Mercredi 26 octobre 2011 : le coran sur l’autel de l’église Saint-​Sauveur d’Arras !

Mercredi 26 octobre, une ren­contre inter­re­li­gieuse s’est dérou­lée à Arras, dans l’église Saint Sauveur. 

Mgr Jeager a accueilli musul­mans, juifs, ortho­doxes, pro­tes­tants, angli­cans. Chacun y est allé de sa prière fai­sant de cette céré­mo­nie un véri­table scan­dale rela­ti­viste tou­jours dans la ligne d’Assise 1986 vou­lue et reven­di­quée par le « bien­heu­reux » Jean-​Paul II.

Et chaque reli­gion a appor­té un objet « sacré » qui a été pla­cé sur l’autel. C’est ain­si qu’à côté d’une icône et de la Bible, on peut y voir le Coran :

Le coran grand ouvert sur l’au­tel de l’é­glise Saint-​Sauveur d’Arras !

On peut lire avec effa­re­ment sur le site offi­ciel du dio­cèse d’Arras ; sous la main de son ini­tia­teur, le Père Gabriel Berthe :

Veillée inter­re­li­gieuse Arras-​St Sauveur – Faire mémoire de la ren­contre d’Assise 1986

Dans un même élan, des croyants de plu­sieurs confes­sions se sont ras­sem­blés « au nom de Dieu le clé­ment et le misé­ri­cor­dieux » Coran

L’abbé Gabriel Berthe est heu­reux d’accueillir et de pré­sen­ter cha­cune des communautés. 

Une pro­ces­sion s’avance alors dans l’église : le cierge pas­cal, les livres sacrés, l’icône por­tés par un membre de chaque com­mu­nau­té : église ortho­doxe, culte musul­man, église réfor­mée, église catholique.

Puis, pour nour­rir ce temps en com­mun, un bou­quet de textes sacrés est proposé :

Mohammed Messaoudi puise cette sou­rate dans le Coran : « …sont égaux pour Lui celui par­mi vous qui tient secrète sa Parole et celui qui la divulgue… »

Dans la Genèse, le cha­pitre 18 rap­porte com­ment Abraham accueille trois étran­gers sous sa tente ; « aujourd’hui, il faut être atten­tifs à ceux qui viennent frap­per à notre porte ; les étran­gers sont por­teurs de Dieu dans leur grande pau­vre­té. » P. Pasquier, église orthodoxe.

Le pas­teur Robin Sauter choi­sit ce ver­set du Deutéronome chap. 6 : « Le Seigneur notre Dieu est le Seigneur UN » ; nous célé­brons un seul et même Dieu, voi­là qui nous pousse à nous res­pec­ter les uns les autres. Puis il pro­clame le psaume 46, une invi­ta­tion à la paix entre les peuples : « Lâchez les armes ; recon­nais­sez que je suis Dieu ».

Marguerite Audibert lit la lettre de St Paul à Timothée : « Il n’y a qu’un seul Dieu, un seul média­teur aus­si entre Dieu et les hommes, un homme : Christ Jésus qui s’est livré pour tous. »

« Voilà qui affirme de façon sym­bo­lique que nous trou­vons dans ces textes une lumière pour aujourd’hui ; diver­si­té des peuples mais foi en un Dieu père de tous les hommes ; nous croyons que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare ; face à la ten­ta­tion du repli iden­ti­taire, le dia­logue inter – reli­gieux est une condi­tion pour un monde de paix . »

Voilà com­ment un prêtre « catho­lique », sous le pape régnant Benoît XVI, com­met sans aucun état d’âme un sacri­lège de plus dans la droite ligne d’illustres prédécesseurs : 

Cette liste n’est mal­heu­reu­se­ment pas exhaus­tive. Pendant ce temps, on refuse les églises aux catho­liques de Tradition sous le pré­texte qu’ils ne seraient pas en totale com­mu­nion avec Rome. 

Mais, comme l’a si bien dit Mgr Bernard Fellay, « de quelle Rome nous parle-t-on » ?