vons pas dire que nous avons reçu une for­ma­tion spi­ri­tuelle appro­fon­die, et, je dirais, de manière un peu scien­ti­fique. Qu’est-​ce que la vie spi­ri­tuelle, en quoi consiste-​t-​elle ? Qu’est-​ce que la vie inté­rieure ? Que signi­fient ces mots pour un chré­tien, pour un sémi­na­riste, pour un futur prêtre ? Ce sont des choses très impor­tantes, fon­da­men­tales. On ris­quait de faire du sémi­naire un lieu d’é­tudes pure­ment spé­cu­la­tives. On for­mait des cer­veaux mais pas tou­jours des cœurs, des cœurs faits pour aimer le Bon Dieu et le pro­chain. N’oublions pas que nos cœurs sont faits pour s’é­le­ver à la sain­te­té, pour vivre une vie inté­rieure intense et en union avec Dieu, avec Notre-​Seigneur, avec tous les saints du Ciel. Voilà pour­quoi nous devons cher­cher à acqué­rir les ver­tus néces­saires qui nous font res­sem­bler davan­tage à Notre-​Seigneur et nous iden­ti­fient à lui.

Je ne dis pas que tout cela nous était tota­le­ment incon­nu, mais enfin il nous man­quait cette année de prière, de réflexion, d’é­tude sur ce qu’est vrai­ment la vie inté­rieure, la vie de per­fec­tion, la vie de sain­te­té (4).

Vivre de la vie de l’esprit.

Les sémi­na­ristes, tout au long de l’an­née de spi­ri­tua­li­té, s’ap­pliquent à vivre de la vie de l’es­prit. Ils essaient de trou­ver Dieu, or Dieu est Esprit. Notre-​Seigneur le dit à la Samaritaine : « Dieu est Esprit et il veut être ado­ré en esprit et en véri­té » (Jn 4, 23). Le monde qui demeu­re­ra, c’est le monde spi­ri­tuel. Le monde maté­riel vient du monde spi­ri­tuel. Il est créé par l’es­prit et non l’in­verse. Une fois la terre détruite et les astres tom­bés du ciel à la fin des temps, ce monde dis­pa­raî­tra. Il y aura alors une terre nou­velle qui sera presque spi­ri­tuelle, comme notre corps res­sus­ci­té sera un corps spi­ri­tua­lis, selon l’ex­pres­sion de saint Paul (1 Co 15, 44), parce que le corps sera sou­mis aux ver­tus de l’es­prit. Le corps ne sera plus un obs­tacle pour les fonc­tions spi­ri­tuelles. Aujourd’hui, notre esprit est en quelque sorte empri­son­né. Pour dépla­cer notre âme, il faut dépla­cer notre corps. L’esprit par nature est sub­til, rapide. Il suf­fit qu’il désire être à un endroit pour qu’il s’y trouve. Tandis qu’ici-​bas, il est pri­son­nier : on est obli­gé « de le mettre » dans la voi­ture et puis de le por­ter pour qu’il se déplace. L’âme est dépen­dante du corps. Il en est de même dans le domaine de la connais­sance. Comme le dit saint Thomas (5), « toute connais­sance vient des sens ».

C’est ce qui fait que notre connais­sance est mor­ce­lée, elle est réduite. Notre intel­li­gence pro­cède par mode de rai­son­ne­ment qui tire telle conclu­sion de ce que nous avons vu ici, telle autre de tel évé­ne­ment, et c’est ain­si qu’en enchaî­nant les rai­son­ne­ments, nous finis­sons par arri­ver à la science ; mais c’est très com­pli­qué. Nous pro­fi­tons des rai­son­ne­ments de toutes les géné­ra­tions pas­sées pour nos études parce que toute notre connais­sance vient par les sens. Alors que pour les anges, il n’en est pas ain­si. Les anges ont une science infi­ni­ment plus grande que la nôtre, naturellement.

