L’Intronisation du Sacré-​Cœur de Jésus dans les foyers

Famille par famille, rega­gnons à son amour le monde entier. Ce sera le gage infaillible et unique de la Paix, de la Joie, du Bonheur !

1) Documents pour l’Intronisation

Sermon de Mgr Tissier de Mallerais pro­non­cé à Lourdes le 28 octobre 1991, que l’on peut écou­ter avant une Intronisation :

2) Pourquoi introniser le Sacré-​Cœur chez soi

La Dévotion au Sacré-Cœur

Qu’est-ce que le Sacré-Cœur ?

Le Sacré-​Cœur est le Cœur de Notre Seigneur Jésus-​Christ, le fils de Dieu fait homme.

Est-​ce le Cœur même de Notre Seigneur Jésus-​Christ, son vrai Cœur, son Cœur de chair ?

Oui, c’est le Cœur même de Notre Seigneur Jésus Christ, son vrai Cœur, le Cœur de chair vivant dans sa poitrine.

Pourquoi la dévo­tion envers ce Cœur de chair ?

Parce que ce Cœur de chair fait par­tie de la per­sonne de Jésus-​Christ qui, tout entière, est adorable.

Mais si la per­sonne de Jésus est tout entière ado­rable, pour­quoi rendre un culte spé­cial au Cœur lui-même ?

Parce que Notre Seigneur Lui-​même a deman­dé ce culte envers son Cœur qui a tant aimé les hommes.

N’est-​ce pas d’ailleurs, l’amour de Jésus que nous vou­lons hono­rer, en hono­rant son cœur ?

Oui, c’est l’im­mense amour de Jésus pour nous que nous vou­lons hono­rer en hono­rant son cœur.

Le Sacré-​Cœur, c’est donc Jésus Lui-​même, Jésus aimant ?

Oui, le Sacré-​Cœur, c’est Jésus Lui-​même ; c’est Jésus aimant qui veut être Jésus aimé.

Et pour que le Sacré-​Cœur soit aimé, que ferons-nous ?

Pour que le Sacré-​Cœur soit aimé, nous L’introniserons dans nos foyers.

En quoi consiste l’Intronisation du Sacré-​Cœur dans les foyers

Que veut dire le mot introniser ?

Le mot intro­ni­ser veut dire : mettre sur le trône.

Qu’est-​ce donc, d’a­près le sens même du mot, qu’introniser le Sacré-​Cœur dans les foyers ?

Introniser le Sacré-​Cœur dans les foyers, c’est mettre l’i­mage du Cœur de Jésus comme sur un trône, c’est-​à-​dire à la place d’hon­neur dans ses foyers.

Pourquoi mettre sur un trône, intro­ni­ser le Sacré-​Cœur de Jésus ?

Parce que Jésus est Roi et qu’Il veut être recon­nu comme Roi.

Comment Jésus est-​il Roi ?

Jésus est Roi de droit, parce qu’Il nous créés et qu’Il nous a rachetés.

N’a‑t-il pas Lui-​même affir­mé sa royauté ?

Oui, Jésus s’est dit Roi devant Pilate. Et à Sainte Marguerite-​Marie, Il a décla­ré : « Je régne­rai mal­gré mes enne­mis et tout ceux qui s’y oppo­se­ront ».

Pourquoi L’introniser sous l’image de son Cœur ?

Parce que Jésus est notre Ami ; c’est par son Cœur, par son Amour qu’Il veut régner.

Pourquoi L’introniser au foyer ?

Parce que le foyer est le centre de la famille, source de la vie.
Parce que le Règne fami­lial du Sacré-​Cœur amè­ne­ra infailli­ble­ment son Règne uni­ver­sel et social.

Et pour quoi mettre l’image de son Cœur à la place d’honneur du foyer ?

Parce qu’il est bien évident que Jésus, le Roi des rois, ne peut avoir que la pre­mière place au foyer chrétien.

Qu’entendez-vous par la place d’honneur du foyer ?

Par la place d’honneur du foyer, j’entends une place très en vue, dans la pièce prin­ci­pale de la mai­son, la pièce de famille, afin que les visi­teurs voient bien que Jésus est le Roi et l’Ami de cette maison.

Cette ins­tal­la­tion de l’image du Cœur de Jésus à la place d’honneur du foyer est-​elle toute l’Intronisation ?

Non, mais une par­tie seule­ment, qui rend plus gran­diose et plus com­plète la Consécration de la famille au Sacré-Cœur.

En quoi consiste donc l’acte de l’Intronisation ?

L’acte de l’Intronisation consiste :

  • à pla­cer l’image du Cœur de Jésus à une place d’honneur de la maison.
  • à se consa­crer à Lui.
  • à Lui pro­mettre de « vivre cette consé­cra­tion » par une vie très chrétienne.

3) Comment se fait l’Intronisation

Comment doit se faire l’Intronisation du Sacré-​Cœur dans les foyers ?

L’Intronisation du Sacré-​Cœur dans les foyers doit se faire avec solennité.

Pourquoi l’Intronisation doit-​elle se faire avec solennité ?

Parce que Jésus-​Christ Roi doit être intro­ni­sé royalement ;

Parce que le Sacré-​Cœur demande d’être reçu « avec magni­fi­cence » dans la demeure de ses enfants ;
Parce que Notre Seigneur mécon­nu, blas­phé­mé publi­que­ment et socia­le­ment, veut être publi­que­ment et socia­le­ment pro­cla­mé Roi des foyers chrétiens.

Que faut-​il pour que l’Intronisation soit solennelle ?

Pour que l’Intronisation soit solen­nelle, il faut obser­ver cer­taines recom­man­da­tions, avant, pen­dant, après la cérémonie.

Qu’est-il recom­man­dé avant la céré­mo­nie de l’intronisation ?

Avant la céré­mo­nie d’Intronisation, il est recommandé :

  • I. d’a­voir une belle image sta­tue du Sacré Cœur ;
  • II. d’orner cette image de fleurs, de lumière, du por­trait des absents ;
  • III. d’in­vi­ter le prêtre, tous les membres de la famille. En l’ab­sence du prêtre, il faut faire bénir aupa­ra­vant une image du Sacré-Cœur.

La pré­sence du prêtre est-​elle nécessaire ?

Elle n’est pas néces­saire pour gagner les indul­gences. Mais c’est le désir for­mel du Fondateur et la pra­tique constante de l’œuvre de l’in­vi­ter tou­jours à venir pré­si­der l’Intronisation comme le Ministre offi­ciel du Roi d’a­mour, et pour y faire l’al­lo­cu­tion pré­vue par le céré­mo­nial. Il ne faut s’é­car­ter de cette pra­tique que pour des rai­sons vrai­ment sérieuses.

Que conseille-​t-​on avant l’intronisation ?

On conseille de choi­sir une date mar­quante (jour de fête, anni­ver­saire aimé, pre­mier ven­dre­di du mois, etc…) ;
De faire célé­brer une messe ou du moins de com­mu­nier pour le Règne du Sacré-Cœur.

Que faut-​il faire pen­dant la céré­mo­nie elle-même ?

Pendant la céré­mo­nie, il faut suivre avec pié­té les prières du céré­mo­nial auquel on peut ajou­ter le chant d’un cantique.

Ne pourrait-​on pas lire une autre for­mule de consécration ?

Pour gagner les indul­gences, il est indis­pen­sable de se ser­vir de la for­mule requise. Il est éga­le­ment néces­saire, pour l’u­ni­té de l’œuvre, que les autres prières du céré­mo­nial soient par­tout les mêmes.

Qu’est-il recom­man­dé de faire après la cérémonie ?

Après la Cérémonie, il faut signer le docu­ment fami­lial ou Acte authen­tique de l’Intronisation et le conser­ver comme sou­ve­nir de famille.

Si le père ne veut pas l’Intronisation, la mère peut-​elle la faire faire ?

Oui, elle le peut grâce à cet acte de foi le Cœur de Jésus aura pour l’ab­sent des misé­ri­cordes infinies.

Et si le chef de famille ne juge pas bon de mettre l’i­mage du Sacré-​Cœur à la place d’honneur ?

Il vaut mieux la mettre, dans ce cas, à la place vou­lue par lui, plu­tôt que de refu­ser l’Intronisation ou même de la retar­der ; les autres membres de la famille sup­plée­ront à ce manque d’hon­neur exté­rieur par plus d’a­mour et de confiance.

Si ni le père ni la mère ne consentent à l’Intronisation, les enfants peuvent-​ils la faire faire ?

Les enfants ne peuvent faire faire l’Intronisation pro­pre­ment dite, qui doit être deman­dée par l’un au moins de ceux qui détiennent l’au­to­ri­té de la famille.

Pourquoi dites-​vous : « l’Intronisation pro­pre­ment dite » ?

Parce que rien n’empêche, dans ce cas, que les enfants ne fassent, dans leur chambre, une Intronisation pri­vée et pro­vi­soire, dans l’in­ten­tion d’ob­te­nir ain­si du Cœur de Jésus la grâce de la véri­table Intronisation familiale.

Cette consé­cra­tion solen­nelle de la famille au Cœur de Jésus doit-​elle être renouvelée ?

Cette consé­cra­tion solen­nelle doit être renou­ve­lée, au moins chaque année, le jour de la fête du Sacré-​Cœur, et à l’an­ni­ver­saire de l’Intronisation.

N’est-​il pas utile de la renou­ve­ler plus souvent ?

