Consécration au Coeur Immaculé de Marie

Ô Marie, Vierge puis­sante et Mère de misé­ri­corde, Reine du ciel et refuge des pécheurs, nous nous consa­crons à votre Cœur imma­cu­lé. Nous vous consa­crons notre être et notre vie tout entière ; tout ce que nous avons, tout ce que nous aimons, tout ce que nous sommes. A vous nos corps, nos âmes. A vous nos foyers, nos familles, notre patrie.

Nous vou­lons que tout en nous, tout autour de nous vous appar­tienne et par­ti­cipe aux bien­faits de vos béné­dic­tions mater­nelles. Et pour que cette consé­cra­tion soit vrai­ment effi­cace et durable, nous renou­ve­lons aujourd’­hui à vos pieds, ô Marie, les pro­messes de notre bap­tême et de notre pre­mière Communion. Nous nous enga­geons à pro­fes­ser cou­ra­geu­se­ment et tou­jours les véri­tés de la Foi, à vivre en catho­liques plei­ne­ment sou­mis à toutes les direc­tions du Pape et des Evêques en com­mu­nion avec lui.

Nous nous enga­geons à obser­ver les com­man­de­ments de Dieu et de l’Eglise, et par­ti­cu­liè­re­ment la sanc­ti­fi­ca­tion du Dimanche. Nous nous enga­geons à faire entrer dans notre vie – autant qu’il nous sera pos­sible – les conso­lantes pra­tiques de la Religion chré­tienne et sur­tout la sainte Communion.

Nous vous pro­met­tons enfin, ô glo­rieuse Mère de Dieu et tendre Mère des hommes, de mettre tout notre cœur au ser­vice de votre culte béni, afin de hâter, d’as­su­rer, par le règne de votre Coeur imma­cu­lé, le règne du Cœur de votre ado­rable Fils dans nos âmes et dans toutes les âmes, dans notre cher pays et dans tout l’u­ni­vers, sur la terre comme au ciel. Ainsi soit-il.

(3 années d’in­dul­gence – 21 février 1907.)