Pèlerinage du Christ Roi à Lourdes
23 –25 octobre 2004
« Nous tâcherons pendant notre chemin de croix de Lourdes, durant ces quatorze stations, d’écouter Notre Seigneur Jésus Christ nous parlant en même temps à travers le mystère de sa Passion mais aussi nous écouterons l’Immaculée Conception à travers ses attitudes, à travers ses paroles, attitudes et paroles qu’elle a eu pendant les quatorze premières apparitions ici même. »
« Nous tâcherons de profiter du mieux que nous pourrons des grâces de Lourdes, des grâces de la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ. »
« Cet exercice du chemin de la Croix débute notre pèlerinage, nous devons le faire dans les meilleures dispositions. De ce début, dépendra le reste du pèlerinage. Notre monde de la Tradition, l’Eglise Catholique, la France ont besoin de nombreuses grâces, n’en laissons perdre aucune, repartons fort pour mener le combat catholique, pour marcher à la suite de Notre Seigneur Jésus Christ, pour emporter avec Marie les grandes batailles de Dieu. »
Première station : Jésus est condamné à mort
otre Seigneur Jésus Christ, le Juste par excellence, est condamné. Rappelons-nous que, pour nous aussi, nous serons un jour devant le Tribunal de Dieu et nous serons jugés par le Vrai Dieu. Nous serons, donc, jugés par le Vrai Dieu et si nous sommes trouvés en péché mortel ce sera l’enfer pour nous. Ce sont des réalités que nous ne devons pas oublier. La Sainte Vierge est, par excellence, celle qui a vaincu l’enfer. La Sainte Vierge est, par excellence, celle qui a vaincu le démon. Nous devons nous décider radicalement, catégoriquement, à fuir le péché, à nous éloigner de tout ce qui peut conduire au péché, si nous voulons trouver un Juge favorable quand nous paraîtrons devant notre Dieu.
Quand nous considérons la première apparition de la Très Sainte Vierge Marie à sainte Bernadette, la seule chose qu’elle fit avant de réciter le chapelet et ce qui fit disparaître ce grand saisissement que sainte Bernadette avait eu quand Notre Dame lui était apparue, c’est le signe de la Croix. C’est le signe de la Croix qui nous sauvera de l’enfer. C’est le signe de la Croix qui nous éloignera du péché. C’est le signe de la Croix qui nous rendra victorieux à l’exemple de tous les saints.
Deuxième station : Jésus est chargé de sa Croix
otre Seigneur Jésus Christ, pour nous sauver, accepte cette ignominie de la Croix. Il la prend sur ses épaules. Nous devons être convaincus, chers fidèles catholiques, qu’après les paroles de Notre Seigneur Jésus Christ, il est indispensable que nous prenions la Croix sur nos épaules. Nous devrions essayer de contracter, à l’occasion de cette montée du Calvaire que nous revivons, une véritable amitié avec la Croix de Notre Seigneur Jésus Christ, en en contemplant le Crucifix, nous voyons qu’Il est inséparable de cette Croix. Tant que la terre existera, la Croix sera inséparable de Notre Seigneur Jésus Christ. Le programme, donc, du Catholique est de porter sa Croix à la suite de Notre Seigneur Jésus Christ. Il n’y a pas d’alternative. Tous nous devons La prendre, Lui-même l’a dit : « Celui qui veut être mon disciple qu’il prenne chaque jour sa Croix et qu’il Me suive ».
A l’occasion de la deuxième apparition, la Très Sainte Vierge Marie n’a pas parlé à sainte Bernadette, mais elle lui a souri. Si nous voulons attirer sur nous les sourires de la Très Sainte Vierge Marie, si nous voulons réjouir son cœur, si nous voulons consoler son cœur, il faut que nous prenions la Croix, il faut que nous marchions à la suite de Notre Seigneur Jésus Christ, de son divin Fils, en portant la Croix. C’est cela qui sera agréable à Notre Dame, c’est cela qui l’aidera à rendre le monde, à rendre la terre, à son divin Fils.