Oui, dit sainte Marguerite-​Marie, renou­ve­lons sou­vent notre consé­cra­tion au Cœur de Jésus et pra­ti­quons la fidè­le­ment. Le Sacré-​Cœur y prend un sin­gu­lier plaisir.

Quand donc peut-​elle être renouvelée ?

Beaucoup de familles la renou­vellent tous les pre­miers ven­dre­dis du mois. Il est mieux de le faire chaque jour, après la prière du soir, par une courte for­mule.
On recom­mande ins­tam­ment de la renou­ve­ler dans les grandes cir­cons­tances de la vie, aux jours de joie et de peine, afin que l’a­mour du Cœur de Jésus devienne une vraie tra­di­tion familiale.

Que pen­ser des consé­cra­tions de tous les foyers d’une paroisse, faites à l’é­glise seulement ?

Ces consé­cra­tions col­lec­tives, pour excel­lentes qu’elles soient, n’ont pas la même por­tée que les consé­cra­tions par­ti­cu­lières – ( paroles de Sa Sainteté Benoît XV à Monseigneur l’ar­che­vêque de Rouen, le 27 jan­vier 1918 ). C’est au foyer même que l’Intronisation doit se faire.

L’intronisation peut-​elle se faire indis­tinc­te­ment dans toutes les familles ?

Non : l’Intronisation exige cer­taines condi­tions de la part de la famille qui la demande.

Quelle sont ces conditions ?

Il faut :

  • Qu’il s’a­gisse de per­sonnes qui sont mariées religieusement.
  • Qu’au moins un des conjoints pra­tique exté­rieu­re­ment sa religion.
  • Que celui qui demande l’Intronisation ait la bonne volon­té géné­rale d’ob­ser­ver la loi du Sacré-Cœur.

Que faire lorsque les conjoints ne sont pas mariés religieusement ?

Il ne faut pas sans plus refu­ser l’Intronisation, mais faire com­prendre aux inté­res­sés qu’ils doivent d’a­bord mettre ordre à leur situa­tion matrimoniale.

Si aucun des parents ne pra­tique sa reli­gion, que peuvent faire les enfants ?

Ils peuvent faire dans leur appar­te­ment l’Intronisation pri­vée dont nous avons par­lé plus haut, consa­crer devant elle la famille au Sacré-​Cœur, deman­der la conver­sion des parents en retour de cet hom­mage et, si pos­sible, faire devant elle l’Adoration noc­turne à la même intention.

Quand peut-​on juger qu’il y a la bonne volon­té exi­gée par la troi­sième condition ?

On peut conclure pru­dem­ment à la pré­sence de cette bonne volon­té lorsque la famille, dûment ins­truite du sens de l’Intronisation, demande celle-​ci spontanément.

Peut-​on poser d’autres condi­tions à l’Intronisation ?

Non : il convient de se conten­ter des trois condi­tions indi­quées. Mais rien n’empêche de deman­der aux familles, à l’oc­ca­sion de l’Intronisation, d’autres pra­tiques salu­taires dont la pro­messe ne sera pas consi­dé­rée comme indis­pen­sable à l’Intronisation.

4) Conséquences de l’Intronisation

La céré­mo­nie faite, tout est-​il fini ?

Non, tout n’est pas fini, mais tout commence.

Et pour­quoi tout n’est-​il pas fini ?

Parce que l’œuvre de l’Intronisation ne consiste pas seule­ment à pla­cer au foyer une image du Sacré-​Cœur et à pro­non­cer devant elle une consé­cra­tion.
Après la céré­mo­nie, le Sacré-​Cœur doit régner vrai­ment sur le foyer consa­cré ; Il doit en être le Chef vivant, le vrai Maître, l’Ami intime.

Que reste-​t-​il à faire pour qu’il en soit ainsi ?

« Il faut, nous dit sainte Marguerite-​Marie, com­men­cer tout de bon à ne vivre que pour le Sacré-​Cœur et dans Lui ».

N’est-​ce pas d’ailleurs à cette condi­tion que le Cœur de Jésus a pro­mis ses grâces ?

Oui, c’est à la condi­tion d’être aimé et hono­ré que le Cœur de Jésus a pro­mis ces abon­dantes bénédictions.

Et com­ment doit-​on hono­rer le Cœur de Jésus ?

On doit, tout d’a­bord, hono­rer le Sacré-​Cœur, par une vie vrai­ment chrétienne.

Qu’est-ce à dire : « Par une vie vrai­ment chré­tienne » ?

C’est à dire : 

  • En croyant tout ce qu’en­seigne l’Eglise catho­lique romaine ;
  • En rem­plis­sant par­fai­te­ment nos devoirs d’état ;
  • En obser­vant, sans res­pect humain, les com­man­de­ments de Dieu et de l’Eglise – la famille consa­crée veille­ra tout par­ti­cu­liè­re­ment à sanc­ti­fier le dimanche par le repos et l’as­sis­tance aux offices de la paroisse, à res­pec­ter le saint Nom de Dieu, les lois du mariage, à don­ner à ses enfants une édu­ca­tion chré­tienne, à gar­der soi­gneu­se­ment la jus­tice, la cha­ri­té, la modes­tie, l’abs­ti­nence et le grand pré­cepte de la Communion pascale ;
  • En priant et en rece­vant sou­vent les sacrements.

Où trouve-​t-​on ce pro­gramme de la vie chrétienne ?

Ce pro­gramme de la vie chré­tienne se trouve dans l’Evangile et le Catéchisme.

Il faut donc étu­dier ces livres ?

Oui, il faut étu­dier le Catéchisme en famille, et pas­ser quelques ins­tants du dimanche à lire l’Evangile, qui est l’his­toire du Sacré-​Cœur, l’his­toire de l’Amour de Jésus-​Christ pour les hommes.

N’est-​ce pas le pape lui-​même qui a recom­man­dé cette étude ?

Oui, c’est le pape Benoît XV : « Il importe gran­de­ment, nous dit-​il, de connaître le Christ, de connaître sa doc­trine, sa vie, sa Passion, sa gloire ».

Que pouvons-​nous faire encore pour hono­rer le Cœur de Jésus ?

Nous nous effor­ce­rons de vivre en inti­mi­té avec Lui.

Jésus désire-​t-​il cette intimité ?

Oui, Jésus veut être trai­té en Ami ; Il veut vivre notre vie, par­ta­ger avec nous la vie com­mune, la vie de famille.

Est-​il facile de réa­li­ser cette vie d’in­ti­mi­té avec le Cœur de Jésus ?

Rien n’est plus facile ni plus conso­lant que d’être avec Jésus comme avec un Ami vivant réel­le­ment au foyer.

Pratiquement, que ferons-​nous de chaque jour, pour vivre avec Jésus cette vie d’intimité ?

Chaque jour, non seule­ment nous Le prie­rons, mais devant son image, nous ferons en com­mun la prière du soir – qui sera la prière de la famille – et nous la ter­mi­ne­rons par la courte for­mule de réno­va­tion et par au moins l’une ou l’autre des invo­ca­tions suivantes :

  • Cœur de Jésus, que votre règne arrive.
  • Cœur de Jésus j’ai confiance en vous.
  • Cœur de Jésus je crois à votre amour pour moi.
  • Vive le cœur de Jésus dans tous les siècles des siècles !
  • Aux Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie hon­neur et gloire !

Que ferons-​nous chaque mois ?

Nous com­mu­nie­rons tous les pre­miers ven­dre­dis de chaque mois pour répa­rer autant qu’il est pos­sible, les outrages que Notre Seigneur reçoit au très Saint Sacrement.

Notre Seigneur n’a-​t-​il pas atta­ché à la com­mu­nion du pre­mier ven­dre­di une grande Promesse de miséricorde ?

Oui, Notre Seigneur a pro­mis à tous ceux qui com­mu­nie­ront les pre­miers ven­dre­dis, neuf mois de suite, la grâce de la péni­tence finale ; ils ne mour­ront point dans sa dis­grâce, ni sans rece­voir les sacre­ments. Son divin Cœur sera leur asile assu­ré au der­nier moment.

Que pouvons-​nous faire encore chaque mois ?

Nous pou­vons encore prendre part à l’exer­cice de l’Heure sainte ou à l’Adoration noc­turne au foyer, en nous enga­geant à faire tous les mois une heure de garde répa­ra­trice devant l’i­mage du Sacré-Cœur.

Que ferons-​nous chaque année ?

Chaque année, nous célé­bre­rons, le ven­dre­di après l’Octave de la fête-​Dieu, la fête du Sacré-​Cœur, qui doit être la fête du foyer.

Comment la fête du Sacré-​Cœur sera-​t-​elle vrai­ment la fête du foyer ?

Elle le sera par la sainte com­mu­nion : ce jour-​là, dit Notre Seigneur, on hono­re­ra mon Cœur en com­mu­niant et en lui fai­sant répa­ra­tion d’hon­neur par une Amende honorable ;

  • Par la réno­va­tion, au foyer, de la consé­cra­tion solennelle ;
  • Par l’as­sis­tance aux offices de la journée ;
  • Par quelques dou­ceurs don­nées aux enfants.

N’y‑a-t-il pas une autre fête qui doit être par­ti­cu­liè­re­ment chère aux familles de l’Intronisation ?

Les familles de l’Intronisation célé­bre­ront avec fer­veur toutes les fêtes de l’Eglise. Mais elles auront une atten­tion spé­ciale pour la fête du Christ-​Roi, fixée par sa sain­te­té Pie XI au der­nier dimanche d’octobre.

Nommez encore une autre fête qui a un rap­port spé­cial avec l’Intronisation ?

