Le pape François à Assise, le 20 septembre 2016
Le 13 mai 1917, la Vierge apparut à Fatima pour demander que l’on récite le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. Deux mois plus tard, le 13 juillet, elle réitéra sa demande : « Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix dans le monde ».
Le 20 septembre 2016, à la Journée mondiale de la prière pour la paix, il n’a pas été question de Notre-Dame du Rosaire. Son divin Fils, unique Médiateur donné par Dieu aux hommes, a dû dans la personne de son Vicaire sur la terre coexister avec les infidèles et les païens, avec les ennemis jurés de sa Croix autant qu’avec les sectes qui déchirent son Eglise.
Le catholique sait bien où trouver la paix sur cette terre, qui est le fruit de la charité. Ubi Crux, ibi Pax. Si l’on veut la paix, il faut prêcher Jésus-Christ intégralement, et travailler à étendre sur la terre le royaume de Dieu, c’est-à-dire le règne du Christ sur les individus, les familles et les sociétés. Car Lui seul est le Prince de la paix – Princeps Pacifer (liturgie de la fête du Christ-Roi).
Saint Paul le proclame : « C’est Lui, Jésus-Christ, qui est notre paix… » (Ep 2, 14).
L’esprit de la Croix du Christ et l’honneur de Notre-Dame, c’est plus que jamais la Croisade du Rosaire que la Fraternité Saint-Pie X a lancée pour célébrer le centenaire de Fatima. Et réparer le scandale d’Assise.
Abbé Christian Thouvenot, Secrétaire Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Sources : FSSP-MG/n°341 du 30/09/16/La Porte Latine du 30 septembre 2016