Troisième station : Première chute de Jésus
otre Seigneur Jésus Christ, Lui, le tout puissant, Lui, le Dieu fort, aurait pu porter sa Croix comme un héros et ne pas tomber durant ce chemin douloureux ; mais, dans sa bonté, Il veut connaître même cette faiblesse pour condescendre à nos faiblesses, à nos limites, à nos misères dont nous sommes remplis. Ne croyons pas, nous non plus, que, si nous portons généreusement notre Croix, nous n’aurons pas des moments d’épuisement, des moments d’accablement, des moments plus difficiles. Il nous faut donc repartir avec confiance, nous recharger à nouveau de cette Croix et que l’on continue à la porter. Saint Pio ne disait pas qu’il faut seulement supporter la Croix mais qu’il faut la porter.
L’Immaculée Conception, la Très Sainte Vierge Marie, à l’occasion de sa troisième apparition à sainte Bernadette dit à celle-ci : « Je ne vous promets pas que vous serez heureuse en ce monde mais dans l’autre. » Voilà un programme qui nous revient à tous. L’Imitation de Jésus Christ disait : « Je ne connais personne qui soit roi ou pape qui n’ait quelque chose à souffrir. » Quel est le plus heureux ? C’est celui qui sait souffrir par amour pour Notre Seigneur Jésus Christ. Voilà ce message de Notre Dame accepter l’épreuve, accepter la souffrance ici-bas, la vivre avec une charité merveilleuse dans la perspective du bonheur éternel, dans la perspective de récolter les fruits de cette charité pratiquée à travers un port généreux de l’épreuve et de la souffrance.
Demandons à Notre Dame ce désir ardent du bonheur du Ciel, demandons à Notre Dame de ne pas rechercher le bonheur de la terre dans la mesure où il ne peut pas coopérer à notre bonheur du Ciel.
Quatrième station : Jésus rencontre sa Très Sainte Mère
ous pourrions appeler cette station avec les deux stations qui vont suivre : « les stations du soulagement ». La proximité de Notre Dame va permettre à son divin Fils de connaître un peu de répit. Son intercession auprès du Père céleste va faire en sorte que ses douleurs, cette Croix pesante soit moins dur à porter, ses douleurs soient moins pénibles à subir parce que la Très Sainte Vierge Marie était près de notre Seigneur. Si nous portons notre Croix en compagnie de Notre Dame, nous connaîtrons, nous aussi, ce soulagement, nous connaîtrons ses douceurs maternelles, nous connaîtrons ses sensibles encouragements, nous connaîtrons ses délicatesses et ses douceurs au milieu des plus pénibles moments.
Dans cette quatrième apparition, la Très Sainte Vierge Marie resta en silence. Ce fut une rencontre avec sainte Bernadette à l’exemple de celle de Notre Seigneur durant le chemin de la Croix. Mais après l’apparition, sainte Bernadette dit : « Ce fut une demi-heure de Ciel ». Nous comprendrons par Notre Dame que la croix portée en sa compagnie, la croix portée généreusement, nous fera connaître les plus merveilleuses douceurs de la Charité, nous fera expérimentée un peu ce bonheur, ce bonheur d’Amour que nous connaîtrons parfaitement dans le ciel.
Demandons à Notre Dame d’être notre coopératrice dans le portement de notre croix, d’être notre adoucissement de la croix mais surtout de nous faire comprendre combien la charité peut croître à travers la croix bien vécue. Saint Ignace de Loyola n’hésitait pas à dire : « Il n’y a pas de meilleur bois que celui de la Croix pour entretenir le feu de la Charité ».
Cinquième station : Simon de Cirène aide Jésus à porter sa Croix
e secours de Simon le Cirénéen a sûrement été obtenu par les supplications, par les prières de Notre Dame auprès de notre Père céleste. C’est pour cela que nous pouvons appeler cette station : une deuxième station du soulagement. L’enseignement que nous pouvons tirer de cette station c’est de savoir nous entraider les uns les autres à porter nos croix. Ne soyons pas dédaigneux de ceux qui sont dans la difficulté, de quelque ordre qu’elle soit, mais ayons le cœur large pour eux, pour les aider et les soutenir, pour leur venir en aide. Pensons bien que si nous sommes généreux pour porter notre croix, nous serons entraîner à cet exercice. Nous deviendrons d’une certaine manière, même si nous ne sommes pas des héros, nous serons des athlètes, porteur de croix, nous serons à même, avec un entraînement fort, à, non seulement, porter la nôtre mais aussi celle de ceux qui sont dans la nécessité et qui n’arrivent peut être pas à porter la leur.
