Mes bien chers frères,
Mes bien chers amis,
Permettez qu’en ce dimanche de Pâques, vous surtout mes bien chers frères réunis ici, pour la majorité de nos amis du Valais, vous connaissez notre maison, vous connaissez notre séminaire. Voilà bien des années que vous suivez le développement de notre œuvre, avec amitié, avec sympathie, avec générosité. Alors je voudrais en premier lieu, au cours de ces quelques mots que je vous adresse, vous faire part d’une lettre que j’ai reçue hier, de Rome et qui me demande une réponse précise à une autre lettre partie du 23 décembre de Rome et qui me demandait en définitive ceci : Acceptez la réforme liturgique de Vatican II et nous vous donnerons la liberté de continuer à utiliser la liturgie traditionnelle.
C’est d’ailleurs la même proposition qui a été faite, aux prêtres du diocèse de Campos. Et si je vous dis ceci à l’occasion de ces paroles adressées en cette fête de Pâques, alors que nous venons de terminer ces journées émouvantes de la Semaine Sainte, c’est qu’il me semble qu’il y a dans cette coïncidence quelque chose de providentiel.
Pourquoi avons-nous jusqu’à présent, refusé d’utiliser la réforme liturgique de Vatican II ? Précisément parce qu’elle nous semblait non conforme à ce que l’Église a toujours enseigné et à ce que cette Semaine Sainte enseigne.
En effet, ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les auteurs eux-mêmes de la réforme liturgique de Vatican II, qui disent que la réforme liturgique a été faite dans un esprit œcuménique. Et ils expliquent : cette idée œcuménique de la réforme signifie ceci : Nous devons tout faire pour enlever de la liturgie, des institutions de l’Église, des lois de l’Église, tout ce qui déplaît à nos frères séparés.
Voilà l’objet de l’œcuménisme. Sans doute, disent-ils, sans toucher à la doctrine. Mais comment peut-on, sans toucher à la doctrine, changer de notre liturgie, dans les institutions de l’Église, dans les lois de l’Église, ce qui déplaît aux protestants ?
Qu’est-ce qui déplaît aux protestants dans l’Église catholique ? Mais c’est la doctrine ; mais c’est ce qu’elle enseigne. Mais c’est le Saint Sacrifice de la messe qui déplaît souverainement à Luther, qui a dit que c’était une œuvre du diable.
Pourquoi ? Parce que l’Église catholique affirme que le Saint Sacrifice de la messe est le Sacrifice de la Croix renouvelé sur l’autel pour la rédemption de nos péchés. Ce qu’ils refusent et que les protestants nient : Les péchés ont tous été remis au moment où Jésus-Christ a expiré sur le Calvaire. Plus rien ne peut être fait, après le Calvaire pour la rémission de nos péchés.
Mais nous, nous affirmons au contraire, avec l’Église, avec le concile de Trente : Que le Saint Sacrifice de la messe est un Sacrifice propitiatoire. C’est-à-dire un Sacrifice qui remet les péchés ; qui applique les mérites de Notre Seigneur Jésus-Christ à chaque génération, à chacun d’entre nous.
Si les mérites de la Croix ne sont pas appliqués personnellement, comment les recevrions-nous ? Notre Seigneur a voulu justement et Il l’a dit lorsqu’il a célébré la Pâque le Jeudi Saint : Hoc facite in meam commemorationem : Refaites ce que j’ai fait en mémoire de moi. Faites. C’est un acte. C’est un Sacrifice. Le Sacrifice que Notre Seigneur venait de réaliser parmi les apôtres. Notre Seigneur demande que ce Sacrifice soit continué et le concile de Trente dit :
Si quelqu’un dit que ces paroles Hoc facite in meam commemorationem ne signifient pas que Notre Seigneur a institué son sacerdoce, le sacerdoce à ce moment-là et qu’Il a demandé aux apôtres de continuer son Sacrifice, que celui-là qui dit cela soit anathème.
