Ils sont tombés sur la tête !

Alors que la léga­li­sa­tion de la PMA et de la GPA fait actuel­le­ment l’ob­jet d’une loi dis­cu­tée au par­le­ment fran­çais, on ne cesse de décou­vrir de nou­velles aber­ra­tions, consé­quences de ces pra­tiques perverses.

Ainsi, en Angleterre, Freddy McConnell, 32 ans, née femme, a « com­men­cé sa tran­si­tion à l’âge de 25 ans en pre­nant des hor­mones de tes­to­sté­rone ». Ayant par la suite vou­lu fon­der une famille avec son par­te­naire, il a « sui­vi un trai­te­ment de fer­ti­li­té afin de pou­voir tom­ber enceinte ». Après avoir fait vio­lence à son corps pour qu’il se trans­forme de femelle en mâle, il lui fait subir ensuite la méta­mor­phose inverse, « rede­ve­nant » femme le temps d’as­sou­vir un « désir d’en­fant ». Il ne fau­dra pas s’é­ton­ner si son corps en garde des séquelles. On ne joue pas impu­né­ment à l’ap­pren­ti sor­cier avec la nature.

Mais l’his­toire ne s’ar­rête pas là. Freddy, cer­tai­ne­ment ins­pi­ré par l’es­prit du temps, a vou­lu faire recon­naître offi­ciel­le­ment son choix per­vers. Après avoir don­né nais­sance à un fils, il a contes­té l’ins­crip­tion « mère » sur l’acte de nais­sance et a deman­dé à être ins­crit comme « père ».

La Haute Cour de Londres a reje­té sa requête, décla­rant qu’être mère était « le sta­tut accor­dé à une per­sonne qui subit le pro­ces­sus phy­sique et bio­lo­gique de por­ter un enfant et d’ac­cou­cher ». S’il est « main­te­nant médi­ca­le­ment et léga­le­ment pos­sible pour une per­sonne, dont le sexe est léga­le­ment recon­nu mas­cu­lin, de deve­nir enceinte et don­ner nais­sance », « son sta­tut de parent, qui découle de son rôle bio­lo­gique dans la nais­sance, est celui de “mère” », a pré­ci­sé le juge, Andrew McFarlane dans ses conclu­sions. « Il peut y avoir des mères (de genre) mas­cu­lin et des mères (de genre) fémi­nin » : « le terme de mère est indé­pen­dant du genre légal » (sic).

Pour Freddy McConnell, cette déci­sion n’est « pas juste » et a de « sérieuses impli­ca­tions pour les familles à struc­ture non tra­di­tion­nelle ». « Elle confirme que seules les formes de famille les plus tra­di­tion­nelles sont cor­rec­te­ment recon­nues ou trai­tées de manière équi­table », a‑t-​il décla­ré, cité par le Guardian, quo­ti­dien pour lequel il travaille.

Abbé François Castel

Sources :Belga (25/​09/​2019) – Pour la Haute Cour de Londres, un homme trans­genre ayant engen­dré est for­cé­ment une « mère ». /​La Porte Latine du 2 octobre 2019