Dans cette cinquième apparition de la Très Sainte Vierge Marie à sainte Bernadette, elle lui apprend une prière secrète qu’elle ne révélera pas. C’est dans la prière, la prière bien faite, que nous apprendrons les secrets de la Croix, les secrets de la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ, les secrets de l’amitié vraie, de l’intimité vraie avec la Croix de notre Divin Sauveur.
Demandons cette grâce à l’Immaculée Conception, à sainte Bernadette.
Sixième station : Sainte Véronique essuie la Face de Jésus
roisième station du soulagement obtenu par Notre Dame. Sainte Véronique fait un acte héroïque, bannissant tout respect humain alors que la foule est contre Notre Seigneur Jésus Christ, elle a le courage de s’approcher pour essuyer sa Face. Si nous savons nous même bannir tout respect humain, si nous avons toujours le courage de nous montrer catholiques et catholiques fervents en toutes situations, en toutes circonstances, le visage de Notre Seigneur Jésus Christ s’imprimera dans nos âmes, nous serons de vrais porteurs du Christ qui Le rayonneront dans notre entourage, qui Le feront connaître, qui Le feront aimer.
S’il y a bien quelque chose qui attriste Notre Dame, et, c’est ce qui se produit durant cette sixième apparition, la Sainte Vierge montra de la tristesse à sainte Bernadette et elle demanda de prier pour les pêcheurs, oui, ce qui attriste Notre Dame, c’est de voir que nous sommes lâches pour défendre l’honneur, les intérêts, la gloire de Notre Seigneur Jésus Christ. C’est par cette force de défense de Notre Seigneur Jésus Christ que nous toucherons le cœur des pêcheurs.
Demandons cette force, ce courage à l’Immaculée Conception, Reine des combats de Notre Seigneur, Victorieuse des combats de Notre Seigneur Jésus Christ.
Septième station : Jésus tombe une deuxième fois
otre Seigneur Jésus Christ veut marquer une nouvelle fois son chemin de Croix d’une chute. Il nous montre une extrême faiblesse, une extrême fragilité, un épuisement de ses forces. Il n’en peut plus. C’est ce qu’il nous arrive à nous aussi, facilement, nous nous sentons accablés, nous avons l’impression, même si nous avons fait des efforts, même si nous avons été courageux, de ne plus pouvoir avancer. Les chutes sont pour nous rappeler que nous sommes tout petits et que ces tout petits que nous sommes nous devons incessamment recourir à la miséricorde du Bon Dieu. Si nos misères nous semblent infinies, si les misères des hommes nous semblent dépasser la mesure, spécialement de nos jours, pensons que la puissance, que l’étendue de la miséricorde de Dieu est au-dessus de tout cela, peut combler tout cela, fait abondamment et surabondamment le pendant à tout cela.
Dans cette septième apparition, la Saint Vierge apprit trois secrets à sainte Bernadette. Sainte Bernadette ne les révéla pas, mais, plus tard, on l’entendit dire : « Jésus, Marie, la Croix, je ne connais que cela. ». Il nous faut apprendre les secrets de Jésus, il nous faut apprendre les secrets de Marie, il nous faut apprendre les secrets de la Croix pour être de véritables catholiques.
Demandons avec confiance cette grâce, en cette septième station.
Huitième station : Jésus console et exhorte les filles de Jérusalem
otre Seigneur, accablé par ses souffrances, ne s’arrête pas à celles-ci. Il pense au châtiment de ceux qui ne voudront pas profiter de sa miséricorde. Il pense au malheur qui accablera Jérusalem pour ne pas s’être converti à sa parole. Il exhorte donc ces femmes à pleurer non pas sur Lui, mais sur les pêcheurs, sur les pêcheurs que nous sommes.