Par conséquent Notre Seigneur a bien institué le sacerdoce en la Sainte Cène. C’est ce que nous rappelait tous ces jours, le Sacrifice de Notre Seigneur. Il l’a fait à la Cène ; Il l’a réalisé sur la Croix et Il nous demande tous les jours, aux prêtres qui avons le caractère sacerdotal, de répéter ses propres paroles :
Hoc est enim Corpus meum Hic est enim Calix Sanguinis mei afin que son Sacrifice continue ici-bas.
Alors comment faire une liturgie qui plaît aux protestants eux qui nient que cette messe soit un Sacrifice qui efface nos péchés ? Si bien qu’à force de vouloir faire plaisir à nos frères séparés, on a enlevé de la messe, on a énervé en quelque sorte tout ce qui était proprement catholique de la messe, afin de la rendre acceptable aux protestants. La meilleure preuve, c’est qu’ils étaient présents au moment où l’on a fait cette transformation de la messe. Il y avait six pasteurs protestants qui ont contribué à l’élaboration de cette nouvelle liturgie. Et ils ont sorti ce Nouvel Ordo Missæ qui est un Ordo que l’on dit œcuménique, qui ne signifie plus d’une manière précise, que c’est véritablement un Sacrifice, mais bien plus un repas, un simple repas où tout le monde est convié, un repas fait en mémoire de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ce n’est plus l’acte sacrificiel réalisé par le prêtre qui réactive, qui remet en existence, chaque fois le Sacrifice de la Croix. Et par conséquent cela énerve aussi la Présence réelle, telle que l’Église l’entend, c’est-à-dire par Transsubstantiation. La substance du pain est remplacée par la substance du Corps de Notre Seigneur ; la substance du vin est remplacée par la substance du Sang de Notre Seigneur.
Ce que les protestants nient. Ils disent bien : Il y a une présence réelle, mais ce n’est pas la Présence réelle telle que l’Église l’affirme. Et c’est pourquoi l’Église a un respect infini de la Sainte Eucharistie. Elle ne cesse d’adorer Notre Seigneur présent dans la Sainte Eucharistie.
Et tous les gestes de l’Église sont des gestes d’adoration de Notre Seigneur. Or, vous savez bien, dans la nouvelle liturgie, où est encore le respect de la Sainte Eucharistie ? Où est l’adoration de la Sainte Eucharistie ?
Nous avons pu assister à des cérémonies vraiment stupéfiantes, scandaleuses par rapport au respect dû à la Sainte Eucharistie.
Ensuite la destruction du sacerdoce du prêtre et des fidèles. Le prêtre a reçu un caractère spécial dans le sacrement de l’ordre.
Autant de principes fondamentaux de notre foi dans la Sainte Messe, qui ne sont plus exprimés d’une manière claire. La messe est devenue ambiguë, équivoque cette nouvelle messe. Alors nous l’avons refusée et nous avons continué la Sainte Messe qui est le cœur de l’Église, qui est la source de toutes nos grâces ; qui est le pivot autour duquel tourne tout le salut des âmes, les bénédictions de Dieu. Toutes les grâces des sacrements nous viennent par le Calvaire, du cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ. Si nous venons à modifier ce qui est la source de toutes nos grâces, nous risquons de ne plus les recevoir, ces grâces. Or, nous en avons besoin pour le salut de nos âmes. C’est d’une importance capitale, fondamentale.
Alors il semble qu’actuellement à Rome, on s’aperçoive de cela. Et tout doucement on veut revenir… Oui, mais revenir en nous demandant d’accepter cette nouvelle messe.
Mais pourquoi ne l’avons-nous pas acceptée depuis le début si elle est acceptable ? Pourquoi ne pas la prendre définitivement si elle est acceptable ? Si nous l’avons refusée, c’est bien parce que nous avons pensé qu’elle était dangereuse et qu’elle risquait peu à peu de faire devenir protestants tous les catholiques. Et c’est bien ce qui se passe.