Le monde des esprits fera sans doute notre émer­veille­ment au moment de la mort. Devant Dieu, nous res­te­rons muets, non pas de stu­peur et d’ef­froi, mais devant la place incroyable qu’il tient. Dieu est un esprit infi­ni, qui est par­tout. On a beau essayer de com­prendre, évi­dem­ment cela dépasse tota­le­ment notre ima­gi­na­tion. Comme le dit saint Paul, « nous sommes en Dieu, nous vivons en Dieu, nous nous mou­vons en Dieu » (Ac 17, 28). C’est vrai, le Bon Dieu est ici. Nous ne serions pas ici si Dieu ne nous sou­te­nait pas dans l’exis­tence. Evidemment nous ne le voyons pas, cela nous rend donc très dif­fi­cile la connais­sance exacte de la réalité.

C’est pour­quoi nous vivons dans un cer­tain aveu­gle­ment, une cer­taine illu­sion conti­nuelle. Si nous vivions dans la réa­li­té, si nous voyions Dieu, nous ne pour­rions pas vivre, humai­ne­ment par­lant. Prenez par exemple ceux qui ont vu quelque chose du Ciel comme la petite Bernadette, ils étaient en extase, ils ne bou­geaient plus ; on leur brû­lait les doigts, ils ne le sen­taient pas, cap­ti­vés par le Ciel, alors qu’ils ne voyaient qu’une toute petite lumière, qu’un petit rayon du Ciel. Voyez les Apôtres sur le Thabor, ils s’é­croulent par terre effrayés devant la splen­deur de Notre-​Seigneur (d’a­près Mt 17, 6). Or, Dieu ne leur a mon­tré seule­ment qu’une toute petite lumière de sa splendeur.

Mais si nous ne pou­vons pas voir Dieu, nous devons croire en lui, parce qu’en­fin, vivre avec Dieu, c’est toute notre vie pré­sente et notre vie future ! Ce n’est pas une inven­tion, ce n’est pas faire du mys­ti­cisme, de l’i­ma­gi­na­tion, c’est la réa­li­té. C’est mal­heu­reux de pen­ser que nous vivons tou­jours dans une espèce d’illu­sion, dans cette céci­té, cet aveu­gle­ment dont parle l’o­rai­son (6).

Mais dans la mesure où nous déve­lop­pons notre vie inté­rieure, la vie spi­ri­tuelle, la vie avec Dieu, la vie du bap­tême, en nous effor­çant de don­ner à notre âme la place qui lui est due dans notre exis­tence, un monde nou­veau se découvre à nous. C’est ce monde que découvrent les sémi­na­ristes spé­cia­le­ment au cours de leur année de spi­ri­tua­li­té, en implo­rant sou­vent les lumières du Saint-​Esprit afin de vivre vrai­ment spi­ri­tuel­le­ment (7).

Une école de prière.

L’année de spi­ri­tua­li­té a pour objet d’ap­prendre à prier afin que les sémi­na­ristes reçoivent les grâces du Saint-Esprit.

La prière ne se limite pas à la prière vocale. Les sémi­na­ristes apprennent de nou­velles prières, ils apprennent à médi­ter et à goû­ter les belles prières du bré­viaire, des offices litur­giques. Mais la prière est plus que cela. Ils apprennent non seule­ment des prières vocales, des prières sen­sibles, mais sur­tout, je l’es­père, à s’u­nir à Notre Seigneur Jésus-​Christ dans leur prière. Ils apprennent à contem­pler Notre Seigneur Jésus-​Christ, à contem­pler Dieu. La contem­pla­tion n’est pas réser­vée aux âmes par­ti­cu­liè­re­ment pri­vi­lé­giées de Dieu. La contem­pla­tion est offerte à toutes les âmes qui s’ouvrent à Dieu, qui dési­rent connaître Dieu, qui dési­rent prendre conscience que Dieu est en elles. « Si vous m’ai­mez, dit Notre- Seigneur, mon Père et moi, nous vien­drons et nous ferons notre demeure en vous » (d’a­près Jn 14, 23).

