Fatima, le 13 juin 1917 – La révélation du Cœur Immaculé de Marie

« Fatima, c’est la mani­fes­ta­tion du Cœur Immaculé de Marie au monde actuel. Je répète ce que j’ai dit sou­vent : Fatima sera pour le culte du Cœur Immaculé de Marie ce que fut Paray-​le-​Monial pour le culte du Cœur de Jésus » – Cardinal Cerejeira.

« Je veux que vous veniez ici le 13 du mois pro­chain, que vous disiez le cha­pe­let tous les jours et que vous appre­niez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je veux ».

(Lucie deman­da la gué­ri­son d’un malade) « S’il se conver­tit, il sera gué­ri cette année ».

« J’emmènerai bien­tôt Jacinthe et François au Ciel ; mais toi, Lucie, tu res­te­ras ici pen­dant un cer­tain temps[1]. Jésus veut se ser­vir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut éta­blir dans le monde la dévo­tion à mon Cœur Immaculé. A qui embras­se­ra cette dévo­tion, je pro­mets le salut, ces âmes seront ché­ries de Dieu, comme des fleurs pla­cées par Moi pour orner son trône ».

(Lucie deman­da avec tris­tesse si elle allait res­ter ici toute seule). « Non, ma fille. Tu souffres beau­coup ? Ne te décou­rage pas, je ne t’abandonnerai jamais ! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le che­min qui te condui­ra à Dieu. » (Et Notre-​Dame leur mon­tra son Cœur Immaculé, entou­ré d’épines).

Le Cœur Immaculé de Marie, entouré d’épines

Le Cardinal Cerejeira, ancien patriarche de Lisbonne, affir­ma le 30 mai 1947 : je crois qu’on peut résu­mer le mes­sage de Fatima en ces termes : c’est la mani­fes­ta­tion du Cœur Immaculé de Marie au monde actuel. Je répète ce que j’ai dit sou­vent : Fatima sera pour le culte du Cœur Immaculé de Marie ce que fut Paray-​le-​Monial pour le culte du Cœur de Jésus.

En effet, lors de sa seconde appa­ri­tion, le 13 juin 1917, Notre Dame révé­la aux pas­tou­reaux son Cœur Immaculé, entou­ré d’épines. Puis Elle pro­non­ça ces paroles : « pour sau­ver les âmes, Dieu veut éta­blir dans le monde la dévo­tion à mon Cœur Immaculé. Aux âmes qui embras­se­ront cette dévo­tion, je pro­mets le salut, et elles seront ché­ries de Dieu comme des fleurs que je pla­ce­rai pour orner son Trône ».

« Dieu veut ». Et pas seule­ment la Sainte Vierge ou Sœur Lucie. « Mon Cœur Immaculé sera le che­min qui te condui­ra à Dieu », dit Notre Dame à Lucie. Cette dévo­tion glo­ri­fie Dieu et contri­bue à s’unir à Lui, dans le temps et l’éternité, comme le confirme ce qui arri­va aux pas­tou­reaux en ce 13 juin : comme lors de la pre­mière appa­ri­tion, la Très Sainte Vierge, en pro­non­çant ces der­niers mots, écar­ta les mains et fit jaillir sur les enfants cette lumière immense dans laquelle ils se voyaient comme plon­gés en Dieu. Il leur sem­bla que François et Jacinthe se trou­vaient pla­cés dans un fais­ceau de lumière qui s’élevait vers le Ciel, et Lucie dans un autre qui se déver­sait sur la terre. Devant la main droite de l’Apparition, ils voyaient un cœur entou­ré d’épines dont cer­taines s’y enfon­çaient pro­fon­dé­ment. Les enfants com­prirent que c’était le Cœur Immaculé de Marie, affli­gé par tant de péchés du monde, et qu’il deman­dait répa­ra­tion[2].