L’état d’esprit des fidèles qui assistent habituellement à ces messes, devient un esprit protestant. Ils n’ont plus la notion du Sacrifice de la messe ; ils n’ont plus la notion du péché ; ils n’ont plus la notion du règne de Notre Seigneur Jésus-Christ ; ils mettent toutes les religions sur le même pied ; ils n’ont plus l’esprit catholique.
Or, s’il y a quelque chose qui est affirmé au cours de ces magnifiques journées que nous avons vécues hier, avant-hier, c’est la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Hier, lorsque l’on a béni le cierge pascal et que l’on a dit : Christus Principium et Finis : Le Principe et la Fin de toutes choses. Christus Alpha et Oméga qui habet imperium universas æternitatis sæcula : qui règne pour tous les siècles et dans les siècles des siècles.
Oui qui a tout pouvoir en nous. Par les plaies duquel nous recevons les grâces de la vie éternelle. Voilà Notre Seigneur Jésus-Christ. Il n’y a pas deux Notre Seigneur. Il n’y a pas plusieurs Dieux qui puissent nous sauver. Il n’y a que Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est bien ce que nous avons compris au cours de ces journées. Notre salut est dans Notre Seigneur Jésus-Christ.
Alors nous comprenons l’importance de notre Sainte Messe. Et ce pour continuer ce sacerdoce dont vous avez besoin, mes bien chers fidèles qui êtes là présents, vous voulez des prêtres qui donnent la grâce qui sauve vos âmes.
Le salut des âmes c’est la chose principale. Alors vous vous réjouissez de voir tous ces jeunes qui sont ici et qui viennent pour préparer leur sacerdoce, pour recevoir un véritable sacerdoce. Car ils croient dans le Saint Sacrifice de la messe. Ils croient dans la Présence réelle de Notre Seigneur dans l’Eucharistie ; ils croient qu’ils vont offrir le Sacrifice de la messe pour la rédemption des péchés, la rédemption des âmes.
Car nous pouvons nous demander, combien de prêtres y croient encore. À quoi croient encore les prêtres d’aujourd’hui, on se le demande. Et eux-mêmes sans soute se le demandent. Ils ne savent plus ce en quoi ils croient. Si l’on en juge d’après les catéchismes qu’ils donnent aux fidèles, ils n’ont plus la foi catholique.
Voilà ce que je voulais vous dire, mes bien chers frères, en ce jour de Pâques, afin que vous compreniez le pourquoi d’Écône. Ce n’est pas pour nous opposer à Rome ; ce n’est pas pour nous opposer aux évêques. Nous existons pour faire des prêtres ; pour continuer l’Église ; pour continuer le Saint Sacrifice de la messe ; pour donner à vos âmes Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même, dont vous avez besoin, par Lequel vous êtes sauvés.
Volontiers je vous rappellerai les conseils que Notre Seigneur Jésus-Christ donnait Lui-même deux jours avant la Pâque.
Que disait Notre Seigneur Jésus-Christ ? Quels sont ses conseils ? Écoutons-Le. Il est à deux jours de la Pâque : Duo dies ante Pascha. C’est donc mardi avant Pâques. Jésus était au milieu de ses disciples et que leur disait-Il ? Écoutons-Le afin que nous sachions quel était en quelque sorte son testament.
Que nous dit-Il ? Quels sont les conseils qu’il nous donne ?
La vigilance : vigilate. Parce que vous ne savez ni le jour, ni l’heure, ni le jour, ni l’heure à laquelle Jésus viendra pour nous chercher.