Et la Très Sainte Vierge Marie, dans cette huitième apparition à sainte Bernadette, elle aussi va nous exhorter avec véhémence en nous demandant, à trois reprises, de faire pénitence « pénitence, pénitence, pénitence ». Soyons convaincus que seule notre pénitence, seuls nos sacrifices, enlèvent le poids du péché à Notre Seigneur Jésus Christ. Si le péché va contre ses commandements, si le péché va contre sa Loi, la pénitence surabonde dans le sens de ses commandements, la pénitence surabonde dans le sens de sa Loi. Même si nous ne sommes pas aptes à faire de grands sacrifices, à faire de grandes pénitences, profitons de toutes les occasions que la Providence nous ménage, pour vivre toutes les petites contrariétés, toutes les petites difficultés en esprit de sacrifice et de pénitence.
Neuvième station : Jésus tombe une troisième fois
’est l’accablement complet. Notre Sauveur n’en peut plus et pourtant c’est la mort sur la Croix qui L’attend. C’est aussi pour nous montrer que cette faiblesse, cette nature déchue, nous aurons à la porter jusqu’à la fin de notre vie. Il nous faudra combattre contre elle. Ayons confiance, Jésus nous a bien dit : « Venez à Moi vous qui peinez et qui ployez sous le fardeau et Je vous soulagerais ». Nous avons des remèdes pour ce soulagement.
La Très Sainte Vierge Marie, à l’occasion de la neuvième apparition dit à Sainte Bernadette : « Allez boire à la fontaine et vous y laver ». Elle lui dira après : « Vous baiserez la terre pour les pêcheurs ». Elle le dira pour tout le peuple qui était autour de sainte Bernadette. Pour nous laver spirituellement, nous avons le sacrement de pénitence. Ce pèlerinage doit être l’occasion de faire une sincère et une bonne confession. Le Saint Curé d’Ars disait : « Que notre âme à l’occasion de la confession était comme baignée dans le Précieux Sang de Notre Seigneur, seul baume à même de guérir toutes nos plaies » et nous pouvons penser, comme il est le propre des mamans de donner le bain à leurs enfants, nous pouvons penser que spirituellement, mystiquement, c’est la Très Sainte Vierge Marie qui lave nos âmes avec le Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus Christ.
Demandons cette grâce d’une bonne confession à l’occasion de cette station.
Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
ésus, à travers cette station, veut nous donner deux leçons. D’abord, une leçon de détachement des biens de ce monde. Nous laisserons tout à l’occasion de notre mort, les choses de la terre passent, la Vie Eternelle demeure. La deuxième leçon que Jésus veut nous donner, c’est une leçon de modestie et de pureté. Prenons à l’occasion de ce pèlerinage, de ce chemin de Croix, la généreuse résolution de ne jamais nous laisser influencer par la mode et ses vanités qui portent bien souvent au péché, qui font commettre le mal, qui font chuter les âmes.
C’est, dans cette dixième apparition, que la Très Sainte Vierge Marie demanda à sainte Bernadette de baiser la terre pour les pêcheurs. Rappelons-nous que nous sommes poussières et que nous retournerons en poussière, et que nous referons plus qu’un avec cette terre que nous piétinons pour le moment.
Demandons à la Très Sainte Vierge Marie, à sainte Bernadette, cette humilité qui est une force, d’être détaché des choses de la terre et de toujours être pur et vraiment modeste.
Onzième station : Jésus est cloué à la Croix
otre Seigneur Jésus Christ dans sa bonté, dans sa miséricorde, Lui qui est le Créateur de toute chose, Lui qui maintient tous les êtres en existence, qui les maintient dans la vie, qui leur donne leurs énergies, va se servir de cette énergie qu’Il donne mais que les hommes utilisent à mal pour Le crucifier. Il va retourner ces forces mauvaises pour les transformer en charité, pour faire du bien à ceux qui Lui font du mal. Il va nous aimer donc jusqu’à la fin, jusqu’à la consommation totale de sa vie.
Demandons cette grâce, nous aussi, de savoir transformer la méchanceté des autres en amour pour eux, pour les ramener à Notre Seigneur Jésus Christ, pour les convertir vraiment. Jésus, dans son Evangile, nous dit qu’Il veut que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance. C’est pour cela qu’Il a montré tant de forces, d’énergies, pour transformer le mal en bien, pour transformer la méchanceté en charité et en bonté.
