L”« humoriste » Frédéric Fromet a déversé vendredi 10 janvier vers 17h ses blasphèmes contre Notre-Seigneur dans l’émission Par Jupiter ! sur France Inter. D’une façon inouïe, et sous les ricanements des présentateurs, il a insulté lourdement Jésus-Christ au cours d’une chanson de son cru. La chaîne de radio publique, financée donc en partie par les impôts des Français, lui avait déjà permis d’exprimer sa haine à de nombreuses reprise contre l’Eglise et lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Est-il normal que notre argent serve à financer de tels propos orduriers ? Il ne faut pas s’étonner ensuite que les lieux de culte catholiques soient profanés en grand nombre chaque année…
Cinq jours plus tard, la directrice de la radio publique Laurence Bloch et l”« humoriste » ont présenté leurs excuses publiques. Il faut dire que les réactions d’indignation ont été très nombreuses. « Je présente mes excuses aux personnes que j’ai blessées », a affirmé Fromet, « la crudité de certaines expressions ne me semble pas appropriée, quelles que soient les intentions de l’auteur », a jugé la directrice. Il reste à présenter désormais une réparation publique à Notre-Seigneur, premier offensé, et à regretter bien plus que le mode grossier d’expression, son caractère blasphématoire, car c’est là que se trouve la véritable gravité de l’acte.
Acte de réparation au Sacré-Cœur de Jésus
Cette prière a été jointe à l’Encyclique du Pape Pie XI Miserentissimus Redemptor du 8 mai 1928. Elle est récitée le jour de la fête du Sacré-Cœur, ainsi que les premiers vendredis du mois.
« Très doux Jésus, dont l’immense amour pour les hommes a été payée de tant d’ingratitude, d’oubli, de négligence, de mépris, nous voici prosternés devant vos autels. Nous voulons réparer par des témoignages particuliers d’honneur l’indigne froideur des hommes et les injures qui, de toutes parts, blessent votre Cœur très aimant.
Nous n’oublions pas, toutefois, que nous n’avons pas toujours été, nous-mêmes, exempts de reproches. Nous en ressentons une très vive douleur et nous implorons, pour nous d’abord, votre miséricorde, disposés à réparer par une expiation volontaire, non seulement les péchés que nous avons commis nous-mêmes, mais encore les fautes de ceux qui errent loin de la voie du salut, les infidèles obstinés qui refusent de vous suivre comme leur pasteur et leur guide et les chrétiens qui ont renié les promesses de leur baptême et secoué le joug très suave de votre loi.
Ces fautes déplorables, nous voulons les expier toutes, et nous nous proposons de réparer en particulier l’immodestie et l’impudeur de la conduite et de la toilette, les embûches tendues par la corruption aux âmes innocentes, la profanation des fêtes religieuses, les blasphèmes dont vous êtes l’objet, vous et vos Saints, les insultes adressées à votre Vicaire et à vos prêtres, la négligence envers le Sacrement du divin amour ou sa profanation par d’horribles sacrilèges, enfin les crimes publics des nations qui combattent les droits et le magistère de l’Eglise que vous avez instituée.
Ah ! pussions-nous laver ces crimes dans notre sang ! Du moins, pour réparer l’honneur divin outragé, nous vous présentons, en union avec les expiations de la Vierge votre Mère, de tous les Saints et des fidèles pieux, la réparation que vous avez un jour offerte au Père sur la croix et que vous continuez de renouveler chaque jour sur les autels. Nous vous promettons du fond de notre cœur de réparer, autant que nous le pourrons, et avec le secours de votre grâce, nos fautes passées et celles des autres, et l’indigne oubli de votre incomparable amour, par une foi inébranlable, par une vie pure, par l’observation parfaite de la loi évangélique, et particulièrement de la charité. Nous vous promettons d’empêcher selon nos forces les offenses dont vous serez menacé et d’amener le plus d’hommes possible à vous suivre.
Très doux Jésus, recevez, nous vous en prions, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage volontaire d’expiation, et daignez nous accorder le don précieux de la persévérance, qui nous garde fidèles jusqu’à la mort dans votre obéissance et votre service, afin que nous puissions un jour parvenir à cette patrie où vous vivez et régnez, vrai Dieu, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il. »
Sources : La Provence/Valeurs actuelles