C’est la fête de sainte Marguerite-​Marie Alacoque, fixée au 17 octobre. Elle est la patronne de l’Association Pieuse du Règne social.

N’y a‑t-​il pas encore d’autres déli­ca­tesses que nous pou­vons avoir, pour vivre avec le Cœur de Jésus, dans la plus grande intimité ?

Oui, nous pou­vons, par exemple :

  • Lui offrir notre tra­vail au moins par la pensée ;
  • Lui dire nos joies et nos peines ;
  • Recourir à Lui en toutes cir­cons­tances, lui deman­dant lumières, force, consolations ;
  • Lui appor­ter des fleurs…
  • Lui ame­ner les petits enfants, et pour qu’ils soient bien à Lui, les faire com­mu­nier, dès qu’ils en sont capables, le pre­mier ven­dre­di du mois ;
  • Le rece­voir dans la sainte Eucharistie autant qu’il nous sera permis ;
  • Communier sou­vent pour l’ex­ten­sion de son Règne social.
  • Faire l’exer­cice de l’Heure sainte, au moins la veille du pre­mier ven­dre­di du mois ;
  • Chercher à Le faire connaître et aimer autour de nous ;
  • Aimer sa mère, la Vierge Marie, qui doit être la Reine du foyer.

Et alors, que sera ce foyer ?

Ce foyer sera la demeure de Jésus, son « chez Lui », son ciel ici-​bas. Il sera le sanc­tuaire où le Sacré-​Cœur réa­li­se­ra toutes ses pro­messes infaillibles.

Quelles sont les pro­messes de Notre Seigneur en faveur des familles dévouées à son Cœur ?

Notre Seigneur a promis :

  • Qu’Il les bénirait ;
  • Réunirait celles qui sont divisées ;
  • Protégerait celles qui sont en quelque nécessité ;
  • Répandrait d’a­bon­dantes béné­dic­tions sur toutes leurs entreprises ;
  • Les conso­le­rait dans toutes leurs peines.

Donnez main­te­nant, en quelques mots, tout le vrai sens de l’Intronisation.

Le vrai sens de l’Intronisation est dans ces paroles :

Introniser l’i­mage du Cœur de Jésus au foyer, c’est le pro­cla­mer Roi et Maître de ce foyer ; Lui dire qu’on se met sous sa dépen­dance, sous sa loi, sous son bon plai­sir, c’est lui dire solen­nel­le­ment que désor­mais, il pré­si­de­ra en Roi et en Ami à la vie domes­tique ; C’est faire de son foyer une mai­son sacrée, y éta­blir en per­ma­nence une sorte de pré­sence de Dieu. 

Monseigneur l’é­vêque de Bayonne, lettre pas­to­rale du 26 juillet 1916.

But de l’Intronisation – son Opportunité

D’après les don­nées pré­cé­dentes, quel est le but immé­diat de l’Intronisation ?

Le but immé­diat de l’Intronisation est de sanc­ti­fier la famille ; de refaire des foyers chré­tiens par la dévo­tion au Sacré-​Cœur, deve­nu le Roi, le Père, l’Ami, le Tout de ces foyers.

Pourquoi dites-​vous : « le but immé­diat » ?

Parce que le but éloi­gné de l’Intronisation est d’é­ta­blir le Règne social du Cœur de Jésus.

Comment le Règne social du Cœur de Jésus est-​il la consé­quence du Règne familial ?

Parce que la famille est le fon­de­ment de la socié­té. Si la famille est chré­tienne, la socié­té le sera, comme elle sera païenne si la famille est sans foi.

N’est-ce pas d’ailleurs à la famille que l’im­pié­té s’est atta­quée avant tout ?

Oui, c’est à la famille que l’im­pié­té s’est atta­quée par le divorce, l’é­cole sans Dieu et autres moyens ; elle l’a cor­rom­pue pour cor­rompre la société.

Cette Œuvre n’est-elle pas un hom­mage de réparation ?

Oui, cette Œuvre est un solen­nel hom­mage de répa­ra­tion sociale. Elle s’ap­plique à répa­rer deux péchés par­ti­cu­liers à notre époque :

  1. la laï­ci­sa­tion et la dis­so­lu­tion de la famille ;
  2. L’attentat social contre la majes­té divine de Jésus-Christ.

Comment répare-​t-​elle ces deux péchés ?

Elle les répare en fai­sant pro­cla­mer publi­que­ment, au sein de la famille, la Royauté mécon­nue de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Quelle est la conclu­sion qui s’impose ?

La conclu­sion qui s’im­pose est que l’œuvre de l’Intronisation du Cœur de Jésus est une œuvre des plus opportunes.

Cette oppor­tu­ni­té n’a-​t-​elle pas été pro­cla­mée par le pape Benoît XV ?

Cette oppor­tu­ni­té a été pro­cla­mée par le pape Benoît XV dans une lettre au Révérend Père Matéo : « Rien, dit-​il, n’a plus d’op­por­tu­ni­té dans les temps pré­sents que votre entreprise ».

De plus, cette « entre­prise » n’est-elle pas tout par­ti­cu­liè­re­ment oppor­tune pour notre patrie ?

Oui, parce que le Sacré-​Cœur veut régner sur elle et Il ne régne­ra vrai­ment sur elle qu’a­près l’a­voir recon­quise, famille par famille.
De plus, si notre patrie veut répondre au désir du Cœur de Jésus, elle doit se faire l’a­pôtre de son règne d’a­mour, et l’établir par consé­quent soli­de­ment chez elle tout d’abord.

L’expérience a‑t-​elle mon­tré que le Règne fami­lial du Sacré-​Cœur, par l’Intronisation, conduit à son Règne social ?

Oui, l’ex­pé­rience l’a mon­tré et le montre encore tous les jours d’une façon élo­quente. De la famille, l’Intronisation a pas­sé aux écoles, aux com­mu­nau­tés, aux salles d’œuvres sociales, aux hôpi­taux, aux places publiques enfin. Le Sacré-​Cœur a été même intro­ni­sé offi­ciel­le­ment dans plu­sieurs pays qui recon­naissent sa fête comme fête nationale.

Légitimité de l’intronisation

L’Intronisation ain­si com­prise est-​elle une dévo­tion nouvelle ?

Non, « c’est bien la pure, la simple, la franche dévo­tion au Sacré-​Cœur, telle qu’elle nous a été trans­mise dans les révé­la­tions de sainte Marguerite-​Marie, telle que l’Eglise l’a sanc­tion­née de sa suprême auto­ri­té » a dit le Cardinal L. Billot.

Cette façon d’honorer le Sacré-​Cœur n’a‑t-elle pas tou­te­fois quelque chose de particulier ?

Elle a ceci de par­ti­cu­lier que l’ins­tal­la­tion de l’i­mage du Sacré-​Cœur est une ins­tal­la­tion solen­nelle à la place d’hon­neur du foyer ; que la consé­cra­tion de la famille faite au foyer lui-​même doit être constam­ment renou­ve­lée et vécue ;

Que l’œuvre est une vraie croi­sade orga­ni­sée par toute la terre, pour pré­pa­rer le Règne social du Cœur de Jésus.

Quel est le fon­da­teur et le grand apôtre de cette croi­sade universelle ?

Le fon­da­teur et l’a­pôtre de cette croi­sade uni­ver­selle est le R. P. Matéo Crawley reli­gieux péru­vien de la congré­ga­tion des SS. Cœurs de Picpus. 

Et sur quoi le R. P. Matéo s’est-​il basé pour entre­prendre son apostolat ?

Le R. P. Matéo s’est basé sur la révé­la­tion de Paray-​le-​Monial, résu­mée tout entière dans cette affir­ma­tion du Sauveur : « Je régne­rai mal­gré mes enne­mis ».

Citez d’autres paroles de Notre Seigneur prou­vant son désir d’être intro­ni­sé dans les foyers.

« Il m’a encore assu­ré, dit sainte Marguerite-​Marie, qu’Il pre­nait un sin­gu­lier plai­sir d’être hono­ré sous la figure de ce Cœur de chair dont Il vou­lait que l’i­mage fût expo­sée en public et que par­tout où cette image serait expo­sée pour y être sin­gu­liè­re­ment hono­rée, elle atti­re­rait toutes sortes de bénédictions ».

Il pro­met « qu’Il ne lais­se­ra jamais périr tous ceux qui se consa­cre­ront et se dévoue­ront à Lui… ».

« Il désire entrer avec pompe et magni­fi­cence dans la mai­son des princes et des rois, etc… ».

Sainte Marguerite-​Marie n’a‑t-elle pas elle-​même intro­ni­sé le Sacré-Cœur ?

Oui, sainte Marguerite-​Marie est la toute pre­mière per­sonne qui ait intro­ni­sé le Sacré-​Cœur. Elle pla­ça son image au milieu de fleurs et se consa­cra à Lui, entou­ré des jeunes novices de Paray-​le-​Monial, dont elle était la maîtresse.

Y a‑t-​il dans l’Evangile des scènes que nous pou­vons rap­pro­cher de cette entrée de Notre Seigneur dans les familles ?

Oui, il y en a sur­tout deux :

  • L’entrée de Notre Seigneur dans la mai­son de Zachée le publi­cain, où Il fut reçu avec hon­neur et joie.
  • L’entrée de Notre Seigneur à Béthanie, chez Lazare, au foyer duquel il était reçu en vrai Roi et en Ami.

L’Eglise approuve-​t-​elle cette croi­sade de l’intronisation ?