Il donne des exemples. Il dit : voyez comme Noé a été choisi, tous les autres ont péri dans le Déluge. Eh bien quand le Fils de l’Homme viendra sur les nuées du Ciel, Il prendra entre deux femmes qui sont en train de moudre du grain, l’une sera prise, l’autre sera laissée entre deux hommes qui sont en train de cultiver leur champ ; l’un sera pris, l’autre sera laissé.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Notre Seigneur choisira ses élus ; Il connaît les cœurs ; Il connaît ce qu’il y a dans les consciences. Alors, Il se choisit ses élus, selon ceux qui sont pour Lui, ou ceux qui sont contre Lui ou qui L’oublient. C’est pourquoi, dit Notre Seigneur, veillez et priez.
Et puis. Il donne un autre exemple. Un homme avait deux serviteurs, il leur confie ses maisons. L’un, vigilant, attendant le retour de son Maître s’occupe avec beaucoup de dévouement, beaucoup d’attention à la maison de son Maître. Et lorsque le Maître revient, le Maître le loue. Bienheureux serviteur tu as gardé mon bien, tu partageras aussi mon bien.
Et l’autre, au contraire, agit comme si le Maître n’allait pas revenir ; alors il se donne à l’ébriété, à la volupté ; il gaspille l’argent que son Maître lui a laissé. Et quand le Maître reviendra, alors il le jettera là où il y a des pleurs et des grincements de dents.
Et puis Notre Seigneur donne encore un autre exemple : celui des vierges folles et des vierges sages, que tout le monde connaît, que vous connaissez bien. Ce sont cinq vierges qui n’ont pas le souci d’entretenir leur vie spirituelle. C’est cela que cela veut dire ne pas avoir d’huile dans leur lampe. Elles aussi s’adonnent à toutes les choses de ce temps. Elles ne pensent pas à leur bien spirituel. Alors quand la nuit vient le Maître, leur lampe est vide. On se précipite ; peut-être chez le prêtre pour demander l’absolution des péchés. Hélas, il est trop tard. Le Maître est venu déjà et Il emmène avec Lui les vierges sages qui avaient gardé la grâce dans leur cœur, qui avaient de l’huile dans leur lampe. Celles qui n’avaient pas la grâce sont perdues. La porte est fermée, quand elles reviennent. Notre Seigneur leur dit : « Je ne vous connais pas ». Quelles paroles terribles : Je ne vous connais pas !
Et puis Notre Seigneur donne encore un dernier exemple : celui des talents. Le Maître s’en va. Il confie des talents à ses serviteurs afin qu’ils puissent les faire fructifier pendant son absence, pendant son grand voyage. Tout cela signifie nous, les fidèles sur la terre. Jésus est parti faire son grand voyage. Il reviendra pour nous chercher.
Alors à l’un, il confie cinq talents ; à l’autre il en confie deux ; au troisième il en confie un. Les deux premiers font fructifier leurs talents, c’est-à-dire, font fructifier leur vie spirituelle, avancent dans la vertu et s’efforcent de faire fructifier la grâce en eux. Alors Notre Seigneur revient et les loue : « Bienheureux serviteurs qui avez bien travaillé, qui m’avez bien servi, venez avec moi partager mon bonheur ».
Quant à celui qui n’avait qu’un talent, Notre Seigneur lui reproche : « Pourquoi n’as-tu pas fait fructifier ce talent ? » – « J’ai eu peur, parce que vous êtes un homme sévère qui demandez des choses … que vous n’avez pas données ». – Notre Seigneur le reprend et lui dit : « Oui, et puisque tu savais que je demande des choses que je n’ai pas données, parce que je veux que la grâce fructifie en toi, tu te condamnes toi-même. Pourquoi n’as-tu pas remis ton argent au banquier qui l’aurait fait fructifier et tu m’aurais donné plus que je ne t’ai donné à toi-même ».
Saint Jérôme a une expression, une explication très curieuse. Le banquier ? Il dit que le banquier signifie le prêtre et que les fidèles remettent leur argent, leur bien, pour faire fructifier leur bien, leur aumône au prêtre, pour en tirer des biens spirituels.