Il le dit à tout le monde mais il le dit par­ti­cu­liè­re­ment aux sémi­na­ristes qui se pré­parent au sacer­doce. Dieu est venu en nous et il habite en nous. C’est cette conscience de la pré­sence de Dieu en nous et en toutes choses qui est la défi­ni­tion, en quelque sorte, de la contemplation.

Nous sommes mal­heu­reu­se­ment tel­le­ment éloi­gnés de Dieu ! Nos esprits et nos cœurs sont si atta­chés aux choses de ce monde ! Ce que nous pos­sé­dons, notre répu­ta­tion, ce que l’on pense de nous, ce que l’on dit de nous, tout ce que nous avons, tout cela nous pré­oc­cupe beau­coup plus que Dieu. Ah, si nous pou­vions nous déta­cher davantage !

Car c’est là que se trouve peut-​être le prin­ci­pal effort que les sémi­na­ristes doivent faire au cours de leur année de spi­ri­tua­li­té : se déta­cher des biens de ce monde, se déta­cher des hon­neurs, de la répu­ta­tion, de leurs propres pen­sées, de leurs propres dési­rs, pour n’a­voir plus que ceux du Bon Dieu, pour ne plus pen­ser qu’à Dieu, pour se don­ner tout entiers à Dieu, s’a­ban­don­ner dans les mains de Dieu, pour n’a­voir plus que les inté­rêts de Notre Seigneur Jésus-​Christ dans leurs cœurs et dans leurs âmes.

Alors, quand ils viennent à la cha­pelle devant Notre Seigneur Jésus-​Christ dans le Saint-​Sacrement, leurs âmes s’é­lèvent vrai­ment toutes seules vers le Bon Dieu, se donnent tout entières au Bon Dieu. Si par mal­heur leurs âmes demeu­raient atta­chées, liées à tous ces biens éphé­mères qui ne sont rien à côté de Dieu, de la très Sainte Trinité, de Notre Seigneur Jésus-​Christ, elles ne pour­raient pas s’é­le­ver (8).

Conclusion : une année passée près du Bon Dieu.

Ainsi cette année de spi­ri­tua­li­té aide les sémi­na­ristes à s’ap­pro­cher du Bon Dieu, à le com­prendre un peu plus. Comme le dit la fameuse parole de saint Thomas, « plus on apprend à connaître Dieu et plus on s’a­per­çoit qu’on le connaît moins (9) ».

En effet, à mesure que l’on s’ap­proche tant soit peu de la gran­deur de Dieu, on s’a­per­çoit que le Bon Dieu nous dépasse infi­ni­ment, et ce sera la joie de l’é­ter­ni­té de le contem­pler face à face.

Nous avons dès ici-​bas une cer­taine connais­sance de Dieu, une vision de Dieu, mais cepen­dant Dieu est encore beau­coup plus infi­ni, beau­coup plus grand, beau­coup plus immense que nous le pen­sons et que nous pou­vons l’i­ma­gi­ner. Cette année de spi­ri­tua­li­té bien accom­plie doit par consé­quent mar­quer la vie tout entière du futur prêtre (10).

Notes

1 – Conférence spi­ri­tuelle, Écône, 25 jan­vier 1982.
2 – Conférence spi­ri­tuelle, Écône, 30 novembre 1987.
3 – Homélie, Écône, Pentecôte 1974.
4 – Conférence spi­ri­tuelle, Écône, 3 juin 1980.
5 – Somme théo­lo­gique, I, q. 84, a. 6.
6 – Pontifical romain, pre­mière orai­son de la ton­sure : « Prions Notre Seigneur Jésus-​Christ, pour ses ser­vi­teurs (.) ; qu’il leur donne son Esprit-​Saint, pour leur faire conser­ver tou­jours l’ha­bit clé­ri­cal et défendre leur cœur des embar­ras du siècle et des dési­rs mon­dains ; afin qu’a­vec ce chan­ge­ment exté­rieur sa main divine leur donne un accrois­se­ment de ver­tu, garde leurs yeux de tout aveu­gle­ment de l’es­prit et de la chair et leur accorde la lumière de l’é­ter­nelle grâce. »
7 – Retraite ton­sure, Écône, 1er février 1984.
8 – Homélie, Écône, Pentecôte 1974.
9 – Somme théo­lo­gique, II-​II, q. 8, a. 7 : « Dans cette vie, notre connais­sance de Dieu est d’au­tant plus par­faite que notre intel­li­gence sai­sit davan­tage qu’il dépasse tout ce que peut com­prendre l’in­tel­li­gence ».
10 – Homélie, Écône, Pentecôte 1974.