Oui, l’Eglise et l’ap­prouve : avec les pape Pie X, Benoît XV, Pie XI, Pie XII, d’innombrables évêques, arche­vêques et car­di­naux l’ont for­te­ment recommandée.

Quelles sont les paroles de Pie X ?

« Mon enfant, je ne vous per­mets pas… Je vous com­mande de vous dévouer à cette Œuvre… Je vous ordonne de l’en­tre­prendre. Consacrez‑y toute votre vie ». (1907)

Quelle sont celles de Benoît XV ?

« Nous vous exhor­tons à per­sé­vé­rer acti­ve­ment dans l’a­pos­to­lat com­men­cé… En agis­sant ain­si, vous obéis­sez à Jésus-​Christ lui-même ».

Celles de Sa Sainteté Pie XI ?

« Nous Prions Dieu dans sa bon­té, de vous conser­ver très long­temps… Car aujourd’­hui plus que jamais, dans l’ex­trême per­tur­ba­tion de toutes choses, il est abso­lu­ment néces­saire que règne enfin sur la socié­té humaine le Roi paci­fique, Notre Seigneur Jésus-​Christ, qui seul est la Voie, la Vérité et la Vie ».

Celles de Pie XII ?

« Nous sou­hai­tons ardem­ment que la cha­ri­té de Jésus-​Christ, jaillis­sant de son divin Cœur, reprenne pos­ses­sion de la vie pri­vée des hommes et de la vie publique des peuples… Mais il est une chose que nous dési­rons tout spé­cia­le­ment… c’est que les familles chré­tiennes se consacrent au Cœur de Jésus.

Le Ciel lui-​même ne se plaît-​il pas à com­bler de grâces cette Œuvre de l’Intronisation ?

Le Ciel lui-​même se plaît à com­bler de grâces, dont quelques-​unes paraissent vrai­ment mira­cu­leuses, cette Œuvre de l’Intronisation.

Par elle, le Règne d’a­mour du Cœur de Jésus se pro­page avec une telle rapi­di­té qu’on la sur­nom­mée « la croi­sade de la Providence ».

Nous pou­vons donc en toute confiance intro­ni­ser le Sacré-Cœur ?

Oui, nous pou­vons en toute confiance Introniser le Sacré-​Cœur, puisque c’est sur le désir des Souverains Pontifes, Vicaires de Jésus-​Christ, sur le désir de tous les évêques, que l’Intronisation est prê­chée par toute la terre.

Apostolat de l’intronisation

La famille du Sacré-​Cœur doit-​elle être apôtre ?

Oui, la famille du Sacré-​Cœur doit être apôtre ; elle doit cher­cher à faire connaître et aimer son roi, à l’in­tro­ni­ser dans d’autres foyers.

Pour quelles rai­sons doit-​elle être apôtre ?

Elle doit être apôtre parce que Dieu a confié à cha­cun le soin de son pro­chain ; parce que celui-​là n’aime pas vrai­ment le Sacré-​Cœur qui ne cherche pas à le faire aimer.

Notre Seigneur ne veut-​il pas que nous le fas­sions aimer ?

Oui, Notre Seigneur le veut. « Si tu savais, disait-​Il à sainte Marguerite-​Marie, com­bien Je suis alté­ré de me faire aimer des hommes !… Tu n’épargnerais rien pour cela.… Je brûle du désir d’être aimé… Je veux que tu me serves d’ins­tru­ment pour atti­rer des cœurs à mon amour.

Quelles pro­messes Notre Seigneur a‑t-​il fait aux apôtres de son Cœur ?

Aux apôtres de son Cœur, Notre Seigneur a fait de magni­fiques pro­messes. Sainte Marguerite Marie nous dit :

  • Heureux seront ceux dont Il se sera ser­vi pour éta­blir son empire.
  • Ils auront leur nom ins­crit dans son Cœur et il n’en sera jamais effacé.
  • Il s’at­tire par là l’a­mi­tié et les béné­dic­tions éter­nelles de cet aimable Cœur.
  • Il m’a pro­mis que tout ceux qui lui seront dévoués et consa­crés ne péri­ront jamais.
  • Ceux qui tra­vaillent au salut des âmes auront l’art de tou­cher les cœurs les plus endurcis…

Et alors, nous serons ses apôtres, nous Lui gagne­rons des foyers ?

Oui, nous serons ses apôtres nous Lui gagne­rons des foyers par la prière, la souf­france, la cha­ri­té, l’action.

Comment serons nous apôtres par la prière ?

Nous serons apôtres par la prière en redi­sant sou­vent : « Cœur Sacré de Jésus, que votre Règne arrive » ;
En choi­sis­sant un jour par mois, par quin­zaine, par semaine, où nous com­mu­nie­rons pour le Règne du Sacré-​Cœur.
En pre­nant part, si pos­sible, à l’Adoration noc­turne au foyer.

Comment serons nous apôtres par la souffrance ?

Nous serons apôtres par la souf­france, en offrant au Cœur de Jésus, pour l’a­vè­ne­ment de son Règne d’a­mour, nos fatigues, nos mala­dies, nos sacri­fices, nos épreuves morales.

Comment serons-​nous apôtres par la charité ?

Nous serons apôtres par la cha­ri­té, en favo­ri­sant de nos aumônes l’a­pos­to­lat de l’œuvre.

Comment seront nous apôtres par l’action ?

Nous serons apôtres par l’ac­tion, en don­nant l’exemple d’une sainte vie ; en pro­fi­tant de toutes les occa­sions favo­rables pour faire connaître, aimer, intro­ni­ser le Cœur de Jésus.

L’intronisation du Sacré-​Cœur dans les écoles et les œuvres de jeu­nesse n’a-​t-​elle pas une impor­tance spéciale ?

Oui, parce que :

  • L’école est une famille où se forme l’es­prit et le cœur des enfants ;
  • L’enfant est l’a­ve­nir, la famille de demain ;
  • L’enfant est ingé­nieux. Il gagne­ra faci­le­ment à sa cause le cœur d’un père, d’une mère, d’un ami ;
  • L’enfant est tout par­ti­cu­liè­re­ment aimé du Cœur de Jésus.

Comment le Sacré-​Cœur sera-​t-​il vrai­ment le Roi de nos écoles ?

Le Sacré-​Cœur sera vrai­ment le Roi de nos écoles, si le maître, après l’a­voir solen­nel­le­ment intro­ni­sé dans sa classe, se consi­dère comme son adjoint ;
Si l’en­fant regarde le Sacré-​Cœur comme son vrai Maître, prend l’ha­bi­tude de tra­vailler, d’o­béir, d’être sage pour Lui ;
Si chaque jour il pense à Lui offrir ses dif­fi­cul­tés, ses joies, ses peines, quelques privations.

Comment procéderons-​nous dans cet apostolat ?

Nous pro­cé­de­rons dans cet apos­to­lat avec toute la déli­ca­tesse et tout l’a­mour de notre âme.
Nous pro­cé­de­rons sur­tout avec un grand esprit de foi.

Où pui­se­rons nous ce grand esprit de foi ?

Nous pui­se­rons ce grand esprit de foi dans ces paroles de Notre Seigneur :

« Si tu le crois, tu ver­ras la puis­sance de mon Cœur dans la magni­fi­cence de mon amour ;
Je serai ta force ; ne crains rien ;
Tu ne man­que­ras de secours que lorsque mon Cœur man­que­ra de puis­sance ;
Les richesses infi­nies de mon Cœur sup­plée­ront et éga­le­ront tout ;
Je régne­rai mal­gré mes enne­mis et tous ceux qui s’y opposeront ».

N’est-​il pas doux de mou­rir après s’être dévoué pour le Cœur de Jésus ?

« Oui, il est doux de mou­rir nous dit sainte Marguerite-​Marie, après avoir eu une tendre et constante dévo­tion au Sacré-​Cœur de Jésus-Christ ».

Réponses aux principales objections

Encore une Œuvre !

Oui, mais cette Œuvre en est la flamme, la vie, le rayon­ne­ment divin de toutes les autres, l’huile pour toutes les lampes, selon l’ex­pres­sion du R. P. Matéo.

Pourquoi ne pas s’en tenir au crucifix ?

Parce que le divin Crucifié Lui-​même a deman­dé que l’image de son Cœur soit expo­sée et hono­rée au sein des familles.
De plus, le Cœur qui a vou­lu la croix par amour pour nous, mérite, avant la croix elle-​même, nos ado­ra­tions et notre amour confiant.

N’y a‑t-​il pas des incon­vé­nients à ce que l’i­mage du Sacré-​Cœur soit au salon ou dans la pièce prin­ci­pale du foyer ?

Non ; les conver­sa­tions qu’on tient et les fêtes qu’on donne sont hon­nêtes, et alors Notre Seigneur peut les pré­si­der ; ou ces fêtes, ces conver­sa­tions sont déshon­nêtes, et un chré­tien ne doit jamais les tolérer.

Mais il y a des sta­tues, des tableaux inconvenants ?…

Il faut alors choi­sir entre Jésus et ces sta­tues,… ces livres et ces jour­naux !… On ne peut ser­vir deux maîtres à la fois.

Nous avons l’i­mage du Sacré-​Cœur dans notre mai­son, à quoi bon l’Intronisation ?

À faire hono­rer, par une vie chré­tienne, le Cœur Sacré de Jésus dont l’i­mage n’est pas sou­vent expo­sée ;
À répa­rer, par une solen­nelle et per­ma­nente pro­cla­ma­tion d’a­mour, les outrages qui lui sont faits sans cesse.