Jacinthe, en par­ti­cu­lier, sera trans­for­mée par cette appa­ri­tion, comme en témoi­gna Sœur Lucie. Elle pui­se­ra dans la dévo­tion au Cœur Immaculé de Marie une géné­ro­si­té hors du com­mun pour le conso­ler et sau­ver les pauvres pécheurs.

Touchante de sim­pli­ci­té, Jacinthe ne ces­sait de répé­ter l’invocation que lui avait apprise un saint prêtre jésuite, le Padre Cruz, l’un des tout pre­miers à avoir cru en l’authenticité des appa­ri­tions de Fatima : doce Coração de María, sede a min­ha sal­va­ção, DOUX CŒUR DE MARIE, SOYEZ MON SALUT.

« J’aime tant le Cœur Immaculé de Marie ! C’est le Cœur de notre Maman du ciel », disait la petite voyante qui com­pre­nait de toute son âme que « le Cœur de Marie est si tendre pour nous que les cœurs de toutes les mères réunis en un seul ne for­me­raient qu’un mor­ceau de glace auprès du sien » (saint Curé d’Ars).

Le cœur est le siège de l’amour, pas un amour gal­vau­dé, un atta­che­ment désor­don­né à soi-​même, un maquillage égoïste, une peur inavouée de se vaincre. « Courage » vient de « cœur ». Le sen­ti­ment, chan­geant, est une preuve insuf­fi­sante d’amour, le cou­rage en est le témoi­gnage authen­tique : ce jeune offi­cier rem­pli de fier­té lorsqu’il défile avec son glo­rieux régi­ment affrontera-​t-​il réso­lu­ment l’ennemi en pleine bataille pour l’amour de sa patrie ? Ce fian­cé, « fou » de sa pro­mise, lui sera-​t-​il un époux atten­tion­né et fidèle quand l’âge et la mala­die feront ter­nir la beau­té de son épouse et que la ten­ta­tion l’assaillira ? Ce ser­vant de messe, droit comme un « i » et recueilli comme un ange lors de la grand’Messe, répondra-​t-​il géné­reu­se­ment si Dieu l’appelle au sacer­doce ou à la vie reli­gieuse ? Ce catho­lique cri­tique et beau par­leur est-​il fidèle aux pro­messes de son bap­tême et à l’injonction de Notre-​Seigneur : « Si quelqu’un veut être mon dis­ciple, qu’il se renonce lui-​même, prenne sa croix et me suive ? »[3].

Personne, ici-​bas, n’aura autant aimé et souf­fert que Notre Dame, si ce n’est son divin Fils.

Sur le Calvaire, deux autels étaient dres­sés : la Croix et le Cœur Immaculé de Marie[4]. Par sa cruelle Com-​passion, Elle a souf­fert dans son Cœur tout ce que Jésus a souf­fert pen­dant sa Passion. « La dou­leur éprou­vée par cette tendre Mère dans la Passion de son Fils fut si grande, qu’elle seule put com­pa­tir digne­ment à la mort d’un Dieu fait homme pour l’amour des hommes[5] ». « Le Cœur de Marie devint, par la Compassion qu’elle por­tait à son Fils, une espèce de miroir de Ses dou­leurs, dans lequel on voyait repré­sen­tés tous les sup­plices et tous les outrages que Jésus-​Christ souf­frait[6] ». Elle a ain­si méri­té le titre de Co-​rédemptrice en s’associant à l’œuvre de la Rédemption. Et « comme nulle créa­ture n’a aimé Dieu autant que Marie, il n’y a jamais eu de dou­leur égale à celle de Marie[7] ».

  • « Seriez-​vous insen­sibles, vous tous qui pas­sez par le che­min ? Regardez et voyez s’il y a une dou­leur comme la mienne[8] ».
  • « Sa souf­france est grande comme la mer[9] ».
  • « La dou­leur de Marie fut telle que, si on la par­ta­geait entre tous les hommes, elle suf­fi­rait pour les faire mou­rir tous à l’instant » (saint Bernardin de Sienne).
  • « Les mar­tyrs ont souf­fert en sacri­fiant leur propre vie, au lieu que Marie souf­frit en sacri­fiant à Dieu la vie de son Fils, qu’elle aimait beau­coup plus que sa propre vie » (saint Antonin).

