Mes bien chers amis,
Mes bien chers frères,
Nous saisissons à nouveau cette occasion de la Sainte Messe célébrée pour le repos de l’âme de ce cher M. Genoux, d’exprimer nos bien sincères et respectueuses condoléances à Madame Genoux et à sa famille. Et je pense qu’il est bien juste, mes chers amis, que nous fassions ces prières et que nous adressions ces supplications au Bon Dieu en ce Saint Sacrifice de la messe si efficace pour la rédemption des âmes, pour demander à Dieu, d’exercer sa miséricorde sur l’âme du cher M. Genoux.
Nous le lui devons. Nous le lui devons à plusieurs titres. Nous devons ces prières, ces supplications, parce que M. Genoux a été l’un de ceux qui ont permis la réalisation de cette œuvre d’Écône ici dans le Valais. Nous ne devons pas l’oublier. Il faisait partie de ces amis valaisans qui se sont réunis pour préserver ce lieu qui avait été pendant des siècles un lieu de prières et d’édification pour le Valais. Ils se sont réunis pour le maintenir dans son origine et dans sa tradition et ils ont bien voulu nous recevoir, nous accueillir ici. Et en toutes occasions le cher M. Genoux a bien voulu nous manifester son soutien, son amitié. Il l’a encore fait tout récemment. Si je ne me trompe, c’était au cours du mois de décembre dernier. Il est venu ici, pour confirmer sa générosité et le désir qu’il avait de voir l’œuvre d’Écône s’implanter définitivement dans ces lieux. Déjà sur son visage se lisait les traces de la maladie dont il souffrait, mais il a supporté toutes ses souffrances avec une grande énergie, avec cette énergie qui le caractérisait et avec une foi profonde. Nous l’admirions alors dans son attitude et nous avons un autre motif aussi, d’adresser ces prières à Dieu en reconnaissance de ce qu’il a fait et de l’exemple qu’il a donné dans le Valais, dans les fonctions importantes qu’il a eues dans sa petite patrie du Valais. M. Genoux a toujours montré l’exemple d’un homme profondément catholique, profondément chrétien, agissant toujours en raison de sa foi et en même temps d’une énergie incomparable et d’une activité extraordinaire pour le bien de son pays. Alors c’est aussi l’occasion pour nous de manifester notre reconnaissance pour cet exemple qu’il a donné. Exemple qui manifeste la tradition des Valaisans de demeurer catholiques et d’agir selon les principes de leur foi. Et alors nous espérons que le Bon Dieu l’a accueilli dans son Paradis et nous le prions à notre tour. Nous nous tournons vers lui maintenant, lui qui nous considère, qui nous voit sous le regard du Bon Dieu, sous l’œil de Dieu, nous le prions également d’intercéder pour nous, d’intercéder auprès de Jésus et Marie, pour qu’ils bénissent les siens d’abord : sa famille, ses enfants, et tous ceux qu’il aimait dans son village, dans sa contrée, tous ses amis valaisans. Nous demandons qu’il intercède auprès du Bon Dieu, que Dieu répande ses bénédictions sur les siens.
Nous demandons également qu’il intercède pour nous, pour sa grande famille. Car je pense que c’est un peu comme cela qu’il nous considérait. Écône était un peu comme l’extension de sa famille et il avait pour nous certainement une grande amitié, une grande affection. Alors nous espérons aussi qu’il intercédera pour nous, pour que nous demeurions toujours fidèles, fidèles à l’Église, fidèles à notre foi, à la foi catholique.
Et puis, nous lui demanderons aussi d’intercéder pour sa petite patrie du Valais. Que l’exemple qu’il a donné dans l’accomplissement de ses fonctions, eh bien soit suivi. Et je pense que ce n’est pas sans inquiétude que ceux qui l’ont connu, qui l’ont aimé, qui l’ont suivi, ce n’est pas sans inquiétude que – hélas on est obligé de constater – dans ce Valais qui fut vraiment préservé par les grâces du Bon Dieu, qui fut une cité catholique modèle, avec des vocations en très grand nombre, eh bien nous souhaitons que ce temps revienne et que ce cher M. Genoux puisse être un de nos intercesseurs pour que sa patrie du Valais redevienne cette patrie modèle qu’elle était autrefois et que les influences néfastes du monde moderne qui pénètrent partout aujourd’hui, ces influences qui détruisent la famille, qui détruisent la Société, qui la paganisent en quelque sorte, eh bien que ces influences disparaissent et que le Valais retrouve ce qui d’ailleurs a été l’objet – je dirai – une attraction presque mondiale on pourrait dire pour le Valais, parce que l’on y trouvait cette atmosphère d’honnêteté, de bonne hospitalité, de foi, de respect, d’amour de la famille, d’attachement à la terre, d’attachement à la montagne, à la belle nature que le Bon Dieu a donnée aux Valaisans.
Alors, que toutes ces valeurs chrétiennes soient préservées. Nous le demandons à ce cher ami que fut pour nous M. Genoux. Et nous espérons qu’il nous entendra d’ici et que l’exemple de la vie chrétienne, de sa foi, sera aussi un encouragement pour nous à le suivre et à œuvrer pour que le règne de Notre Seigneur revienne, pour que le règne de Notre Seigneur se développe particulièrement dans nos cœurs, dans nos familles et dans notre cité, avec le secours et la protection de la très Sainte Vierge Marie.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.