Mais pour­quoi faire tant de céré­mo­nies pour une action si simple en elle-​même : celle de pla­cer chez soi une image du Sacré-Cœur ?

Parce que l’Intronisation est tout autre chose qu’une simple ins­tal­la­tion d’image.

L’Intronisation est :

  • I. un hom­mage ren­du par une famille à la Royauté de Jésus-​Christ. Or cet hom­mage doit être aus­si solen­nel que pos­sible :
    Parce que Notre Seigneur l’a deman­dé ;
    Parce que sa Royauté mécon­nue, outra­gée publi­que­ment et socia­le­ment, doit être recon­nue publi­que­ment et socialement.
  • II. une consé­cra­tion solen­nelle de la famille au Sacré-​Cœur de Jésus. C’est un contrat… entre les deux : la famille consa­crée doit mener avec Jésus, son Roi et son Ami, une vie d’u­nion, d’in­ti­mi­té, de vie commune…

Or, pareil contrat mérite bien quelque solennité !

Ma consé­cra­tion au Sacré-​Cœur est faite et signée depuis longtemps !

L’Intronisation du Sacré-​Cœur ajoute à la consé­cra­tion : c’est Jésus entrant solen­nel­le­ment au foyer, Jésus vivant dans la famille avec son Cœur rem­pli de misé­ri­corde et de tendresse.

À votre consé­cra­tion, ajou­tez donc l’Intronisation :

  1. « Ayez, dit le pape Benoît XV, l’es­prit de force chré­tienne qui s’im­pose pour pra­ti­quer cette belle forme de la dévo­tion au Sacré-​Cœur, pour accom­plir l’acte néces­saire de pla­cer son image à un poste émi­nent. ( Discours de Benoît XV à l’occasion de la lec­ture des décrets concer­nant la cano­ni­sa­tion de la bien­heu­reuse Marguerite-​Marie le 17 mars 1818 )
  2. Renouvelez solen­nel­le­ment, avec tous les vôtres, votre consé­cra­tion première ;
  3. Vivez cette consé­cra­tion, c’est-​à-​dire, vivez désor­mais pour le Sacré-​Cœur et avec Lui.

5) Le cérémonial de l’Intronisation

Indulgencié et par les papes Pie X et Benoît XV

Etes-​vous prêts ?

  1. Pensez-​vous à assis­ter à la sainte messe et à com­mu­nier le matin de la cérémonie ?
  2. Avez-​vous une belle sta­tue ou image du Sacré-Cœur ?
  3. Avez-​vous pré­pa­ré la place d’honneur ; l’avez-vous décem­ment ornée et selon vos possibilités ?
  4. Avez-​vous de l’eau bénite pour la béné­dic­tion de la statue ?
  5. Avez-​vous autant d’exem­plaires du céré­mo­nial qu’il y a de per­sonnes à assis­ter à la cérémonie ?
  6. Avez-​vous le grand docu­ment Familial ou diplôme que vous aurez signé après la céré­mo­nie et que vous gar­de­rez chez vous ?

Cérémonial

( des can­tiques au Sacré-​Cœur, chan­tés par les enfants, peuvent entre­cou­per heu­reu­se­ment les diverses par­ties du cérémonial )

Ie béné­dic­tion de l’Image

Le prêtre, revê­tu du sur­plis et de l’é­tole blanche, bénit l’image selon la for­mule du Rituel.

Lorsque le prêtre n’as­siste pas à la céré­mo­nie, on aura soin de faire bénir l’image par lui d’avance.

V. Adjutorium nos­trum in nomine Domini.
R. Qui fecit coe­lum et ter­ram.
V. Dominus vobis­cum.
R. Et cum spi­ri­tu tuo.
Oremus 
Omnipotens sem­pi­terne Deus, qui sanc­to­rum tuo­rum ima­gines Sanctorum aut pin­gi non repro­bas, ut quo­ties illas ocu­lis cor­po­ris intue­mur, toties eorum actus et sanc­ti­ta­tem ad imi­tan­dum memo­riae ocu­lis medi­te­mur, hanc, quae­su­mus, Imaginem in hono­rem et memo­riam Sacratissimi Cordis Unigeniti Filii tui Domini Nostri Jesu Christi adap­tam, bene­di­cere et sanc­ti­fi­care digne­ris ; et praes­ta, ut qui­cumque coram illa Cor Sacratissimi Unigeniti Filii tui sup­pli­ci­ter colere et hono­rare stu­due­rit, illius meri­tis et obten­tu, a te gra­tiam in prae­sen­ti et aeter­nam glo­riam obti­neat in futu­rum. Per Christum Dominum nos­trum. 
Amen.
V. C’est du Seigneur que nous vient le secours.
R. Du Seigneur qui a fait le ciel et la terre.
V. Le Seigneur soit avec vous.
R. Et avec votre esprit.
Prions 
Dieu tout-​puissant et éter­nel, vous ne désap­prou­vez pas de nous voir sculp­ter et peindre les images de vos Saints. Car chaque fois que nous les regar­dons, nous nous sen­tons por­tés à les imi­ter dans la sain­te­té de leur vie. Daignez donc bénir et sanc­ti­fier cette image qui évo­que­ra désor­mais pour nous le sou­ve­nir et la pré­sence du Cœur Sacré de votre Fils Unique, Notre Seigneur Jésus-​Christ. À tous ceux qui vien­dront prier avec confiance devant cette image et qui s’ef­for­ce­ront de lui rendre hom­mage, accor­dez, par les mérites et l’in­ter­ces­sion du Cœur de votre Fils, la grâce dans la vie pré­sente et la gloire éter­nelle dans la vie future. Nous vous le deman­dons par Jésus-​Christ Notre Seigneur.
Ainsi soit-​il.

Puis, le prêtre asperge l’Image d’eau bénite.

IIe Installation de l’Image

Après la béné­dic­tion, le chef de famille ins­talle l’Image du Sacré-​Cœur à la place d’honneur qui lui a été préparée.

IIIe Récitation du Credo

Tous récitent alors (ou chantent) à haute voix le Credo, afin de rendre un témoi­gnage expli­cite de la foi de toute la famille.

Je crois en Dieu, le Père tout-​puissant, – Créateur du Ciel et de la terre, – et en Jésus-​Christ, son Fils unique, Notre Seigneur, – qui a été conçu du Saint-​Esprit, – est né de la Vierge Marie, – a souf­fert sous Ponce Pilate, – a été cru­ci­fié, – est mort et a été ense­ve­li, – est des­cen­du aux enfers, – le troi­sième jour est res­sus­ci­té des morts, – est mon­té aux cieux, – est assis à la droite de Dieu, – le Père tout-​puissant – d’où il vien­dra juger les vivants et les morts.

Je crois au Saint-​Esprit, – à la Sainte Eglise Catholique, – la com­mu­nion des Saints, – la rémis­sion des péchés, – la résur­rec­tion de la chair, – la vie éter­nelle. – ain­si soit-il.

IVe Allocution du prêtre

Le prêtre rap­pelle, en quelques mots bien sentis :

  • La signi­fi­ca­tion pro­fonde de l’Intronisation ;
  • La vie chré­tienne de sou­mis­sion, de confiance et d’a­mour que le Sacré-​Cœur attend des familles qui lui ont ren­du cet hommage ;
  • Les béné­dic­tions spé­ciales et sur­abon­dantes dont elles sont l’ob­jet si elles sont fidèles à leurs engagements 
  • Le grand devoir pour la famille de renou­ve­ler fré­quem­ment la consé­cra­tion comme prière fami­liale, de pré­fé­rence à la prière du soir en commun.

Ve Acte de Consécration au Sacré-Cœur

Cette for­mule approu­vée par Pie X le 19 mai 1908 est requise pour le gain des indul­gences, et ne peut donc être modi­fiée. Elle est réci­tée à genoux par le prêtre et la famille. Si le prêtre n’é­tait pas pré­sent, elle serait diri­gée par le chef de famille.

Cœur Sacré de Jésus, – Vous qui avez mani­fes­té à Sainte Marguerite-​Marie – le désir de régner sur les familles chré­tiennes, – nous venons aujourd’­hui – pro­cla­mer votre Royauté la plus abso­lue sur la nôtre. – Nous vou­lons vivre désor­mais de votre vie, – nous vou­lons faire fleu­rir dans notre sein – les ver­tus aux­quelles vous avez pro­mis la paix dès ici-​bas, – nous vou­lons ban­nir loin de nous – l’es­prit mon­dain que vous avez maudit.

Vous régne­rez sur nos intel­li­gences – par la sim­pli­ci­té de notre foi. – Vous régne­rez sur nos cœurs – par l’a­mour sans réserve – dont ils brû­le­ront pour Vous – et dont nous entre­tien­drons la flamme – par la récep­tion fré­quente de votre divine Eucharistie.

Daignez, ô divin Cœur, – pré­si­der nos réunions, – bénir nos entre­prises spi­ri­tuelles et tem­po­relles, – écar­ter nos sou­cis, – sanc­ti­fier nos joies, sou­la­ger nos peines. – Si jamais l’un ou l’autre d’entre nous – avait le mal­heur de Vous affli­ger, – rappelez-​lui, ô Cœur de Jésus, – que Vous êtes bon et misé­ri­cor­dieux – pour le pécheur péni­tent. – Et quand son­ne­ra l’heure de la sépa­ra­tion, – quand la mort vien­dra jeter le deuil au milieu de nous, – nous serons tous, et ceux qui partent et ceux qui res­tent, – sou­mis à vos décrets éter­nels. – Nous nous conso­le­rons par la pen­sée – qu’un jour vien­dra où toute la famille, – réunie au Ciel, – pour­ra chan­ter à jamais – vos gloires et vos bienfaits.