Une des causes prin­ci­pales de la Passion de Notre-​Seigneur fut l’inutilité de son Sang pour beau­coup d’âmes, les­quelles se retour­ne­ront même contre lui. Marie a souf­fert dans son Cœur un sem­blable tour­ment, révé­lé à Lucie, François et Jacinthe en ce 13 juin 1917.

La dou­leur du Cœur de Marie est à la mesure de son immense amour pour Dieu et pour nos âmes, qu’elle a enfan­tées à la grâce au pied de la Croix : « Fils, voi­ci ta Mère[10] ». Contemplons, quelques ins­tants, la cha­ri­té incom­pa­rable de notre Mère, telle que les saints l’ont comprise :

  • « Il eût été en quelque sorte peu digne de Dieu d’imposer un pré­cepte que per­sonne n’aurait accom­pli par­fai­te­ment ; le grand pré­cepte de la cha­ri­té a donc dû être plei­ne­ment obser­vé par quelqu’un, et il n’a pu l’être que par la Très Sainte Vierge Marie » (saint Albert-le-Grand).
  • « Elle est la Reine de l’amour » (saint François de Sales).
  • « Notre Dame sur­passe en cha­ri­té tous les anges et tous les hommes » (saint Bernardin).
  • « Les séra­phins eux-​mêmes auraient pu des­cendre du Ciel pour apprendre à l’école du Cœur de Marie com­ment aimer Dieu » (Richard de Saint-​Victor, grand théologien).
  • « Dans le Cœur de Marie, deux amours se trou­vaient réunis en un seul : elle aimait Jésus d’un amour natu­rel comme son fils, et d’amour sur­na­tu­rel comme son Dieu » (bien­heu­reux Amédée).
  • « Elle est le feu por­tant le feu » (saint Alphonse de Liguori).
  • « Comme les mouches s’éloignent d’un grand feu, ain­si les démons étaient repous­sés loin de ce Cœur tout flam­boyant de cha­ri­té, et n’osaient même pas s’en appro­cher » (saint Bernardin de Sienne).
  • « Marie enflamme et rend sem­blable à Elle-​même tous ceux qui L’aiment et qui L’approchent » (saint Bonaventure).
  • « L’amour divin bles­sa, trans­per­ça le Cœur de Marie jusqu’à sa der­nière fibre. Aussi accomplit-​Elle le pre­mier com­man­de­ment dans toute son éten­due et sans la moindre imper­fec­tion » (saint Bernard).
  • « La Vierge Marie a aimé les hommes au point de sacri­fier pour eux son Fils unique ; et main­te­nant qu’Elle règne dans le Ciel, sa Charité n’est point dimi­nuée mais aug­men­tée de beau­coup parce qu’Elle connaît mieux nos misères » (saint Thomas d’Aquin).

Ne peut-​on pas affir­mer que tous les titres, toutes les pré­ro­ga­tives de Notre Dame prennent leur source dans la cha­ri­té de son Cœur très Pur ? Refuge des pécheurs, san­té des malades, Vierge clé­mente, Notre Dame du Perpétuel Secours, Mère de la Miséricorde, Celle dont on n’a jamais enten­du dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à sa Protection ait été aban­don­né pos­sède un Cœur qu’aucune misère ne peut lais­ser indifférent.

Aussi la litur­gie nous invite-​t-​elle à une immense confiance en son Cœur Immaculé : Approchons-​nous avec assu­rance du Trône de la grâce afin d’obtenir misé­ri­corde et de trou­ver la faveur d’un secours oppor­tun[11]. C’est à la mesure de notre confiance, de notre cer­ti­tude que le Cœur de la Mère de Dieu, Médiatrice de toutes grâces, nous attend, se penche vers nous mater­nel­le­ment pour nous aider, que nous serons exau­cés au-​delà même de notre espérance.