La Très Sainte Vierge Marie, en cette onzième apparition, dit à sainte Bernadette : « Allez dire au prêtre qu’il doit se bâtir ici une chapelle ». Pourquoi une chapelle ? Pour renouveler le Sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ, pour remettre devant nos yeux la merveille du don de la vie de notre Dieu pour nous, la merveille de cet acte héroïque de charité qui doit nous combler de grâces et que nous devons essayer d’imiter au tant que nous le pouvons.
Douzième station : Jésus meurt sur la Croix
uisque nous sommes à la douzième station et que le Saint Sacrifice de la messe est célébré à cette douzième station, nous allons méditer sur la mort de Notre Seigneur. Nous allons nous pénétrer de cette réalité que c’est la Passion, un acte que nous voyons lorsque nous assistons à la Sainte Messe. Saint Pio disait qu’il n’y avait pas de meilleure façon d’assister à la messe que de méditer la Passion en compagnie de Notre Dame des Sept Douleurs. Adorons silencieusement jusqu’à la venue de Notre Dieu sur l’autel.
Treizième station : Jésus est descendu de la Croix et remis entre les bras de sa Mère
otre Dame contemple son divin Fils mort, sa vie humaine n’est plus présente en Lui. Tous les traits du trépas figurent sur son visage, tous les coups, tous les soufflets, toutes les méchancetés ont marqué ce divin visage. La Très Sainte Vierge Marie se penche sur son divin Fils. Saint François d’Assise n’hésitait pas à dire quand il parlait de la mort, il parlait de notre sœur la mort. C’est elle qui doit préparer notre âme, faire la dernière toilette, la rendre toute belle pour qu’elle puisse se présenter devant son Sauveur. Pensons que ces derniers préparatifs de notre sœur la mort pourront être concrétisés par les soins de cette sœur de charité que sera la Très Sainte Vierge Marie pour nous et que sœur la mort et sœur la Très Saint Vierge Marie viendront toutes deux pour nous préparer, nous embellir à paraître devant notre divin Roi. Demandons cette grâce de bien mourir.
La Très Sainte Vierge Marie, dans cette treizième apparition, ne parla pas, elle fit signe à sainte Bernadette de reprendre son chapelet car elle en avait un d’emprunt et toute la foule tendit son chapelet vers la Très Sainte Vierge Marie. Pensons que la récitation fervente du chapelet nous obtiendra infailliblement la grâce de la bonne mort puisque dans chaque Ave Maria nous demandons à Notre Dame de prier pour nous maintenant et à l’heure de notre mort.
Quatorzième station : Jésus est mis au tombeau
’est la disparition, l’effacement humainement parlant, tout est fini. Et pourtant, du noir du tombeau, du sombre tombeau viendra la lumière de Pâques, la lumière de ce mystère de Pâques viendra après que Notre Seigneur Jésus Christ est passé le samedi et une partie du dimanche au tombeau.
De même, la lumière de Lourdes, la grande lumière de Lourdes viendra seulement à la seizième apparition lorsque l’Immaculée Conception déclarera qui elle est : « Je suis l’Immaculée Conception ». Le principe de la grandeur de la Très Sainte Vierge Marie se trouve là, dans ce dogme merveilleux qui la rend toute différente de nous car parfaitement, totalement exempte de tout péché. A Bernadette, elle dira, à l’occasion de la quatorzième apparition : « Je veux qu’on vienne ici en procession ». En procession, pour suivre Notre Seigneur Jésus Christ portant sa Croix, en procession pour venir honorer l’Immaculée Conception.
Demandons, à l’exemple de Notre Dame, de garder ces choses dans notre cœur, demandons à l’exemple de nos saints frères capucins, frères convers, frères lais, qui disaient qu’ils ne savaient que six lettres de l’alphabet : cinq rouges et une blanche, les cinq rouges s’étaient les plaies de Notre Seigneur Jésus Christ, la blanche c’était l’Immaculée Conception. Gardons dans nos cœurs les plaies de Jésus, l’Immaculée Conception, pour rester de fervents catholiques.
R. P. Antoine †