Qui déshonore la Mère ne peut honorer le Fils

La nou­velle messe, on vient de le voir, est une insulte à la très Sainte Vierge Marie.

La ques­tion devient for­cé­ment celle-​ci : com­ment un catho­lique qui aime filia­le­ment sa Mère peut-​il assis­ter à une messe qui La désho­nore gra­ve­ment, inten­tion­nel­le­ment ? Célébrer cette messe, y assis­ter, c’est au moins maté­riel­le­ment – par­ti­ci­per à l’insulte, s’en faire le com­plice. Pouvons-​nous cou­rir ce risque ? Cette messe qui désho­nore la Mère ne peut hono­rer le Fils. N’honorant pas le Fils, peut-​elle hono­rer le Père ?

Tout se tient. Y com­pris la ques­tion des grâces confé­rées. Une messe d’où est chas­sée la Médiatrice de toutes grâces, la vraie « Mère des vivants », peut-​elle être source abon­dante, fon­taine de Vie ? Étonnons-​nous de la sté­ri­li­té qu’elle engendre par­tout, de l’anémie spi­ri­tuelle qui l’accompagne.

Pour nous, soyons fiers d’avoir récu­pé­ré au gre­nier les sept por­traits glo­rieux, de les expo­ser, même s’il ne s’agit que des murs d’un garage. Que chez nous, pour reprendre l’Écriture, la Sainte Vierge soit Quasi Mater Honorificata… comme une Mère entou­rée d’honneur. Qu’elle soit Regina Mater pour être en même temps Vita nos­tra, Spes nos­tra. Si nous sommes obli­gés d’assister à une messe désho­no­rante, sachons com­pen­ser l’offense par la réci­ta­tion aimante du Magnificat : « Désormais toutes les nations Me diront bienheureuse ! »

C’est empê­cher l’ennemi de triom­pher tota­le­ment, c’est pré­pa­rer le triomphe atten­du : « À la fin, mon Cœur Immaculé triom­phe­ra… » et le mis­sel de l’insulte sera rejeté !

Source : D’après un article du R.P. Eloi Devaux dans Fideliter n°99 de mai-​juin 1994 /​La Porte Latine du 24 juin 2019

1e par­tie : La nou­velle messe : et pen­dant les vacances ?
2e par­tie : Une para­bole éclairante
3e par­tie : De la messe de la louange à la messe de l’insulte
4e par­tie : Qui désho­nore la Mère ne peut hono­rer le Fils