Quel est l’enfant qui n’a pas confiance en sa mère ? Marie n’est-Elle pas, selon le mot de Saint Bernard, la toute-​puissance sup­pliante, comme l’illustre le fait sui­vant. Saint Alphonse de Liguori rap­porte qu’un curé de paroisse vit un jour entrer dans son église une femme por­tant un nouveau-​né dans ses bras ; celle-​ci se diri­gea vers l’autel de la Sainte Vierge et y dépo­sa l’enfant ; il était dif­forme. La femme, qui n’avait pas vu le prêtre, pria ain­si, à voix haute, le visage bai­gné de larmes : « Très Sainte Vierge Marie, Vous êtes ma Mère et celle de mon enfant, Vous allez le gué­rir, n’est-ce pas ? Vous pou­vez tout obte­nir de Dieu, dont Vous êtes la Mère, je sais que votre cœur aura pitié de moi et sur­tout de mon enfant et que je ne par­ti­rai pas sans que Vous l’ayez gué­ri ». Et elle se mit à réci­ter son cha­pe­let. Le prêtre vit alors l’enfant remuer ; sa mère le prit dans ses bras, regar­da avec amour la sta­tue de Notre Dame qui domi­nait l’autel et sor­tit de l’église, ser­rant sur son cœur son nouveau-​né guéri.

Les misères des âmes ne toucheront-​elles pas plus encore le Cœur de Marie dont les bien­faits s’étendent aux paroisses et aux nations ? L’abbé Charles Desgenettes, curé de Notre-​Dame des Victoires, à Paris, n’avait que trente-​cinq femmes à la messe domi­ni­cale, sur une paroisse de 18000 habi­tants. Aucun homme n’accomplissait le pré­cepte de la com­mu­nion pas­cale. Craignant que ses péchés fussent la cause de ce triste état de choses, il déci­da de deman­der sa démis­sion. C’est alors qu’il enten­dit, au cours de la sainte Messe, une voix forte et dis­tincte : « Consacre ta paroisse au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie ! ». Lors de son action de grâces, la même voix lui répé­ta cette demande, sur un ton plus insis­tant encore.

Après avoir écrit les sta­tuts d’une Confrérie en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie, le brave curé alla trou­ver son évêque pour lui faire part de son pro­jet. Celui-​ci lui dit immé­dia­te­ment : « Cher Monsieur l’abbé, non seule­ment j’approuve cette Confrérie, mais j’ordonne que vous l’établissiez et ce, dès dimanche pro­chain ! ». L’abbé obéit, annon­çant à son petit audi­toire habi­tuel qu’aura lieu l’après-midi la pre­mière réunion de la Confrérie du Très Saint Cœur de Marie pour la conver­sion des pécheurs.

Le moment venu, quelle ne fut pas alors sa stu­peur de voir son église presque rem­plie, avec plus d’un tiers d’hommes et de jeunes gens ! Après avoir lu les sta­tuts de la Confrérie, le curé enton­na les lita­nies de la Très Sainte Vierge. A l’invocation Refuge des pécheurs, priez pour nous, sans aucun mot d’ordre, la foule tom­ba à genoux et répé­ta par trois fois, avec fer­veur, cette si douce demande : refuge des pécheurs, priez pour nous ! La Confrérie était fon­dée. Depuis ce jour, la paroisse se transforma.

Le 13 mai 1931, les évêques du Portugal se réunirent pour la pre­mière fois à Fatima après l’approbation offi­cielle des appa­ri­tions et consa­crèrent leur pays au Cœur Immaculé de Marie. Ce fut cet acte, renou­ve­lé en 1938, qui obtint au Portugal la grâce d’être épar­gné par la Seconde Guerre mon­diale, ain­si que le révé­la Sœur Lucie au Pape Pie XII : « Très Saint Père, Notre-​Seigneur pro­met, eu égard à la consé­cra­tion que les Prélats por­tu­gais firent de la nation au Cœur Immaculé de Marie, une pro­tec­tion spé­ciale sur notre Patrie pen­dant cette guerre ; et cette pro­tec­tion sera la preuve qu’Il concé­de­rait ses grâces aux autres nations si, comme le Portugal, elles eussent été consa­crées au Cœur de sa Très Sainte Mère[12] ». En action de grâces, fut construit devant Lisbonne le magni­fique monu­ment dédié au Christ Roi.

