Communiqué de l’ACIM du 30 novembre2007

Pourquoi a‑t-​on tué Vincent Humbert ?

Hervé Messager, le kiné­si­thé­ra­peute de Vincent Humbert a eu le cou­rage de dire que son patient a été tué. Ce que l’on savait. Un pre­mier « essai » ayant été ten­té par sa mère, Marie Humbert, et « trans­for­mé » par le Docteur Chaussoy.

Mais nous appre­nons du kiné­si­thé­ra­peute de Vincent Humbert qu’il n’était pas para­plé­gique ; qu’il n’avait pas de lésions de la moelle épi­nière, qu’il n’était pas aveugle et qu’il était capable de bou­ger la main et non pas un doigt. Ce qui de toute manière, vu son état, ne lui per­met­tait pas de rédi­ger le livre qui lui a été attri­bué. Du témoi­gnage abso­lu­ment poi­gnant de Hervé Messager, qui ne se posi­tionne pas sur la ques­tion idéo­lo­gique de l’euthanasie, nous com­pre­nons que Vincent Humbert avait la volon­té de vivre. Peut-​être a‑t-​il eu une période de dépres­sion ? Cela a été dit à cette époque. Et que si l’on se posi­tion­nait sur la ligne du Dr Chaussoy et de Marie Humbert, l’hôpital de Berck devien­drait un véri­table abattoir.

En 2003 lors de la mort de Vincent Humbert, le Dr Philippe Tronchet méde­cin chef de l’unité de neu­ro­lo­gie de Berck décla­rait qu’au même moment dans son ser­vice : « trois per­sonnes sont dans des situa­tions très com­pa­rables à celle de Vincent Humbert, à ceci près qu’elles n’ont pas per­du la vie » (Q.d M. 7 octobre 2003)

En réa­li­té, cette affaire a été une gigan­tesque mani­pu­la­tion poli­tique dont nous don­ne­rons les détails sur notre site acimps​.org

Rappelons tou­te­fois que l’affaire Humbert a fait l’objet d’un non-​lieu début jan­vier 2006. Que ce non-​lieu éma­nait du pro­cu­reur de Boulogne-​sur-​Mer M. Lesigne. Il serait inutile de détailler toutes les « bourdes » de ce pro­cu­reur qui aurait dû être révo­qué depuis long­temps. Pourquoi ? Déclarer à la presse que quatre jeunes filles étaient des fugueuses alors qu’elles avaient été vio­lées, mar­ty­ri­sées, assas­si­nées et enter­rées dans les dunes au bout de ma rue par les frères Jourdain, tueurs et vio­leurs réci­di­vistes lâchés dans la nature. Que le fils du garde du corps de De Gaulle, un dénom­mé Mansuy déte­nait le tré­sor de guerre de Pasqua alors qu’il avait hon­nê­te­ment gagné sa vie sur les chan­tiers de la Défense et de Puteaux ce dont il a tiré rai­son devant les tri­bu­naux. Et sur­tout avoir lan­cé l’affaire d’Outreau alors que j’avais été le seul à consta­ter dans les temps néces­saires qu’un des enfants Badaoui n’avait pas été vio­lé (voir sur inter­net le rap­port de l’Assemblée Nationale : vallini+dickes+outreau). Il décou­lait de mon rap­port qui sui­vait ma réqui­si­tion en tant qu’expert près la cour d’Appel de Douai, que le pro­cu­reur Lesigne pour­sui­vait et incar­cé­rait une dou­zaine de per­sonnes sans avoir une once de consta­ta­tion médico-​légale. L’une d’entre elles s’est sui­ci­dée en pri­son rappelons-le.

Le pro­cu­reur Lesigne qui parade encore une fois dans La Semaine dans le Boulonnais du 26 novembre 2007, n’a pas osé dans des cir­cons­tances pareilles se heur­ter à la mani­pu­la­tion des médias dans le cadre de l’affaire Humbert. Il ren­dait un non-​lieu quant à la mise en exa­men du Dr Chaussoy lequel avait mis fin aux jours du jeune Humbert avec la com­pli­ci­té de sa mère.

Rappelons ce que nous dit le conseil de l’Ordre des Médecins et qui se retrouve dans toutes les méde­cines du monde notam­ment en Asie avant même Hippocrate :

« Le méde­cin ne peut en aucun cas abré­ger la vie d’un malade en lui don­nant déli­bé­ré­ment la mort » et non plus que de se faire « le com­plice d’un sui­cide assisté ». 

Par delà les béné­fices que Mme Humbert et le Dr Chaussoy ont encais­sés dans le cadre de la publi­ca­tion d’ouvrages best-​sellers qui sont dans tous les kiosques de gare, il y a lieu de se deman­der qui a cou­vert le Dr Chaussoy et qui couvre le pro­cu­reur Gérald Lesigne.

Et pour­quoi a‑t-​on tué Vincent Humbert ?

Dr Jean-​Pierre Dickès 

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