Daigne le Cœur Immaculé de Marie, – daigne le glo­rieux patriarche saint Joseph – Vous pré­sen­ter cette consé­cra­tion – et nous la rap­pe­ler tous les jours de notre vie ! – Vive le Cœur de Jésus, notre Roi et notre Père !

VIe Prière pour les défunts et les absents de la famille

Personne ne devant man­quer au foyer en ce jour si solen­nel, à cette heure bénie, évo­quons le sou­ve­nir et la pré­sence des chers défunts de la famille, et réci­tons pour eux et pour les absents un Pater et un Ave.

Notre Père, qui êtes aux cieux…
Je Vous salue, Marie…
V. Que les âmes de nos chers tré­pas­sés, par la misé­ri­corde du Seigneur, reposent en paix !
R. Ainsi soit-​il.
V. Sanctifiez, Seigneur, ceux qui se dévouent à votre ser­vice.
R. Et tous ceux qui mettent en Dieu leur espérance.

VIIe Prière de la famille

Toute la famille, gui­dée par le prêtre, ou par le chef du foyer, récite à genoux la prière suivante.

Les jeunes époux peuvent, s’ils le pré­fèrent, se ser­vir de la for­mule en annexe.

Gloire au Sacré-​Cœur de Jésus, pour la misé­ri­corde infi­nie – dont Il a usé envers ses heu­reux ser­vi­teurs, – les membres de ce foyer, – qu’Il a choi­si entre mille autres, – comme un héri­tage d’a­mour – et un sanc­tuaire de répa­ra­tion – où on Le dédom­ma­ge­ra de l’in­gra­ti­tude des hommes !

Quelle n’est pas, ô Seigneur Jésus ! – la confu­sion de cette por­tion de votre trou­peau fidèle – en accep­tant l’hon­neur insigne – de Vous voir pré­si­der notre famille ! – comme elle Vous adore en silence – et se réjouit – de pou­voir par­ta­ger sous le même toit – les fatigues, – les sou­cis – et les joies inno­centes de vos enfants ! – Nous ne sommes pas dignes, – il est vrai, – que vous entriez sous cet humble toit, mais déjà Vous avez pro­non­cé la parole – qui nous ras­sure – lorsque Vous nous avez révé­lé – la beau­té de votre Cœur très saint, – et nos âmes qui ont soif de Vous – ont trou­vé dans la bles­sure de votre côté, – ô bon Jésus, – les eaux vives – qui jaillissent jus­qu’à la vie éternelle.

Ainsi donc, contrits et confiants, – nous venons nous don­ner à Vous – qui êtes la vie immuable, – res­tez au milieu de nous, – ô Cœur trois fois saint, – car nous sen­tons l’ir­ré­sis­tible besoin – de Vous aimer et de Vous faire aimer, – Vous qui êtes le buis­son ardent – qui doit embra­ser le monde, – pour le puri­fier. Un asile aus­si doux que celui de Béthanie, – où Vous puis­siez trou­ver le repos – près des âmes aimantes – qui ont choi­si la meilleure part – dans l’heu­reuse inti­mi­té de votre Cœur ! – Qu’elle soit, – ô Sauveur aimé, – pen­dant l’exil que Vous infligent vos enne­mis, – en humble mais hos­pi­ta­lier refuge – sem­blable à celui de l’Égypte.

Venez, Seigneur Jésus, venez, – car ici, comme à Nazareth, – on aime d’un tendre amour la Vierge Marie, – cette douce Mère – que vous-​mêmes nous avez don­née. – Venez rem­plir par votre douce pré­sence – les vides que le mal­heur et la mort – ont lais­sé par­mi nous. – O Ami très fidèle, – si vous aviez été ici aux tristes heures – de la dou­leur et du deuil, – nos larmes auraient été moins amères, – Nous aurions sen­ti le baume salu­taire – sur ces secrètes bles­sures – que Vous seul connais­sez… – Venez, – car voi­ci que s’ap­proche peut-​être pour nous – le soir angois­sant des cha­grins – et que décline le jour fugi­tif – de notre jeu­nesse et de nos illu­sions. – Restez avec nous, car déjà il se fait tard – et le monde per­vers – veut nous enve­lop­per – des ombres de ses néga­tions, – alors que nous ne vou­lons nous atta­cher qu’à Vous, – parce que seul Vous êtes la Voie, – la Vérité et la Vie. – Laissez entendre, ô Jésus, – ces mots des temps pas­sés : – il faut qu’au­jourd’­hui – vous me don­niez l’hos­pi­ta­li­té – dans cette mai­son. ( St Luc XIX‑5 )

Oui, Seigneur, – éta­blis­sez ici votre séjour, – pour que nous vivions de votre amour – et dans votre com­pa­gnie, – nous qui Vous pro­cla­mons notre Roi, – car nous n’en vou­lons pas d’autre que Vous.

Aimé, béni et glo­ri­fié, – soit à jamais dans ce foyer, – le Cœur triom­phant de Jésus ! – Que son règne arrive ! – Ainsi soit-il.

VIIIe Hommage au Cœur de Marie

Pour remer­cier le Cœur de Marie de la grâce de l’Intronisation que Jésus accorde par elle à la famille, et pour pro­cla­mer cette bonne Mère comme Reine du foyer, on récite ou l’on chante le Salve Regina.

On peut y ajou­ter, si on le désire l’acte de consé­cra­tion cité en annexe.

Salve Regina Mater mise­ri­cor­diae : vita, dul­ce­do, et spes nos­tra salve. Ad Te cla­ma­mus, exsules, filii Hevae.  Ad Te sus­pi­ra­mus, gementes et flentes in hac lacri­ma­rum valle.  Eia ergo, advo­ca­ta nos­tra, illos tuos mise­ri­cordes ocu­los ad nos converte. Et Jesum, bene­dic­tum fruc­tum ven­tris tui, nobis post hoc exsi­lium ostende.  O cle­mens : O pia : O dul­cis Virgo Maria.Salut, ô Reine, Mère de misé­ri­corde, notre vie, notre dou­ceur, et notre espé­rance, salut. Enfants d’Eve, exi­lés, nous éle­vons vers vous nos cris de détresse. Vers vous nous sou­pi­rons dans cette val­lée de larmes. De grâce, notre avo­cate, tour­nez vers nous les regards si doux de votre misé­ri­corde. Et, après cet exil, faites-​nous voir Jésus, le fruit béni de vos entrailles. O clé­mente, o bonne o douce Vierge Marie.

IXe Invocations finales

Cœur de Jésus, ayez pitié de nous ! ( trois fois )

Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous !

Saint Joseph, priez pour nous !

Saint Marguerite-​Marie, priez pour nous !

Vive le Cœur de Jésus dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Xe Bénédiction du prêtre

Le prêtre bénit l’as­sis­tance par la for­mule rituelle :

Que la béné­dic­tion du Dieu Tout-​puissant, Père, Fils et Saint-​Esprit, des­cende et repose sur vous !

Et tous les membres pré­sents de la famille signent le docu­ment fami­lial de l’Intronisation.

XIe Rénovation de la Consécration Familiale

A faire après la prière du Soir, en union avec toutes les familles qui ont intro­ni­sé le Sacré-Cœur

Très doux Sauveur, age­nouillés hum­ble­ment à vos pieds, nous renou­ve­lons la consé­cra­tion de notre famille à Votre divin Cœur. Soyez tou­jours notre Roi ; nous avons en Vous confiance pleine et entière. Que votre esprit imprègne nos pen­sées, nos dési­rs, nos paroles et nos œuvres. Bénissez nos entre­prises ; pre­nez part à nos joies, à nos épreuves, à nos tra­vaux ; accordez-​nous de mieux Vous connaître, de Vous aimer davan­tage, de Vous ser­vir sans défaillance. Que d’une extré­mi­té de la terre à l’autre reten­tisse cette accla­ma­tion : Aimé, béni et glo­ri­fié soit par­tout et tou­jours le Cœur triom­phant de Jésus ! Ainsi soit-il.