Chronique du séminaire

Janvier 2007

22 – Les tra­vaux du cloître, ralen­tis en rai­son des rigueurs de l’hi­ver, reprennent de plus belle. De leur fenêtre, les sémi­na­ristes observent la pré­pa­ra­tion de la chape en béton qui sera cou­lée pour les allées. Plusieurs tonnes de gra­viers sont dépo­sées. De lourds coups de dame, sur un rythme car­diaque, résonnent dans toute la mai­son ; après l’au­tel, le cloître ne doit-​il pas deve­nir le cœur du séminaire ?

23 – Le sémi­naire ce matin a revê­tu la livrée blanche. Flavigny sous une épaisse couche de neige, quoi de plus majes­tueux et de plus beau ? A une semaine de notre prise de sou­tane, la pro­vi­dence nous indique quelles doivent être, pour ce beau jour la pure­té et la beau­té de notre âme.

25 au 27 – Examens de fin de semestre.

29 au 31 – Monsieur l’ab­bé NELY nous engage à embras­ser le che­min de la per­fec­tion et de la sain­te­té sacer­do­tale au cours de la retraite pré­pa­ra­toire à la prise de soutane.

Février 2007

2 – La prise de sou­tane… moment inou­bliable ! L’assistance est nom­breuse, encore aug­men­té par la pré­sence de prêtres et sémi­na­ristes aînés venus encou­ra­ger la géné­ra­tion mon­tante. Les sémi­na­ristes émus et fer­vents reçoivent, en pré­sence de son Excellence Monseigneur dE GALARRETA, l’ha­bit qui fera d’eux des por­teurs du Christ. Quelle res­pon­sa­bi­li­té mais aus­si quel idéal enthousiasmant !

11 au 17 – Le sémi­naire est rajeu­ni par les élèves de l’é­cole Saint-​Bernard venus suivre à une retraite prê­chée par le Révérend Père MATHIEU, béné­dic­tin.

16 au 19 – Pèlerinage des sémi­na­ristes : c’est l’oc­ca­sion pour eux d’ar­bo­rer fiè­re­ment à l’ex­té­rieur leur sou­tane encore toute fraîche. Trois hauts lieux de la chré­tien­té jalonnent le par­cours des heu­reux pèle­rins : La Grande Chartreuse, La Salette et Ars. Le dimanche, les sémi­na­ristes sont invi­tés chez les fidèles de Grenoble qui leur réservent un accueil très chaleureux.

26 au 28 – Retraite des élèves de seconde et pre­mière de l’école Sainte-​Marie, prê­chée par le Révérend Père CRISPIN de Morgon.

Mars 2007

6 au 8 – Les prêtres du dis­trict de France se retrouvent au sémi­naire pour la réunion des prieurs ain­si que pour une ses­sion de théo­lo­gie morale. Au sein d’une ambiance très fami­liale, ces anciens condis­ciples de sémi­naire ont la joie de se revoir. Quant aux sémi­na­ristes, ils sont non moins ravis de retrou­ver leurs prieurs.

3 au 9 – Monsieur l’ab­bé LAMERAND, venu se res­sour­cer pen­dant une semaine, nous fait part de son expé­rience pas­to­rale au cours d’une confé­rence spi­ri­tuelle appré­ciée de tous.

16 – Monsieur l’ab­bé LAMBILLIOTTE arrive au sémi­naire pour une année sabbatique.

