Reportage du pèlerinage au Mont Saint-​Michel organisé par le prieuré de Gavrus

Récitation de la consécration à saint Michel Archange par M. l'abbé de Jorna

Sous la présidence effective de M. l’abbé de Jorna

Saint Michel est le saint patron de l’Église catho­lique, des Gaules, de la France, de l’Allemagne, de la Normandie, et de la ville de Bruxelles et de plu­sieurs corps de métiers anciens, comme les épi­ciers, les escri­meurs, les manœu­vriers, les poli­ciers, les sol­dats, les bate­liers, les bou­lan­gers, les pâtis­siers, les ton­ne­liers, des para­chu­tistes (il est d’ailleurs l’emblème du 9e régi­ment de chas­seurs para­chu­tistes) et, plus géné­ra­le­ment, des forces armées de l’air, tels que les com­man­dos para­chu­tistes de l’air.

La sainte messe en l’église de Saint-​Genêts (11km d’Avranche)

Après la messe mati­nale sui­vie par près de 300 per­sonnes dans l’é­glise parois­siale archi-​comble de Saint-​Genêts, ce sont près de 500 fidèles venus de toute la région qui ont par­ti­ci­pé au pèle­ri­nage annuel orga­ni­sé par le prieu­ré Saint-​Jean-​Eudes de Gavrus accom­pa­gnés d’une dizaine de prêtres et de deux frères.

La marche vers le Mont-​Saint Michel

Cette année le nou­veau Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X, M. l’ab­bé Benoît de Jorna, avait tenu à par­ti­ci­per à cet évé­ne­ment qui connaît au fil des ans un suc­cès croissant.

Les dévotions au Mont-​Saint-​Michel et le retour

Arrivés à bon port M. L’abbé de Jorna a réci­té la très belle prière de consé­cra­tion natio­nale à Saint Michel archange pro­non­cée par les évêques de France le 19 mai 1912 :

« Glorieux saint Michel, per­met­tez que nous vous appor­tions l’hom­mage de notre recon­nais­sance, de notre véné­ra­tion, de notre amour.

Préposé par l’Éternel à la garde du Droit, vous avez reje­té dans les abîmes Satan et ses sup­pôts, incli­nant votre épée devant l’Homme-​Dieu et la Vierge qui devait enfan­ter et deve­nir la Reine des Anges.Le peuple élu vous vit à sa tête lors­qu’il errait dans le désert, et vous fûtes, dans son exil, son espoir et sa force. Sur le ber­ceau de l’Église, héri­tière de la Synagogue, ten­dre­ment vous avez veillé. Votre devise devint sa devise et, depuis deux mille ans, rien de grand ne s’est opé­ré dans son sein en dehors de votre inter­ven­tion féconde.

Baptisée, la pre­mière des nations, dans le sang du Christ, la France vous aima la pre­mière. Aussi vous êtes-​vous ingé­nié à faire d’elle, à votre image et à votre exemple, le bon ser­gent de Dieu. Des champs de Tolbiac aux som­mets du Mont Tombe ; des som­mets du Mont Tombe aux val­lons de Domrémy ; des siècles recu­lés au temps où lan­guit notre vie, vous avez écrit les meilleures pages de notre his­toire. Aussi, la France recon­nais­sante, aujourd’­hui comme autre­fois, vous honore sur la Montagne sainte, que vous avez choi­sie, que l’Étranger ne fou­la jamais en vain­queur, où la Foi vous éle­va votre temple le plus mer­veilleux et le plus célèbre.

Ajoutez encore à vos bien­faits, ô bon et puis­sant Archange, et pre­nez offi­ciel­le­ment sous votre garde tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, nos per­sonnes et nos biens, nos familles et nos paroisses, nos évêques et nos prêtres.

Cette consé­cra­tion solen­nelle, nous la vou­lons natio­nale, et nous renou­ve­lons, autant qu’il est en nous, le pacte sécu­laire qui lie la France au Prince des Anges.

Nous vous saluons, nous vous bénis­sons, nous vous accla­mons, mais, de grâce, défendez-​nous dans le com­bat. Les ténèbres du doute et de l’er­reur nous enva­hissent de toutes parts : Archange de lumière, dis­si­pez nos ténèbres !

Les volon­tés flé­chissent et les cou­rages chan­cellent : Archange vic­to­rieux, rani­mez nos ardeurs et com­mu­ni­quez nous la flamme qui fait les âmes justes et les peuples vaillants !

Les cœurs s’at­tachent à la chair et au sang : ô Séraphin sublime, arrachez-​nous à la fange et portez-​nous à Dieu !

Veillez tout spé­cia­le­ment sur nos foyers, où la foi et l’in­no­cence subissent de si rudes assauts, et com­man­dez à Satan d’y res­pec­ter la paix et la vertu.

Ô saint Michel, gar­dez l’Église et son Chef auguste ; sau­vez notre patrie !

Que le cœur Sacré de Jésus, que le Cœur Immaculé de Marie vous envoient vers nous, avec sainte Jeanne d’Arc ; et que le règne de Dieu s’é­ta­blisse sur nous et sur le monde à jamais, pour qu’à jamais, ô grand Prévôt du Paradis, nous soyons asso­ciés à vos triomphes !

Ainsi-​soit-​il ! »

Rendez-​vous à l’an­née pro­chaine, si Dieu veut !

Sources : Photos Louis-​Marie Grossler /​La Porte Latine du 4 octobre 2018

Prière de consé­cra­tion natio­nale à Saint Michel archange pro­non­cée par les évêques de France le 19 mai 1912
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Les lita­nies à Saint Michel Archange