Il a bien plu sur le chantier. La Saint Benoit de l’été est passée. Le mystère de Perdechat a été élucidé.
Moniales Bénédictines traditionnelles en Auvergne
Cahier de chantier n°4
Parution du mercredi 13 juillet 2022
Les travaux, rétrospective : les préparatifs de l’année 2021
Par Mère Ain [1]
Règle de Saint Benoît
par Mère Idiènne
« Tu n’as pu veiller une heure ! Veillez et priez pour ne point entrer en tentation. » Marc 14, 37–38
La Saint Benoît de l’été
« Bientôt, [saint Benoît] fut pris d’une forte fièvre dont l’ardeur commença à l’épuiser ; et, comme sa faiblesse allait augmentant, le sixième jour il se fit porter dans l’oratoire par ses disciples. Là, il munit son âme pour son départ d’ici-bas en recevant le Corps et le Sang du Seigneur ; après quoi, appuyant ses membres sans force sur les bras de ses disciples, il se tint debout, les mains levées vers le ciel, et, tout en priant, exhala son dernier souffle. »
C’est en ces termes que saint Grégoire le Grand, biographe de saint Benoît, rapporte l’entrée au ciel de notre Bienheureux Père, que nous fêtons le 21 mars avec l’Eglise universelle. Cependant, les monastères bénédictins solennisent une deuxième fois leur saint Patriarche, le 11 juillet.
En France, cette Solennité de saint Benoît célèbre la Translation de ses reliques du monastère du Mont-Cassin, où il mourut et fut enterré, au monastère de Fleury-sur-Loire, au diocèse d’Orléans. Cet épisode qui valut à la France la grâce de posséder les restes de ce grand saint, mérite d’être connu.
Vers 580, c’est-à-dire environ trente ans après la mort de saint Benoît, le monastère du Mont-Cassin fut pillé par les Lombards ; les moines s’enfuirent à Rome et laissèrent les lieux à l’abandon. Bientôt le site redevint sauvage et l’emplacement des tombeaux de saint Benoît et de sa sœur sainte Scolastique fut oublié.
Un siècle après, vers 673, l’abbé du monastère de Fleury-sur-Loire, Mummol, fut averti en songe de l’abandon dans lequel se trouvaient ces saintes reliques. Désirant les récupérer pour son abbaye, il envoya au Mont-Cassin l’un de ses moines, saint Aigulfe, lui demandant de rapporter le corps de saint Benoît. Celui-ci gagna le Mont-Cassin et là, tandis qu’il priait, il vit un vénérable vieillard qui lui recommanda de veiller la nuit suivante et de noter avec attention le lieu qu’il verrait illuminé. Saint Aigulfe fit comme il lui avait été dit et il vit une grande lumière venue du ciel qui lui indiquait l’endroit des saints tombeaux. Le matin venu, il trouva là-même ce qu’il cherchait, et ayant placé les ossements dans une corbeille, les rapporta au monastère de Fleury, appelé depuis Saint-Benoît-sur-Loire.
Les reliques de sainte Scolastique, pareillement rapportées en France, furent transportées dans la ville du Mans où elles sont encore honorées.
Récréation
de la Mère Icaine
Bravo vous avez gagné ! car tout est vrai :
- Perdechat est un paradis pour chats (et pour sœurs) : nous avons 4 chats, très heureux et bien soignés, et beaucoup de souris pour eux…
- nous avons 2 paires de chats !
- un jour un ouvrier musulman téléphone au maître d’œuvre : « Allo ? euh ? bonjour mon Père, vous êtes le Père Dechat ? »
- Pierre de chape : pierre de toit (chapeau) serait l’étymologie
- Sieur de Chapt : Seigneur de Chapt est une autre étymologie possible.
Sister Catty annonce :
Et pour finir
Petit mot de Mère Ci
Chaque mois une messe est dite à toutes vos intentions. Merci !
En passant au monastère vous pourrez découvrir notre petite procure et nos fabrications monastiques… En ce moment vous trouverez les confitures de Sœur Ise !
Vous pouvez aussi nous aider par votre prière et par vos dons :
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Chèques à l’ordre de : NDTC (Notre Dame de Toute Confiance) à nous envoyer à : Monastère Notre Dame de Toute Confiance – PERDECHAT – 63330 VIRLET
- Le merrain est une planche de chêne fendue dans le sens de ses rayons médullaires.[↩]