13 au 17 – Monsieur l’ab­bé CASTELAIN prêche aux sémi­na­ristes la dévo­tion à la sainte Vierge Marie selon Saint Louis-​Marie Grignion de Monfort.

26 - Le sémi­naire reçoit divers arbustes et plantes pour accroître le charme du cloître.

28 – Nous rece­vons Monsieur BAYLE venu ins­tal­ler, mal­gré les aléas cli­ma­tiques, un majes­tueux puits en pierre de taille, pièce maî­tresse cou­ronne qui le cloître et lui confère toute sa sym­bo­lique spi­ri­tuelle. Les sémi­na­ristes n’ont-​ils pas pour idéal de pui­ser en abon­dance les eaux de la grâce divine ?

Avril 2007

1 au 4 – Retraite de Semaine sainte prê­chée par Monsieur l’ab­bé PUGA. Une quin­zaine de retrai­tants exté­rieurs se joignent à la communauté.

5 au 8 – Le tri­duum sacré dévoile ses tré­sors litur­giques. Aux offices dépouillés, mais com­bien mar­quants des noc­turnes où se fait entendre le chant des lamen­ta­tions, suc­cèdent, le soir, des céré­mo­nies émou­vantes et majes­tueuses. Qu’elle est belle notre liturgie !

17 au 20 – Récollection pour les frères de la Fraternité prê­chée par Monsieur l’ab­bé LAURENÇON. Parmi eux, frère PIERRE fête ses quatre-​vingt-​dix ans. Il raconte à un public très atten­tif sa longue his­toire par­se­mée d’é­vè­ne­ments hors du commun.

22 – Le cloître entiè­re­ment ter­mi­né attend les sémi­na­ristes à leur retour de vacances. Cette belle réus­site récom­pense les efforts sou­te­nus de toute une année, en par­ti­cu­lier de frère BENOIT et de Jean-​Michel LAURENÇON. Ce lieu enva­hi hier encore de bruit et d’a­gi­ta­tion dus au tra­vail est désor­mais un havre de paix pro­pice à la contem­pla­tion. Le soir, sémi­na­ristes et frères peuvent pro­lon­ger le recueille­ment de l’of­fice de com­plies au milieu d’un cloître revê­tu d’or grâce à l’in­gé­nieux sys­tème d’é­clai­rage ins­tal­lé par frère BENOIT-​JOSEPH. Les jours sui­vants, quelques-​uns ont tout le loi­sir de médi­ter sur la para­bole du bon grain et de l’i­vraie en enle­vant les mau­vaises herbes du gazon fraî­che­ment semé.

Mai 2007

7 au 16 – Les sémi­na­ristes et pos­tu­lants frères se rendent à Enney en Suisse pour une retraite de dix jours qui cou­ronne leur année de spi­ri­tua­li­té. Elle est prê­chée par M. l’ab­bé CALLIER et M. l’ab­bé PORTAIL.

Renseignements pratiques

Messes à Flavigny :

- semaine : 7 H 15 (ou 6 H 50)
– dimanche : 7 H 20 – 10 H 15 (messe chan­tée), 17 H 00 (vêpres et salut).

Pension d’un séminariste

- 12 € par jour, soit envi­ron 3 000 € par an + 460 € de cou­ver­ture sociale.

Pour aider le Séminaire :

- Les chèques sont à libel­ler à l’ordre de : Séminaire Saint-Curé‑d’Ars

- Pour aider régu­liè­re­ment le Séminaire, vous pou­vez uti­li­ser le vire­ment auto­ma­tique en faveur de notre compte au Crédit Mutuel de Venarey-​les-​Laumes (21) : 10278 02511 n° 00051861345 24.

Nous vous en remer­cions. Un reçu fis­cal vous sera adres­sé sauf men­tion contraire.

Adresse :

Séminaire International
Saint-Curé‑d’Ars
Maison Lacordaire
F 21150 FLAVIGNY-SUR-OZERAIN

03 80 96 20 74

03 80 96 25 32

Entretien avec monsieur l’abbé Troadec, Directeur du séminaire

Entretien pour La Porte Latine