De cette manière on comprend cette parabole et je profite de cette explication de saint Jérôme pour remercier ici, tous ceux qui nous aident. L’un d’entre vous a bien voulu me donner une somme importante pour les orgues nouvelles que nous avons ici ; Nous le remercions vivement. Vous savez que si Écône vit – et vous voyez Écône vivre – croyez que nous avons plus de soixante-dix maisons dans le monde et que de partout nous viennent des appels d’Amérique du Sud pour le séminaire de Buenos Aires.
C’était il y a deux jours, d’Australie, un coup de téléphone de notre cher Père Hogan, qui me dit : « Monseigneur, une église se présente à nous, en plein cœur de Sydney, est-ce que vous ne pourriez pas nous aider pour pouvoir l’acquérir ? »
Et puis, c’est de l’École Sainte-Marie, au Kansas, là aussi on nous fait des appels.
Alors, n’ayez pas peur d’être généreux et si vous avez des amis que vous connaissez pouvoir nous venir en aide, n’hésitez pas à leur dire que nous avons de grands besoins pour le bien des âmes.
Oui, nous voudrions que ces talents soient transformés en biens spirituels. Je pense que c’est ce que nous faisons. Alors, écoutons la parole de Notre Seigneur : Veillons et prions.
Peut-être que parmi vous, dans quelques jours, il y en a qui partiront à Montalenghe pour une retraite. D’autres peut-être sont revenus d’une retraite qui a eu lieu au cours de la Semaine Sainte. D’autres partiront peut-être à Notre-Dame du Pointet dans quelques semaines ; je les félicite de tout cœur. C’est là que l’on peut veiller au salut de son âme pendant quelques jours de réflexion, quelques jours de prières. Penser au salut de son âme. C’est là que se retrouve vraiment la vigilance. Alors combien je souhaite que vous continuiez dans ces dispositions et que ceux qui n’ont pas encore eu le bonheur de faire ces retraites, en fassent pour le bien de leur âme.
Je pense que notre cher Père Barrielle, du haut du Ciel, s’il était ici, m’encouragerait, vous le savez bien. Il nous a légué un héritage extraordinaire par ces retraites et il faut que nous fassions fructifier cet héritage. Je suis heureux à la pensée que beaucoup de nos jeunes prêtres prêchent ces exercices qui font tant de bien.
Que ce soit là nos pensées en ce jour de Pâques. Et demandons à la Vierge Marie à laquelle certainement Notre Seigneur est apparu en premier – si dans l’Évangile on ne parle pas de l’apparition de Notre Seigneur après sa résurrection à sa Mère – nous ne pouvons pas douter un instant, que la première qui a reçu la visite de Notre Seigneur c’est la très Sainte Vierge Marie.
Elle a voulu rester dans l’ombre, dans la discrétion après la mort de Notre Seigneur. Mais Notre Seigneur, sûrement s’est montré à elle et lui a donné beaucoup de consolations.
Elle avait la foi. Elle n’avait pas besoin de se rendre au tombeau pour se demander si Notre Seigneur était ressuscité ou pas. Elle croyait à la Résurrection de Notre Seigneur.
Demandons à la très Sainte Vierge Marie de nous donner cette foi, cette foi dans le Sacrifice de Notre Seigneur. Pouvons-nous imaginer que la très Sainte Vierge Marie puisse penser qu’il y a un autre nom que Celui de son divin Fils, que celui de Jésus pour le salut de nos âmes.
Demandez à la Vierge Marie, demandez lui : Connaissez-vous un autre nom que celui de Notre Seigneur, que celui de votre divin Fils pour notre salut, pour le salut de nos âmes. Que répondra la Vierge Marie ?
Non, il n’y a pas d’autre nom ici-bas. Elle nous dira la parole de saint Pierre après l’Ascension de Notre Seigneur : Il n’y a pas au monde un autre nom dans lequel nous avons le salut que celui de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Demandons à la Vierge Marie de nous donner cette grâce de foi.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.