6) Appendice

Litanies du Sacré-​Cœur et réfé­rences scripturaires

Mt XVI,16
Mt I,20
Jn I,14-Col II,9
Mt XXV,31
Jn II,21
Heb IX,12
Gen XXVIII,17–Jn I,15
Lc XVIII,19–Ep II,4
Heb I,9
Lc XVIII,19–Tt III,4
Ap XXII,1–Ph IV,7–9
Ap V,12–14
Heb II,8
Col II,3
Col II,9
Mt XVII,5
Jn I,16
Gen XLIX,26–Jn XII,22
2 Th III,5
Rm X,12
Is XII,3–Jn VII,37 I
Jn II,2
Lm III,30
Is LIII,5
Ph II,8
Is LIII,5–Jn XIX,34
E Col I,3
Jn XIV,6–Jn XI,25
Ep II,16–17-Col I,20
Jn II,2–Heb II,14
Ac IV,12–Heb IX,28
1Th IV,15–Tt III,7
Ap XIX,7
Cœur de Jésus Fils du Père éter­nel
Cœur de Jésus for­mé par le Saint-​Esprit dans le sein de la Vierge
Cœur de Jésus uni sub­stan­tiel­le­ment au Verbe de Dieu
Cœur de Jésus d’une infi­nie majes­té
Cœur de Jésus temple saint de Dieu
Cœur de Jésus taber­nacle du Très-​Haut
Cœur de Jésus mai­son de Dieu et porte du Ciel
Cœur de Jésus foyer brû­lant de cha­ri­té
Cœur de Jésus sanc­tuaire de la jus­tice et de l’amour
Cœur de Jésus plein d’amour et de bon­té
Cœur de Jésus fleuve céleste de toutes les ver­tus
Cœur de Jésus digne de toute louange
Cœur de Jésus roi et centre de tous les cœurs
Cœur de Jésus en qui sont tous les tré­sors de la sagesse et de la science
Cœur de Jésus en qui demeure toute la plé­ni­tude de la divi­ni­té
Cœur de Jésus en qui le Père a mis toutes ses com­plai­sances
Cœur de Jésus de la plé­ni­tude de qui tous nous avons reçu
Cœur de Jésus qui nous attire tous à Vous
Cœur de Jésus patient et très misé­ri­cor­dieux
Cœur de Jésus libé­ral envers tous ceux qui Vous invoquent
Cœur de Jésus fon­taine de vie et de sain­te­té
Cœur de Jésus pro­pi­tia­tion pour nos péchés
Cœur de Jésus acca­blé d’outrages
Cœur de Jésus bri­sé de dou­leur à cause de nos péchés
Cœur de Jésus obéis­sant jusqu’à la mort
Cœur de Jésus trans­per­cé par la lance
Cœur de Jésus source de toute conso­la­tion
Cœur de Jésus notre vie et notre résur­rec­tion
Cœur de Jésus notre paix et notre récon­ci­lia­tion
Cœur de Jésus vic­time des pécheurs
Cœur de Jésus salut de ceux qui espèrent en Vous
Cœur de Jésus espé­rance de ceux qui meurent en votre amour
Cœur de Jésus délices de tous les saints

Mt XVI,16
Mt I,20
Jn I,14-Col II,9
Mt XXV,31
Jn II,21
Heb IX,12
Gen XXVIII,17–Jn I,15
Lc XVIII,19–Ep II,4
Heb I,9
Lc XVIII,19–Tt III,4
Ap XXII,1–Ph IV,7–9
Ap V,12–14
Heb II,8
Col II,3
Col II,9
Mt XVII,5
Jn I,16
Gen XLIX,26–Jn XII-​22 2
Th III,5
Rm X,12
Is XII,3–Jn VII,37 I
Jn II,2
Lm III,30
Is LIII,5
Ph II,8
Is LIII,5–Jn XIX,34
E Col I,3
Jn XIV,6–Jn XI,25
Ep II,16–17-Col I,20
I Jn II,2–Heb II,14
Ac IV,12–Heb IX,28 
1Th IV,15–Tt III,7
Ap XIX,7

Cœur de Jésus Fils du Père éter­nel
Cœur de Jésus for­mé par le Saint-​Esprit dans le sein de la Vierge
Cœur de Jésus uni sub­stan­tiel­le­ment au Verbe de Dieu
Cœur de Jésus d’une infi­nie majes­té
Cœur de Jésus temple saint de Dieu
Cœur de Jésus taber­nacle du Très-​Haut
Cœur de Jésus mai­son de Dieu et porte du Ciel
Cœur de Jésus foyer brû­lant de cha­ri­té
Cœur de Jésus sanc­tuaire de la jus­tice et de l’amour
Cœur de Jésus plein d’amour et de bon­té
Cœur de Jésus fleuve céleste de toutes les ver­tus
Cœur de Jésus digne de toute louange
Cœur de Jésus roi et centre de tous les cœurs
Cœur de Jésus en qui sont tous les tré­sors de la sagesse et de la science
Cœur de Jésus en qui demeure toute la plé­ni­tude de la divi­ni­té
Cœur de Jésus en qui le Père a mis toutes ses com­plai­sances
Cœur de Jésus de la plé­ni­tude de qui tous nous avons reçu
Cœur de Jésus qui nous attire tous à Vous
Cœur de Jésus patient et très misé­ri­cor­dieux
Cœur de Jésus libé­ral envers tous ceux qui Vous invoquent
Cœur de Jésus fon­taine de vie et de sain­te­té
Cœur de Jésus pro­pi­tia­tion pour nos péchés
Cœur de Jésus acca­blé d’outrages
Cœur de Jésus bri­sé de dou­leur à cause de nos péchés
Cœur de Jésus obéis­sant jusqu’à la mort
Cœur de Jésus trans­per­cé par la lance
Cœur de Jésus source de toute conso­la­tion
Cœur de Jésus notre vie et notre résur­rec­tion
Cœur de Jésus notre paix et notre récon­ci­lia­tion
Cœur de Jésus vic­time des pécheurs
Cœur de Jésus salut de ceux qui espèrent en Vous
Cœur de Jésus espé­rance de ceux qui meurent en votre amour
Cœur de Jésus délices de tous les saints

A ) Prière pour les jeunes époux

Gloire au Sacré-​Cœur de Jésus, pour la misé­ri­corde infi­nie – dont Il a usé envers nous, – jeunes époux – qu’Il vient d’unir pour la vie – par les liens du mariage chré­tien. – Il a choi­si notre jeune foyer – comme un héri­tage d’a­mour – et un sanc­tuaire de répa­ra­tion – où on Le dédom­ma­ge­ra de l’in­gra­ti­tude des hommes !

Quelle n’est pas, ô Seigneur Jésus ! – la confu­sion de nos cœurs aimants – en accep­tant l’hon­neur insigne – de Vous voir pré­si­der notre vie com­mune ! – Nous Vous ado­rons en silence – et nous nous réjouis­sons – de pou­voir par­ta­ger sous le même toit – les joies – les fatigues et les sou­cis – de vos enfants.

Nous ne sommes pas dignes, – il est vrai, – que vous entriez sous cet humble toit, mais déjà Vous avez pro­non­cé la parole – qui nous ras­sure – lorsque Vous nous avez révé­lé – la beau­té de votre Cœur très saint, – et nos âmes qui ont soif de Vous – ont trou­vé dans la bles­sure de votre côté, – ô bon Jésus, – les eaux vives – qui jaillissent jus­qu’à la vie éternelle.

Ainsi donc, contrits et confiants, – nous venons nous don­ner à Vous – qui êtes la vie immuable, – res­tez au milieu de nous, – ô Cœur trois fois saint, – car nous sen­tons l’ir­ré­sis­tible besoin – de Vous aimer et de Vous faire aimer, – Vous qui êtes le buis­son ardent – qui doit embra­ser le monde, – pour le puri­fier. Un asile aus­si doux que celui de Béthanie, – où Vous puis­siez trou­ver le repos – près des âmes aimantes – qui ont choi­si la meilleure part – dans l’heu­reuse inti­mi­té de votre Cœur ! – Qu’elle soit, – ô Sauveur aimé, – pen­dant l’exil que Vous infligent vos enne­mis, – en humble mais hos­pi­ta­lier refuge – sem­blable à celui de l’Égypte.

Venez, Seigneur Jésus, venez, – car ici, comme à Nazareth, – on aime d’un tendre amour la Vierge Marie, – cette douce Mère – que vous-​mêmes nous avez don­née. – Venez bénir et gui­der – les élans de nos cœurs – qui veulent s’aimer – en Vous et pour Vous. – Venez nous aider – dans l’accomplissement fidèle – de la glo­rieuse mis­sion – que Vous nous confiez, – pour notre bon­heur, – pour l’avenir de l’Eglise – et du genre humain !

Ne per­met­tez pas – que le monde per­vers – vienne nous enve­lop­per – des ombres de ses néga­tions. Car nous ne vou­lons nous atta­cher qu’à Vous, – parce que seul Vous êtes la Voie, – la Vérité et la Vie. – Laissez entendre, ô Jésus, – ces mots des temps pas­sés : – il faut qu’au­jourd’­hui – vous me don­niez l’hos­pi­ta­li­té – dans cette mai­son. ( St Luc XIX‑5 )

Oui , Seigneur, – éta­blis­sez ici votre séjour, – pour que nous vivions de votre amour – et dans votre com­pa­gnie, – nous qui Vous pro­cla­mons notre Roi, – car nous n’en vou­lons pas d’autre que Vous.

Aimé, béni et glo­ri­fié, – soit à jamais dans ce foyer, – le Cœur triom­phant de Jésus ! – Que son règne arrive ! – Ainsi soit-il.

B ) Acte de Consécration de la famille au Cœur Immaculé de Marie

O Cœur Immaculé de Marie, – Mère du Cœur de Jésus, Mère et Reine de notre foyer, – pour nous confor­mer à votre ardent désir, – nous nous consa­crons à Vous, – et nous Vous sup­plions – de régner sur notre famille.

Régnez sur cha­cun de nous, – et apprenez-​nous – com­ment nous pou­vons faire régner et triom­pher – le Cœur Sacré de votre divin Fils – en nous et autour de nous, – comme Il a régné et triom­phé – en Vous et par Vous.

Régnez sur nous, Mère bien-​aimée, – pour que nous soyons vôtres – dans la pros­pé­ri­té comme dans l’ad­ver­si­té, – dans la joie comme dans la peine, – dans la san­té comme dans la mala­die, – à la vie et à la mort.

O Cœur très com­pa­tis­sant de Marie, – Reine des vierges, – veillez sur nos esprits et sur nos cœurs, – et préservez-​les – du tor­rent d’or­gueil et d’im­pu­re­té – dont vous vous plai­gnez si amè­re­ment. Nous dési­rons répa­rer – les crimes si nom­breux – com­mis contre Jésus et contre Vous. – Nous vou­lons appe­ler sur notre foyer, – sur les foyers de notre patrie – et du monde entier, – la paix du Christ – dans la jus­tice et la charité.

