Éditorial de M. l’abbé de Jorna pour Fideliter n°264. « Revêtons-nous du Christ » pour développer la vertu qui correspond à nos fragilités passionnelles.
Si le monde plonge dans le marasme, c’est parce qu’il est à la hauteur des héros qu’il s’est choisi : des hommes de pacotille dont la célébrité repose uniquement sur la diffusion médiatique et non plus sur la vertu réelle.
Les apparences d’une accalmie de la crise dans l’Église viennent de se voir balayées avec
Traditionis custodes. Pour les décennies à venir, « les prieurés seront vos paroisses ».
A l’heure où la France, fille aînée de l’Église, se prostitue à ces idoles de l’argent et de la santé, il est temps d’intensifier nos prières pour en demander le salut.
Quiconque entend raisonnablement se soustraire aux injonctions étatiques et sanitaires sans cesse variantes et contradictoires se trouve lui aussi mis à l’écart comme un paria.
Une épidémie a frappé le monde. Parallèlement, des crimes sont commis dans notre pays par des assassins se revendiquant de l’islam. Il est fascinant de constater les étranges réactions de la puissance publique devant ces deux faits.
L’État s’arroge aujourd’hui un pouvoir qu’il n’a pas. L’éducation est la prolongation de la génération : parce que les époux engendrent, ils éduquent et l’Église éduque aussi parce qu’elle engendre à la vie surnaturelle.