Mysterium Fidei n° 73 – Une des vertus de notre fondateur

Octobre-​novembre-​décembre 2013

Mysterium Fidei n° 73 – Une des vertus de notre fondateur

Il n’y a aucune ver­tu que Dieu pré­fère, après les ver­tus théo­lo­gales, que la sim­pli­ci­té du cœur, laquelle s’allie en géné­ral avec la ver­tu d’humilité. Cette ver­tu fut illus­trée en par­ti­cu­lier par la très sainte vierge Marie. Dans le récit de l’annonciation, nous lisons avec quelle sim­pli­ci­té elle répon­dit à l’archange Gabriel. Cette ver­tu fut aus­si celle de notre fon­da­teur – ceux qui l’ont connu peuvent en témoi­gner – elle doit être aus­si celle des membres de notre tiers-ordre.

L’âme simple se laisse conduire par Dieu à tra­vers tous les évè­ne­ments de la vie. Ne sachant rien d’a­vance et ne vou­lant rien savoir, elle se contente de tenir la main de Dieu et d’ac­com­pa­gner son Maître tout au long de la jour­née. Elle n’in­dique pas à son Guide le che­min à suivre. C’est l’af­faire de Dieu. Elle sait que Dieu est le maître du temps et des évè­ne­ments. L’âme conduite par Dieu à tra­vers la vie ne s’é­tonne de rien. Elle ne craint rien, étant près de Dieu. Souvent, elle ne com­prend rien aux évè­ne­ments qui se suc­cèdent autour d’elle. Elle ne se pré­oc­cupe pas de cette igno­rance, elle sait que Dieu tient la clé de tous les faits de l’his­toire et de tous les détails de la vie de cha­cun de nous. Elle sait, par expé­rience, que cer­tains évè­ne­ments, appa­rem­ment sans impor­tance, étaient des­ti­nés à avoir de grandes consé­quences, que tel fait exté­rieu­re­ment bénin était vou­lu par Dieu pour écar­ter un danger.

L’âme simple recueille les plus petites croix avec un res­pect mêlé d’amour. A ses yeux, tout est or pur, tré­sor divin : elle n’a qu’à ramas­ser sans choisir.

L’âme simple ne se plaint jamais. Chaque moment lui apporte Dieu. Elle ne voit pas de qui ou de quoi elle pour­rait se plaindre. Tout lui est moyen de s’u­nir à Dieu. Même l’op­po­si­tion qu’on lui fait entre dans les plans de Dieu.

Que la très sainte Vierge, dont nous célè­bre­rons le 8 décembre la Conception Immaculée, nous accorde cette grâce, qui fut la sienne et celle de notre fon­da­teur, d’une grande sim­pli­ci­té de cœur.

Votre aumô­nier vous sou­haite un saint trimestre.

Abbé François Fernandez-Faya †