Voilà pour­quoi nous pro­met­tons – d’imiter vos ver­tus, – par la pra­tique d’une vie chré­tienne, – par la com­mu­nion fré­quente et fer­vente, – sans tenir compte du res­pect humain. – Nous accep­tons d’a­vance les sacri­fices – que cette vie chré­tienne nous impo­se­ra – et nous les offrons – au Cœur de Jésus – par votre Cœur imma­cu­lé – en esprit de répa­ra­tion et de pénitence.

Aux Cœurs sacrés de Jésus de Marie – amour, hon­neur et gloire – dans tous les siècles ! – ain­si soit-il !

C ) Première Consécration au Sacré-​Cœur de Jésus 

Composée par sainte Marguerite-Marie

Je N…, me donne et consacre au Sacré-​Cœur de Notre Seigneur Jésus-​Christ ma per­sonne et ma vie, mes actions, peines et souf­frances, pour ne plus vou­loir me ser­vir d’aucune par­tie de mon être que pour L’honorer, L’aimer et Le glorifier.

C’est ici ma volon­té irré­vo­cable que d’être toute à Lui et faire tout pour son amour en renon­çant de tout mon cœur à ce qui pour­rait Lui déplaire.

Je vous prends donc, ô Sacré-​Cœur, pour unique objet de mon amour, le pro­tec­teur de ma vie, l’as­su­rance de mon salut, le remède de ma fra­gi­li­té et de mon incons­tance, le répa­ra­teur de tous les défauts de ma vie et mon asile assu­ré à l’heure de ma mort.

Soyez donc, ô Dieu de bon­té, ma jus­ti­fi­ca­tion envers Dieu le Père, en détour­nant de moi les traits de sa juste colère, ô Cœur d’a­mour ! Je mets toute ma confiance en Vous, car je crains tout de ma malice et de ma fai­blesse, mais j’es­père tout de votre bonté.

Consumez donc en moi tout ce qui peut Vous déplaire et résis­ter ! Que votre pur amour Vous imprime si avant dans mon cœur que jamais je ne puisse Vous oublier ni être sépa­rée de Vous ; je Vous conjure par toutes vos bon­tés que mon nom soit écrit en Vous puisque je veux faire consis­ter tout mon bon­heur et toute ma gloire à vivre et à mou­rir en qua­li­té de votre esclave.

D ) Formule de Consécration au Sacré-​Cœur de Jésus au clergé

Recommandée par saint Pie X le 17 août 1908

Domine Jesu, Redemptor nos­ter aman­tis­sime et Sacerdos in aeter­num, nos sup­plices tuos, quos appel­lare ami­cos et sacer­do­tii tui par­ti­cipes facere digna­tus es, pro­pi­tius respice. Tui sumus ; tui per­pe­tuo esse volu­mus : ideo Sacratissimo Cordi tuo, quod tan­quam uni­cum salu­tis per­fu­gium labo­ran­ti huma­no gene­ri osten­dis­ti, dedi­ca­mus nos hodie totos et addi­ci­mus. Tu, qui sacer­do­ti­bus, Cordis tui culto­ri­bus, uberes divi­ni minis­te­rii fruc­tus pro­mi­sis­ti, fac nos, quae­su­mus, ido­neos in vinea tua ope­ra­rios, vere humiles et mites, spi­ri­tu devo­tio­nis et patien­tiae ple­nos, ita fla­grantes amore tui, ut eum­dem cha­ri­ta­tis ignem in ani­mis fide­lium exci­tare et fovere non ces­se­mus. Nostra igi­tur cor­da incen­dio tui Cordis inno­va, ut jam nihil aliud stu­dea­mus, quam tuam pro­mo­vere glo­riam et ani­mas tibi lucra­ri, quas pre­tio­so san­guine rede­mis­ti. Miserere, Pastor bone, prae­ser­tim sacer­do­tum, Fratrum nos­tro­rum, si qui ambu­lantes in vani­tate sen­sus sui, te et dilec­tam Sponsam tuam, Ecclesiam, lacri­ma­bi­li defec­tione constri­ta­runt. Concede nobis ad tuum com­plexum eos redu­cere, aut certe ipso­rum expiare delic­ta, resar­cire dam­na, et dolo­rem, quo te affi­ciunt, amo­ris nos­tri conso­la­tione minuere. Sine, denique, te quisque nos­trum exo­ret his Augustini ver­bis : « O dul­cis Jesu, vivas tu in me et conca­les­cat spi­ri­tu meo vivus car­bo amo­ris tui, et cres­cat in ignem per­fec­tum, abs­con­di­tis ani­mae meae ; in die consum­ma­tio­nis meae consum­ma­tus inve­niar apud te, qui cum Patre et Spiritu Sancto, vivis et regnas Deus in sae­cu­la sae­cu­lo­rum. Amen.Seigneur Jésus, notre très aimant Rédempteur et Prêtre éter­nel, regardez-​nous favo­ra­ble­ment, nous vos sup­pliants, que vous avez dai­gné appe­ler vos amis et rendre par­ti­ci­pants de votre sacer­doce. Nous sommes à Vous ; nous vou­lons être à Vous pour tou­jours : c’est pour­quoi nous nous don­nons et nous consa­crons aujourd’­hui tota­le­ment à votre très saint Coeur, que Vous avez mon­tré au genre humain malade comme son unique refuge de salut. Vous qui avez pro­mis aux prêtres dévots à votre Coeur de bénir leur divin minis­tère par des fruits abon­dants, faites de nous, nous vous en prions, des ouvriers propres à culti­ver votre vigne, vrai­ment humbles et doux, pleins de l’es­prit de dévo­tion et de patience, tel­le­ment brû­lants d’a­mour pour Vous qu’ils ne cessent d’ex­ci­ter et d’at­ti­ser dans les âmes des fidèles cette même flamme de la cha­ri­té. Que nos cœurs se renou­vellent donc au feu allu­mé par votre Cœur, afin que nos efforts n’aient plus d’autre but que de pro­mou­voir votre gloire et de vous gagner des âmes que Vous avez rache­tées par votre pré­cieux Sang. Prenez en pitié, ô bon Pasteur, sur­tout ceux des prêtres, nos frères, qui, mar­chant selon la vani­té de leurs pen­sées, Vous auraient contris­té, Vous et l’Eglise votre Epouse bien-​aimée, par une déplo­rable défec­tion. Faites-​nous la grâce de les rame­ner à vos embras­se­ments, ou du moins d’ex­pier leurs fautes, d’en com­pen­ser les suites funestes, et d’a­dou­cir par les conso­la­tions de notre amour la dou­leur qu’ils Vous causent. Enfin, per­met­tez à cha­cun de nous de Vous adres­ser cette prière de saint Augustin : « O doux Jésus, vivez en moi, et que votre amour, comme un char­bon ardent, échauffe mon esprit et par­vienne à l’en­flam­mer entiè­re­ment ; qu’il brûle sans cesse sur l’au­tel de mon cœur, et me consume jus­qu’à la moelle des os, jus­qu’au plus intime de mon âme, afin que, au jour de la consom­ma­tion de ma vie, je sois trou­vé consom­mé en ver­tu devant Vous qui, étant Dieu, avec le Père et le Saint-​Esprit, vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

E ) Consécration d’un enfant au Sacré-​Cœur le jour de sa pre­mière Communion

Doux Cœur de Jésus – je Vous donne mon cœur. – Combien Vous nous aimez – nous, les tout-​petits. – Quand vous étiez encore sur la terre – Vous les avez atti­rés vers Vous. – les avez pris dans vos bras – les avez pres­sés sur votre Coeur. – Doux Cœur de Jésus – Vous m’ai­mez, moi aussi.

Cœur Sacré de Jésus – je Vous donne mon pauvre cœur de péché. – prenez-​le et rendez-​le sem­blable au vôtre. – Apprenez-​moi à prier comme Vous.

Divin Cœur de Jésus – mon cœur ne bat que pour Vous.

Il Vous aime­ra au Paradis. – Ainsi soit-il.

F ) Consécration d’un enfant à la Très Sainte Vierge le jour de sa pre­mière Communion

O Marie, Mère de Jésus et ma Mère – c’est Vous qui m’a­vez don­né ce matin – Jésus. – Vous l’a­vez fait des­cendre – de vos bras – dans mon cœur. – je Vous remercie.

O ma bonne Mère – apprenez-​moi à aimer Jésus de tout mon cœur – à ne jamais l’attrister par le péché. – je veux Vous don­ner de la joie, Mère bien-​aimée. – je veux me consa­crer à Vous – pour tou­jours. – Oh ! Apprenez-​moi – à prier, comme votre enfant – être obéis­sant, comme votre enfant – être pur, comme votre enfant, – mais sur­tout – à aimer Jésus par-​dessus tout. – O ma bonne Mère – conduisez-​moi – le plus sou­vent pos­sible – à votre Jésus – dans la sainte Eucharistie.

Gardez aus­si et bénis­sez – O Mère Très Bonne – tous ceux qui m’aiment – et qui m’ont appris à Vous aimer. – Inspirez-​nous à tous – un ardent amour de la sainte Communion.

Marie, ma bonne Mère – ne m’oubliez jamais ! Secourez-​moi pen­dant cette vie ; – à l’heure de ma mort – prenez-​moi par la main – conduisez-​moi vers Jésus – votre divin Fils – dans la gloire du ciel. – Ainsi soit-il.