On com­prend que, quelque temps avant de mou­rir, Jacinthe fît ses adieux à Lucie en ces termes presque solen­nels : « Dis à tout le monde que Dieu nous concède ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie ; le Cœur de Jésus veut que soit véné­ré à son côté le Cœur Immaculé de Marie[13]. C’est au Cœur Immaculé de Marie qu’il faut deman­der la paix, car c’est à lui que Dieu l’a confiée ».

Les appa­ri­tions des 13 juin et 13 juillet de la Sainte Vierge à Fatima mettent en évi­dence l’urgente néces­si­té qu’a le monde du Cœur Immaculé de Marie. Efforçons-​nous de com­pen­ser le mépris qui lui est témoigné :

  • Si ce n’est déjà fait, souvenons-​nous, lors des pre­miers same­dis de cinq mois consé­cu­tifs, de ce Cœur Très Pur et outra­gé. Il n’est bien sûr pas inter­dit de renou­ve­ler cette dévo­tion (déjà approu­vée par Saint Pie X le 13 juin 1912) autant de fois qu’on le désirera.
  • Pourquoi ne pas rajou­ter lors de notre prière du matin et du soir l’invocation : « Cœur Immaculé et Douloureux de Marie, priez pour nous qui avons recours à Vous » et redire la petite prière si chère à Jacinthe : « Doux Cœur de Marie, soyez notre salut » ?
  • Rappelons-​nous aus­si, quand nous fai­sons un sacri­fice, cette exhor­ta­tion de Notre Dame le 13 juillet 1917 : « O Jésus, c’est pour votre amour, pour la conver­sion des pécheurs et en répa­ra­tion des péchés com­mis contre le Cœur Immaculé de Marie ».

« O Marie, que toutes les nations glo­ri­fient, que toute la terre invoque et bénisse Votre Cœur Immaculé » ! Le saint Curé d’Ars réci­tait chaque jour cette prière. Puisse son ardent désir être aus­si le nôtre, afin que, par Marie, s’étende le Règne de Notre-​Seigneur Jésus-Christ.

Notes de bas de page
  1. Lucie mour­ra le 13 février 2005… quatre-​vingt-​huit ans après.[]
  2. Quatrième Mémoire, II, 4.[]
  3. Mat. 16, 24.[]
  4. Sœur Lucie contem­ple­ra ce mys­tère à Tuy, en juin 1929.[]
  5. R.P. Pinamonti, cité par saint Alphonse de Liguori.[]
  6. Saint Laurent Justinien.[]
  7. Richard de Saint-​Victor.[]
  8. Lamentations 1, 12.[]
  9. Lamentations, 2, 13.[]
  10. Jean 19, 27. L’apôtre bien-​aimé nous repré­sen­tait au pied de la Croix quand il enten­dit ces paroles de Notre-​Seigneur cru­ci­fié.[]
  11. Introït de la Messe du Cœur Immaculé de Marie, au 22 août, ins­ti­tuée par Pie XII en 1942. Le 2 décembre 1940, Sœur Lucie lui écri­vait : Très Saint Père, permettez-​moi de vous faire encore une demande. C’est là seule­ment un désir ardent de mon pauvre cœur : que la fête en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie soit ins­ti­tuée au monde entier comme l’une des prin­ci­pales fêtes de la sainte Église.[]
  12. Lettre du 24 octobre 1940.[]
  13. C’est ain­si qu’ils se trouvent repré­sen­tés, par exemple, sur la médaille mira­cu­leuse.[]