- Mgr Marcel Lefebvre
On ne parle plus du sacrifice, on ne parle plus que de l’Eucharistie : c’est très dangereux.
accueil Nouvelle messe Page 2
On ne parle plus du sacrifice, on ne parle plus que de l’Eucharistie : c’est très dangereux.
Cinq mois après la promulgation de la nouvelle messe, un évêque brésilien affirme au pape Paul VI que celle-ci est irrecevable dans son diocèse.
Si "ce qu'un pape a fait un autre peut le défaire", alors comment expliquer qu'en vingt siècles d'Eglise, aucun Souverain Pontife n'ait fait, pour bouleverser la Messe, ce qu'a osé faire le Pape Pa...
Cette réforme a-t-elle été acceptée paisiblement et pacifiquement comme étant la continuité du rite romain ? Force est de constater qu'une opposition massive est apparue dès le début.
En réalité, cet Ordo Missæ de Paul VI n’existe pas. Ce qui existe c’est une Révolution liturgique universelle et permanente, prise à son compte ou voulue par le Pape actuel.
Il y a dans l’œuvre du fondateur de Solesmes un passage remarquable qui montre à quel point la nouvelle messe de Paul VI ne peut prétendre être un développement homogène du passé.
Prétendre que la liturgie de l’offertoire est un ajout inutile, c’est ne rien comprendre à la réalité profonde de la messe catholique.
Les protestants nient, c’est là leur hérésie dans ce domaine, que la messe constitue un sacrifice propitiatoire.
Le Missel de Paul VI a rendu obscur et ambigu ce que le Missel de saint Pie V avait rendu explicite et clarifié.
Le formel est le rassemblement du "peuple de Dieu", la messe n'est qu'une circonstance de lieu. Là est l'essentiel de la réforme voulue par Vatican II.
L’intention de Paul VI est parfaitement claire. Le missel de saint Pie V devient un mal toléré.
De Vatican II à l'action du père Bugnini, voici résumée la genèse de la nouvelle messe et ses graves défaillances.
© 2021 - La Porte Latine - Tous droits réservés